background preloader

Brésil

Facebook Twitter

Au Brésil, les syndicats relancent les manifestations de rue et préparent une grève générale. La « journée nationale de lutte » lancée par les centrales syndicales, jeudi 11 juillet, s’est traduite par des grèves perlées dans les usines, les ports, les chantiers, les transports, le commerce, les banques, dans plusieurs régions du Brésil. Les syndicalistes ont bloqué une soixantaine de routes et d'axes importants de plusieurs villes.

Il y a eu des manifestations dans plus de 150 localités de tout le pays. Malgré les tensions provoquées par les embouteillages, on ne signalait pas de violences, sauf à Rio de Janeiro. Les syndicats ont relancé les protestations de rue, qui s’étaient réduites depuis les vacances scolaires et universitaires de juillet. Cependant, le nombre de participants des cortèges syndicaux, dans diverses villes et banlieues industrielles, n’est en rien comparable à celui de juin. A São Paulo A São Paulo, ils étaient 7.000 à couper l’avenue Paulista, le cœur de la City (chiffre de la police; les syndicats parlent de 20.000). Répétition générale. Brazil: Protestors call on President to uphold indigenous rights.

Davi Kopenawa, a spokesman for the Yanomami tribe, calls on Brazil's President to uphold indigenous rights. © Fiona Watson/Survival As demonstrators continue to flood Brazil’s streets, Brazilian Indians have joined protestors in calling for an end to the onslaught on indigenous rights by the government. Davi Kopenawa, a spokesman for the Yanomami tribe, and the student movement Movimento Passe Livre (MPL), central to the recent protests, have spoken out against moves by the government to dismantle the Indians’ hard-won constitutional rights. Davi said in a video message, ‘I am angry with the government’s mistakes. He added, ‘In my world, nature is with me and she is listening. Watch the full video here (in Portuguese). The student movement MPL also expressed their outrage. Brazilian Indians have protested across the country against a series of government projects which could seriously harm their lands and livelihood. © Antônio Cruz/ABr Share this news story.

Sur les violences dans les manifestations à Brasilia. Le sociologue brésilien Elimar Pinheiro do Nascimento explique l'origine des violences observées au cours des manifestations au Brésil : l'opportunisme de délinquants, le positionnement de quelques courants politiques, les provocations ou le manque de professionnalisme des forces de l'ordre, et l'indignation populaire. La télé brésilienne a diffusé en boucle les images de violences dans les manifestations, comme si ces dernières se réduisaient à cela, en les présentant comme des actes de vandalisme. Quand nous ne connaissons pas un phénomène, nous avons tendance à le singulariser. La même chose se produit avec ces actes de violence. Les médias affirment et réaffirment qu'il s'agit de vandalisme, œuvre de marginaux.

J'estime qu'il y a au moins quatre formes de violences, du fait de leurs motivations et de leurs auteurs. La première forme est le fait de marginaux, délinquants et criminels qui profitent de l'occasion pour casser et voler. Version française : Eric Delhaye. Le pouvoir brésilien vacille face à une jeunesse révoltée - Page 3. Stand Against Police Violence in Brazil. Brésil, Turquie, Paris. Tout d’abord merci pour l’émission d’aujourd’hui où finalement les turcs dont des centaines ont été bléssé-és, plusieurs grièvement, et dont quatre .. ,officieusement,.ont trouvé la mort luttant pour leur liberté et les bresiliens contre la corruption de tout genres et puis voici : La Déclaration de Julian Assange après un an à l’Ambassade d’Equateur Samedi 22 juin, 15h00 GMT : Cela fait maintenant un an que je suis entré dans cette ambassade et ai cherché refuge contre la persécution.

Suite à cette décision, j’ai pu travailler dans une relative sécurité, à l’abri d’une enquête d’espionnage américaine. Mais aujourd’hui, l’épreuve d’Edward Snowden ne fait que commencer. Deux processus dangereux et incontrôlables ont pris racine dans la dernière décennie, avec des conséquences fatales pour la démocratie. Le secret du gouvernement a connu une expansion à une échelle terrifiante. Dans le même temps, la vie privée des humains a été secrètement éradiquée. Mais qui est vraiment le traître ici ? Corruption, éducation et santé : les trois points de la discorde brésilienne. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nicolas Bourcier Rio de Janeiro, correspondant. Il aura suffi d'une augmentation de 20 centimes pour faire voler en éclat l'image d'un Brésil conquérant, sûr de lui et promis à un avenir économique et social harmonieux.

Lorsque les autorités de Sao Paulo ont décidé, le 2 juin, de faire passer le billet de bus de 3 à 3,20 réals (1,12 euro), elles étaient loin d'imaginer l'onde de choc qui allait suivre. La fronde sociale s'est répandue en l'espace de quelques jours dans tout le pays. Elle atteint désormais plus d'une centaine de villes. Lire : Malgré la main tendue de Dilma Rousseff, les Brésiliens continuent de protester D'après un sondage de l'institut Ibope publié samedi 22 juin par la revue Epoca, quelque 75 % des Brésiliens soutiennent désormais le mouvement de protestation.

D'après une enquête réalisée par le magazine économique Exame, en août 2011, la corruption détournerait des coffres publics au moins 51 milliards de reais par an. Les slogans de Rio. Mon amie Louise Botkay Courcier m'envoie des images des manifestations à Rio de Janeiro. Depuis quelques semaines, la contestation contre l'augmentation des tarifs des transports publics s'est muée en un mouvement de révolte dans plusieurs villes du pays. Les hommes et les femmes descendus dans la rue ont réussi à endiguer la hausse des tickets de bus (qui devait être de 0,20 centavos), mais les manifestations continuent. La répression est féroce, mais pour l'instant elle ne fait qu'attiser les conflits.

Je parle avec Sophia (que je n'aurais jamais imaginé descendre dans la rue et qui de son propre aveu ne s'y voyait pas non plus). Tu te rends compte de la violence? C'est incroyable! En fait, oui. Voici ces photos avec la traduction des slogans: Et qui a dit que c'était pour les 20 centavos? La chair la moins chère du marché est noire. J'alé aicrir une trouk chouet mais gé pas la dukassion. Investissez 20 centavos dans l'art!! Je suis chrétien, pas aliéné. Viens dans la rue, policier. La présidente du Brésil tente de calmer les manifestants. Renouer le dialogue. Vendredi, la présidente du Brésil Dilma Rousseff a promis un «grand pacte» pour l'amélioration des services publics et de faire "beaucoup plus pour lutter contre la corruption", dans une allocution à la nation au lendemain de manifestations historiques.

Elle a également averti qu'elle ne laisserait pas une «minorité violente entacher un mouvement démocratique et pacifique», en se référant aux pillages et saccages commis jeudi en marge des manifestations qui ont réuni 1,2 million de personnes dans le pays. «Je vais parler avec les chefs des autres pouvoirs pour que nous joignions nos efforts, je vais inviter les gouverneurs, les maires des principales villes, pour former un grand pacte autour de l'amélioration des services publics», a dit la présidente lors de son intervention radio-télévisée. Avertissement La présidente a condamné avec vigueur «toute forme de violence et de vandalisme».

Faire une «grande Coupe du monde» Avec AFP. Brésil : Dilma Rousseff promet d'agir pour les services publics et contre la corruption. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Confrontée à un mouvement social d'une rare ampleur, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a promis vendredi 21 juin dans une allocution à la nation un "grand pacte" pour l'amélioration des services publics, s'engageant à faire "beaucoup plus pour lutter contre la corruption".

La dirigeante, qui n'a pas manqué de condamner les actes de violence et de vandalisme ayant émaillé certaines manifestations, a également réitéré le soutien de son gouvernement au changement social. Lire : "La colère sociale met Dilma Rousseff sous pression" En images : "Brésil : onze jours de contestation" Parmi les chantiers évoqués, elle a insisté sur sa volonté de développer des "transports en commun de qualité à des tarifs justes", la santé et l'éducation, en faveur de laquelle elle souhaite consacrer 100 % des recettes pétrolières du pays.

Un projet paralysé par de forts blocages politiques. Malgré la main tendue de Dilma Rousseff, les Brésiliens continuent de protester. Des dizaines de milliers de Brésiliens ont de nouveau manifesté samedi 22 juin dans plus de 100 villes du pays, malgré la main tendue par la présidente Dilma Rousseff qui a promis la veille de s'atteler à l'amélioration des services publics, en particulier des transports.

Lire : Brésil : Dilma Rousseff promet d'agir pour les services publics et contre la corruption Quelque 75% des Brésiliens soutiennent le mouvement historique de protestations, selon le premier sondage, publié samedi par la revue Epoca, sur la crise qui secoue le géant d'Amérique latine depuis bientôt deux semaines. Le prix et la piètre qualité des transports en commun arrivent en tête des motifs de mécontentement (77%), devant la classe politique (47%) et la corruption (33%). Les promesses de la présidente de gauche ont été accueillies avec scepticisme sur les réseaux sociaux, par les jeunes généralement issus de la classe moyenne qui animent ce mouvement très hostile aux institutions.

Brésil: «Ces manifestations sont le signal que les Brésiliens ne sont pas stupides» De notre correspondant à Rio de Janeiro Près d’un million de personnes ont à nouveau manifesté dans les rues des principales villes brésiliennes jeudi soir, dont 300.000 à Rio de Janeiro. Malgré des concessions sur le prix des transports en commun, le mouvement «Passe Livre» («Billet Gratuit») ne faiblit pas. Rencontré aux abords d’un cortège, Paulo Eduardo Gomes, membre du Parti socialisme et liberté (Psol, extrême-gauche) et conseiller municipal à Niteroi, ville voisine de Rio de Janeiro, donne à 20 Minutes les clés pour comprendre ce conflit social d’une ampleur inégalée depuis vingt ans.

Comment expliquez-vous ce «réveil» brésilien? Ces manifestations sont le résultat d’une combinaison de nombreuses motivations. Pourquoi le Brésil ne se soulève-t-il que maintenant? Parce que le manque de respect envers la population a atteint des sommets, d’autant plus exacerbé par la violence policière qui a été la première réponse à ces manifestations. Un million de Brésiliens dans la rue, mort d'un second manifestant. Bien que la plupart des grandes villes du pays aient cédé à la pression populaire en revenant sur leur décision d'augmenter le tarif des transports en commun, les protestataires brésiliens ont maintenu la pression jeudi 20 juin.

Au moins un million de personnes ont défilé dans les rues de 80 villes du Brésil, pour cette première journée d'action nationale. Signe de la fébrilité du pouvoir, Gilberto Carvalho, le chef de cabinet à la présidence, a indiqué que le Brésil "doit se préparer à l'éventualité que les manifestations qui secouent le pays affectent les Journées mondiales de la jeunesse catholique (JMJ) et la visite du pape François en juillet à Rio de Janeiro".

Le mouvement a cependant été endeuillé par la mort de deux manifestants. Le premier, âgé de 18 ans, a été renversé par une voiture, dans la ville de Ribeirão Preto, à 330 kilomètres de São Paulo. La seconde, une employée municipale de 54 ans, chargée du nettoyage à Belem do Para (Amazonie), a succombé jeudi, à un infarctus. Brésil : heurts à Fortaleza, Rio et Sao Paulo cèdent à la rue. Des heurts violents ont opposé mercredi 19 juin manifestants et policiers brésiliens près du stade de Fortaleza, tandis que Sao Paulo et Rio ont cédé à la pression en baissant le tarif des transports dont la hausse avait allumé l'étincelle de la fronde qui embrase la pays. Une heure après le coup d'envoi du match Brésil-Mexique de la Coupe des Confédérations à Fortaleza, 25 000 protestataires ont bloqué deux des quatre routes d'accès au stade. Ils étaient maintenus à trois kilomètres du stade, dont la rénovation pour le Mondial-2014 a coûté 180 millions d'euros.

La manifestation contre les sommes colossales dépensées pour l'organisation de la Coupe du Monde de football a rapidement dégénéré quand des manifestants ont forcé un premier barrage du vaste cercle de sécurité installé autour du site, donnant lieu à une bataille rangée entre manifestants, jetant des pierres sur les policiers, qui, eux, ripostaient par une pluie de tirs de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc. [Brésil] Le peuple veut une place. Critique du traitement médiatique des conflits sociaux en cours au Brésil. Dans la série "nos élites ne nous représentent pas", un article posté sur Indymedia Brésil remet les pendules à l'heure sur la désinformation exercée par les médias dominants. Médias bourgeois qui demandent à corps et à cri la répression des mouvements sociaux en cours au Brésil.

La lutte contre l'oligarchie corrompue, à la botte des grandes entreprises et du capital, et contre les grands projets urbanistes et d'infrastructures, s'intensifie partout dans le monde. Quelle bonne nouvelle pour la démocratie. Le peuple veut une place Par Jorge Nogueira le 18/06/2013 Le Brésil rejoint le club des Pays qui sont traversés par d'importants conflits sociaux.

Jeudi dernier (13/06) s'est déroulé une journée d'action nationale et même une ville comme Porto Alegre qui avait déjà obtenu la réduction des tarifs de bus, a mis 5 000 personnes dans les rues en solidarité à Rio de Janeiro et São Paulo. "Il est temps de mettre un point final à tout cela. Changement de conjoncture.

Au Brésil, manifestations contre la vie chère à l'approche du Mondial. Brésil : 50 000 manifestants à Sao Paulo, Dilma Rousseff "à l'écoute de la rue" Environ 50 000 Brésiliens ont de nouveau manifesté mardi 17 juin à Sao Paulo, où la présidente, Dilma Rousseff, s'est entretenue lors d'un voyage éclair avec son mentor politique, l'ex-président Lula, au lendemain de manifestations historiques dans tout le pays. Le gros des manifestants a défilé pacifiquement sur l'avenue Paulista, tandis qu'un groupe de protestataires a tenté de forcer l'entrée de la mairie, avant d'être repoussé par la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes.

Ils ont ensuite mis le feu à un camion de transmission de la chaîne de TV Record, à une cabine de police et à une agence bancaire situés près de la mairie. Des boutiques ont été saccagées et pillées et la façade récemment restaurée de l'opéra a été taguée. La journée de jeudi s'annonce d'ores et déjà sensible, avec des marches prévues dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio, où elle coïncidera avec le match Espagne-Tahïti comptant pour la Coupe des confédérations qui se dispute jusqu'au 30 juin. Brazil's Protesters Take To The Streets Again.

SAO PAULO — About 50,000 protesters energetically returned to the streets of Brazil's biggest city Tuesday night, a demonstration of anger toward what they call a corrupt and inefficient government that has long ignored the demands of a growing middle class. The protests were well organized via social media and mostly peaceful, like those the night before that drew 240,000 to the streets in several cities to demonstrate against the shoddy state of public transit, schools and other public services in this booming South American giant.

Many railed against a gap between Brazil's heavy tax burden and its notoriously poor infrastructure. Demonstrations have ballooned from initial protests last week called by a group complaining about the high cost of a woeful public transport system and demanding a rollback of a 10-cent hike in bus and subway fares. While the protests have grown, reversing that fare hike remains the one concrete demand emanating from the streets. Also on HuffPost: