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Brésil

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Au Brésil, les syndicats relancent les manifestations de rue et préparent une grève générale. La « journée nationale de lutte » lancée par les centrales syndicales, jeudi 11 juillet, s’est traduite par des grèves perlées dans les usines, les ports, les chantiers, les transports, le commerce, les banques, dans plusieurs régions du Brésil.

Au Brésil, les syndicats relancent les manifestations de rue et préparent une grève générale

Les syndicalistes ont bloqué une soixantaine de routes et d'axes importants de plusieurs villes. Il y a eu des manifestations dans plus de 150 localités de tout le pays. Malgré les tensions provoquées par les embouteillages, on ne signalait pas de violences, sauf à Rio de Janeiro. Brazil: Protestors call on President to uphold indigenous rights. Davi Kopenawa, a spokesman for the Yanomami tribe, calls on Brazil's President to uphold indigenous rights. © Fiona Watson/Survival As demonstrators continue to flood Brazil’s streets, Brazilian Indians have joined protestors in calling for an end to the onslaught on indigenous rights by the government.

Brazil: Protestors call on President to uphold indigenous rights

Davi Kopenawa, a spokesman for the Yanomami tribe, and the student movement Movimento Passe Livre (MPL), central to the recent protests, have spoken out against moves by the government to dismantle the Indians’ hard-won constitutional rights. Davi said in a video message, ‘I am angry with the government’s mistakes. The Brazilian authorities are not interested in indigenous peoples living in peace, nor do they want to help the city people.’ He added, ‘In my world, nature is with me and she is listening. Watch the full video here (in Portuguese). Sur les violences dans les manifestations à Brasilia. Le sociologue brésilien Elimar Pinheiro do Nascimento explique l'origine des violences observées au cours des manifestations au Brésil : l'opportunisme de délinquants, le positionnement de quelques courants politiques, les provocations ou le manque de professionnalisme des forces de l'ordre, et l'indignation populaire.

Sur les violences dans les manifestations à Brasilia

La télé brésilienne a diffusé en boucle les images de violences dans les manifestations, comme si ces dernières se réduisaient à cela, en les présentant comme des actes de vandalisme. Quand nous ne connaissons pas un phénomène, nous avons tendance à le singulariser. La même chose se produit avec ces actes de violence. Les médias affirment et réaffirment qu'il s'agit de vandalisme, œuvre de marginaux. J'estime qu'il y a au moins quatre formes de violences, du fait de leurs motivations et de leurs auteurs. La première forme est le fait de marginaux, délinquants et criminels qui profitent de l'occasion pour casser et voler.

Version française : Eric Delhaye. Le pouvoir brésilien vacille face à une jeunesse révoltée - Page 3. Stand Against Police Violence in Brazil. Brésil, Turquie, Paris. Corruption, éducation et santé : les trois points de la discorde brésilienne. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nicolas Bourcier Rio de Janeiro, correspondant.

Corruption, éducation et santé : les trois points de la discorde brésilienne

Il aura suffi d'une augmentation de 20 centimes pour faire voler en éclat l'image d'un Brésil conquérant, sûr de lui et promis à un avenir économique et social harmonieux. Lorsque les autorités de Sao Paulo ont décidé, le 2 juin, de faire passer le billet de bus de 3 à 3,20 réals (1,12 euro), elles étaient loin d'imaginer l'onde de choc qui allait suivre.

La fronde sociale s'est répandue en l'espace de quelques jours dans tout le pays. Elle atteint désormais plus d'une centaine de villes. Les slogans de Rio. Mon amie Louise Botkay Courcier m'envoie des images des manifestations à Rio de Janeiro.

Les slogans de Rio

Depuis quelques semaines, la contestation contre l'augmentation des tarifs des transports publics s'est muée en un mouvement de révolte dans plusieurs villes du pays. Les hommes et les femmes descendus dans la rue ont réussi à endiguer la hausse des tickets de bus (qui devait être de 0,20 centavos), mais les manifestations continuent. La répression est féroce, mais pour l'instant elle ne fait qu'attiser les conflits. Je parle avec Sophia (que je n'aurais jamais imaginé descendre dans la rue et qui de son propre aveu ne s'y voyait pas non plus). Tu te rends compte de la violence? La présidente du Brésil tente de calmer les manifestants. Renouer le dialogue.

La présidente du Brésil tente de calmer les manifestants

Vendredi, la présidente du Brésil Dilma Rousseff a promis un «grand pacte» pour l'amélioration des services publics et de faire "beaucoup plus pour lutter contre la corruption", dans une allocution à la nation au lendemain de manifestations historiques. Elle a également averti qu'elle ne laisserait pas une «minorité violente entacher un mouvement démocratique et pacifique», en se référant aux pillages et saccages commis jeudi en marge des manifestations qui ont réuni 1,2 million de personnes dans le pays. Brésil : Dilma Rousseff promet d'agir pour les services publics et contre la corruption. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Confrontée à un mouvement social d'une rare ampleur, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a promis vendredi 21 juin dans une allocution à la nation un "grand pacte" pour l'amélioration des services publics, s'engageant à faire "beaucoup plus pour lutter contre la corruption".

Brésil : Dilma Rousseff promet d'agir pour les services publics et contre la corruption

La dirigeante, qui n'a pas manqué de condamner les actes de violence et de vandalisme ayant émaillé certaines manifestations, a également réitéré le soutien de son gouvernement au changement social. Lire : "La colère sociale met Dilma Rousseff sous pression" En images : "Brésil : onze jours de contestation" Parmi les chantiers évoqués, elle a insisté sur sa volonté de développer des "transports en commun de qualité à des tarifs justes", la santé et l'éducation, en faveur de laquelle elle souhaite consacrer 100 % des recettes pétrolières du pays. Malgré la main tendue de Dilma Rousseff, les Brésiliens continuent de protester. Brésil: «Ces manifestations sont le signal que les Brésiliens ne sont pas stupides» De notre correspondant à Rio de Janeiro Près d’un million de personnes ont à nouveau manifesté dans les rues des principales villes brésiliennes jeudi soir, dont 300.000 à Rio de Janeiro.

Brésil: «Ces manifestations sont le signal que les Brésiliens ne sont pas stupides»

Malgré des concessions sur le prix des transports en commun, le mouvement «Passe Livre» («Billet Gratuit») ne faiblit pas. Rencontré aux abords d’un cortège, Paulo Eduardo Gomes, membre du Parti socialisme et liberté (Psol, extrême-gauche) et conseiller municipal à Niteroi, ville voisine de Rio de Janeiro, donne à 20 Minutes les clés pour comprendre ce conflit social d’une ampleur inégalée depuis vingt ans. Un million de Brésiliens dans la rue, mort d'un second manifestant. Brésil : heurts à Fortaleza, Rio et Sao Paulo cèdent à la rue. Des heurts violents ont opposé mercredi 19 juin manifestants et policiers brésiliens près du stade de Fortaleza, tandis que Sao Paulo et Rio ont cédé à la pression en baissant le tarif des transports dont la hausse avait allumé l'étincelle de la fronde qui embrase la pays.

Brésil : heurts à Fortaleza, Rio et Sao Paulo cèdent à la rue

[Brésil] Le peuple veut une place. Critique du traitement médiatique des conflits sociaux en cours au Brésil. Dans la série "nos élites ne nous représentent pas", un article posté sur Indymedia Brésil remet les pendules à l'heure sur la désinformation exercée par les médias dominants.

[Brésil] Le peuple veut une place. Critique du traitement médiatique des conflits sociaux en cours au Brésil.

Médias bourgeois qui demandent à corps et à cri la répression des mouvements sociaux en cours au Brésil. La lutte contre l'oligarchie corrompue, à la botte des grandes entreprises et du capital, et contre les grands projets urbanistes et d'infrastructures, s'intensifie partout dans le monde. Quelle bonne nouvelle pour la démocratie. Le peuple veut une place Par Jorge Nogueira le 18/06/2013. Au Brésil, manifestations contre la vie chère à l'approche du Mondial. Brésil : 50 000 manifestants à Sao Paulo, Dilma Rousseff "à l'écoute de la rue" Brazil's Protesters Take To The Streets Again. SAO PAULO — About 50,000 protesters energetically returned to the streets of Brazil's biggest city Tuesday night, a demonstration of anger toward what they call a corrupt and inefficient government that has long ignored the demands of a growing middle class. The protests were well organized via social media and mostly peaceful, like those the night before that drew 240,000 to the streets in several cities to demonstrate against the shoddy state of public transit, schools and other public services in this booming South American giant.

Many railed against a gap between Brazil's heavy tax burden and its notoriously poor infrastructure. Demonstrations have ballooned from initial protests last week called by a group complaining about the high cost of a woeful public transport system and demanding a rollback of a 10-cent hike in bus and subway fares.