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Innovation

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Ce que Vaclav Havel nous enseigne sur le manque d’innovation dans les grandes entreprises. Dans son livre "Le pouvoir des sans-pouvoir", Vaclav Havel raconte la réflexion que lui inspire une expérience toute simple de la vie quotidienne: l’observation dans les années 80 dans la vitrine d’une épicerie d’une affiche du parti communiste, "Travailleurs de tous les pays, unissez-vous". Qu’est-ce qui peut bien motiver l’épicier pour avoir mis l’affiche, se demande-t-il? De toute évidence, l’épicier n’est pas un militant communiste (il n’en reste guère à l’époque). Havel conclut "Il met l’affiche à la fenêtre simplement parce que cela se fait depuis des années, parce que tout le monde le fait, et parce que c’est ainsi que ce doit être. S’il refusait, il pourrait y avoir des problèmes. " Pour lui, l’attitude de l’épicier est symptomatique de la façon dont les tchèques et les slovaques réagissaient à la dictature décérébrée qu’était devenue leur pays.

Exil intérieur Il en va ainsi de nombreuses grandes entreprises. Like this: J'aime chargement… L’avenir de l’industrie est-il dans l’open source. Les signaux s’accumulent. L’industrie « traditionnelle » serait de plus en plus tentée par l’open source. C’était déjà le cas dans l’électronique, avec notamment la carte Arduino. La santé et l’automobile y trouveraient aussi aujourd’hui un relais d’innovation crédible, voir incontournable. Un article de The Economist intitulé « When code can kill or cure » (dans le cahier spécial technologie du N° du 2 juin 2012) explique qu’utiliser un modèle « open source » à la conception des équipements médicaux promet d’accroître la sécurité et l’innovation. Les fabricants n’ont pas accès aux meilleures des techniques pour les sécuriser, avance l’article.

L’automobile aussi s’y met. Et c’est sans parler des FabLab, ces ateliers de fabrications open source à partir de fichier numérique, qui séduisent de plus en plus d’entreprises. C’est en tout cas la voie la plus prometteuse pour conquérir les nouveaux secteurs du numérique : énergie, ville, santé, robotique… A suivre. "Renforcer les liens entre PME et écoles d’ingénieurs apporterait de l’innovation" Ambroise Favrie, président du Bureau national des élèves ingénieurs, propose de tirer parti du maillage des écoles d’ingénieurs pour les rapprocher des PME, afin de diffuser l’innovation sur l’ensemble du territoire. Dans la lettre ouverte qu’ils ont envoyée au président de la République fin mai, le Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), et les Ingénieurs et scientifiques de France (IESF) rappellent "l’importance des ingénieurs dans la société comme acteurs clés de la formation, de l’innovation et de la compétitivité en vue de réindustrialiser la France".

Ambroise Favrie, président du Bureau national des élèves ingénieurs (BNEI), détaille ce que les élèves ingénieurs, en particulier, attendent du nouvel exécutif. L'Usine nouvelle - Pourquoi avoir envoyé cette lettre à François Hollande ? Ambroise Favrie - Notre pays est en mal d’innovation. Que proposez-vous ? Avez-vous obtenu une réponse à votre lettre ? Quand Steve Jobs était stupéfié par le Minitel. L'un des plus grands génies de l'informatique, le très regretté Steve Jobs, l'homme qui a fait de la souris, de l'interface graphique des ordinateurs, du baladeur numérique, du smartphone et de la tablette des outils omniprésents dans notre environnement a été inspiré…. par le Minitel. Le chroniqueur du site américain CENT, spécialisé dansla technologie, n'en revient pas… Bien longtemps avant que des centaines de millions de foyers, de bureaux et de serveurs informatiques de par le monde soient connectés les uns aux autres par le réseau internet, la découverte du Minitel, l'ancêtre français du réseau planétaire qui vient juste de disparaître à la fin du mois de juin, avait stupéfié Steve Jobs.

«Il a acheté un Minitel et l'a totalement démonté pour voir comment il fonctionnait», explique Gérard Théry, l'un des ingénieurs qui en 1982 lançait la petite boîte brune reliée à une prise téléphonique avec son clavier rudimentaire et son écran en noir et blanc. publicité Devenez fan sur. Qui veut du statut Entreprise d’Innovation et de Croissance ?

Le Comité Richelieu fait des émules. Dans son livre blanc à l’intention des candidats à la présidentielle 2012, l’association de PME de haute technologie proposait de créer un nouveau statut pour les PME innovantes, l’EIC (Entreprise d’innovation et de croissance) mariage du statut JEI (jeune entreprise innovante) et des Gazelles. Elle a réussi à rallier 10 autres associations à son idée : France Angles, ASMEP/ETI, Afdel, Syntec numérique, CGPME, Forum Atena, PME Finance, Cluster West, Systematic et réseau entreprendre. Conjointement, elles viennent de présenter au Sénat un document présentant « 3 mesures urgentes pour les entreprises innovantes »… dont le fameux statut EIC. Tout ceci est-il bien nécessaire ? Ce statut n’aurait vraiment de sens que s’il servait non pas à flécher les aides à l’innovation, mais les achats publics… et pourquoi pas privé !

Mais peut-être est-ce ce qu’il faut lire entre les lignes lorsqu’elles parlent d’un pacte national pour l’innovation ?