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MAY 2011

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Le code fait la guerre. Déconcertés par la puissance de feu d’Internet, plusieurs Etats affinent leur doctrine militaire pour l’adapter au champ numérique. Une nouvelle forme de contrôle de la gouvernance? Le Pentagone s’apprête à publier un document à l’en-tête duquel devrait figurer cette recommandation: désormais, les attaques informatiques pourront être considérées comme “des actes de guerre” . Quinze jours après avoir annoncé leur nouvelle stratégie en matière de cybersécurité par le biais d’Howard Schmidt, le “cyber tsar” de la Maison-Blanche, les Etats-Unis s’apprêtent ainsi à briser un tabou ultime.

Le Wall Street Journal , qui a révélé l’information, cite d’ailleurs les propos d’un officiel, dénués d’ambiguïté: Si vous éteignez notre réseau électrique, nous nous réservons le droit d’envoyer un missile sur l’une de vos cheminées. Dix ans après Code is Law (“le code fait loi”, traduit ici par Framasoft ) de Lawrence Lessig, formulons une nouvelle hypothèse: et si le code faisait la guerre? Etats-Unis: les cyberattaques, c'est la guerre. Le Pentagone est en train de mettre au point une stratégie formelle pour décourager les cyberattaques contre les Etats-Unis, et prévoit pour ça de déclarer qu'une cyberattaque lancée par un pays étranger peut être considérée comme un acte de guerre et entraîner une réponse militaire américaine.

Etats-Unis: les cyberattaques, c'est la guerre

C'est une tentative d'adaptation à «un monde changeant dans lequel un hacker pourrait représenter une menace pour des réacteurs nucléaires, des métros ou des gazoducs américains aussi grave que l'armée d'un pays hostile», analyse le Wall Street Journal. En annonçant cette stratégie, dont des éléments non classifiés devraient être rendus publics ce mois-ci, le Pentagone envoie en même temps un signal à de potentiels adversaires sur les conséquences d'une telle attaque. Ou, pour le dire comme ce responsable militaire: «Si vous coupez notre électricité, peut-être qu'on enverra un missile dans une de vos cheminées.» Un responsable militaire détaille ainsi: publicité Devenez fan sur.

Chat vidéo : le futur n’est pas encore tout à fait là… La lecture de la semaine nous provident de nos amis transhumanistes américains de Sinuglarity Hub, sous la plume de Keith Kleiner.

Chat vidéo : le futur n’est pas encore tout à fait là…

L’article s’intitule “Pourquoi ne chattons-nous pas plus souvent en vidéo ?”. Un des lieux communs les plus courants des films ou des livres d’anticipation a toujours été la communication téléphonique vidéo ou holographique. De Retour vers le futur à Star Trek, ça a toujours été la manière dont on envisageait l’avenir de la conversation à distance. Pourquoi ne le faisons-nous pas plus aujourd’hui ?

Se demande Keith Kleiner. Image : le chat vidéo dans Star Trek via TrekMovie. Si on nous avait dit il y a dix ans qu’en 2011, tout le monde aurait une webcam dans son salon ou dans sa poche, et que le coût de la communication vidéo s’approcherait de zéro, combien d’entre nous auraient prédit que les gens n’allaient quasiment pas l’utiliser ? Il y a là question de la qualité de l’image, dit Keiner, qui pourrait dissuader d’utiliser la vidéo. Xavier de la Porte.

Sarkozy : internet civilisé ou cyberdissidents, il avait choisi ActuaLitté. Fuite de données : TMG, le prestataire de la Hadopi, porte plainte. Houellebecq - La Carte et le territoire mentionnera Wikipedia. C’est l’affaire qui avait fait grand bruit il y a quelques mois.

Houellebecq - La Carte et le territoire mentionnera Wikipedia

Le prix Goncourt 2010 qui avait été décerné à Michel Houellebecq pour son roman « La carte et le territoire » avait été mis à disposition des Internautes, gratuitement sur le site Rapidshare en version PDF par Florent Gallaire, juriste spécialisé en droit numérique. Il estimait que « La carte et le territoire » était sous une licence libre, en l’espèce sous licence Creative Commons paternité partage à l’identique du fait que certain passages du livre auraient été directement puisé dans Wikipedia, 3 articles étaient incriminés « Frédéric Nihous », « la mouche domestique » et « Beauvais ».

HADOPI HIHI. Après la sortie de Nicolas Sarkozy qualifiant Hadopi de "solution imparfaite", la Haute Autorité est de retour, et tient à la faire savoir.

HADOPI HIHI

Pourtant, aucun des éléments qu'elle met en avant ne semble résister à l'analyse. Un ministre de la Culture fuyant, aucun chiffre et une étude incomplète. On ne va pas se mentir : hier, au retour d’une énième conférence de presse de l’Hadopi, en présence, excusez du peu, de Frédéric Mitterrand lui-même, nous n’avions nullement l’intention de transformer l’essai en papier. Et pour tout dire, nous étions un poil irrités d’avoir assisté, avec cette assiduité qui nous caractérise (si, si) à cette nouvelle opération de com’ de la Haute Autorité. En même temps, si nous ne voulions pas nous faire le relais RP de l’Hadopi, nous ne pouvions nier l’évidence, même couverte par le voile de l’exaspération qui enfle telle une calzone trop cuite : de par sa vacuité, cette dernière mascarade a été l’occasion d’une bien belle marade. La sécurité intérieure américaine demande le retrait d'un module Firefox.