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Nouvelles vagues

To be or not to be (Jeux dangereux) Il y a deux sortes de cinéastes, c’est pareil pour les peintres te les écrivains, ceux qui travailleraient même sur une île déserte, sans public, et ceux qui … non… à quoi bon ?

To be or not to be (Jeux dangereux)

Pas de Lubitsch sans public mais, attention, le public n’est pas en plus, il est avec, il fait partie du film. Dans la bande sonore il y a le dialogue, les bruits, la musique te nos rires, c’est l’essentiel, sinon il n’y a pas de film. Les ellipses de scénario, prodigieuses, ne fonctionnent que parce que nos rires établissent le pont d’une scène à l’autre. Dans le gruyère Lubitsch, chaque trou est génial. De temps en temps, l’expression « mise en scène » signifie quelque chose, ici elle est un jeu qui ne peut se pratiquer qu’à trois et seulement pendant la durée de la projection. Film-sans-frontieres.fr, d’après un texte de François Truffaut tiré du livre Ernst Lubitsch aux Éditions Cahiers du Cinéma/Cinémathèque Française Edouard Waintrop, Libération 27 mai 1992 Michel Ciment, Image et son 1965 DVD Classik.com. WELLES Orson.

La consécration posthume d’Orson Welles est loin de refléter la place qu’il occupait dans l’exercice de son art.

WELLES Orson

Son goà»t affirmé pour l’expérimentation l’amène très tôt à bousculer les codes dominants, au risque de déplaire aux Studios. Aussi, après le coup d’essai magistral qu’est Citizen Kane, le parcours cinématographique de Welles sera jalonné d’obstacles : seulement 13 longs métrages en 40 ans et d’innombrables projets abandonnés. Les films aboutis subiront des sorts variables, au gré des producteurs qui n’hésitent pas à l’en déposséder pour les remanier ou proscrire toute diffusion. Après Macbeth, réalisé pour un indépendant, Welles sera contraint de poursuivre sa carrière en Europe, récompensé par une Palme d’Or au Festival de Cannes (Othello, 1952).

Initialement, c’est pourtant Hollywood qui a enrôlé à grands frais ce jeune homme prometteur, fort du succès sulfureux de ses prouesses radiophoniques. Filmographie. LANG Fritz. Né le 5 Décembre 1890 à Vienne Mort le 2 Aoà»t 1976 à Hollywood D’origine viennoise, né dans une famille bourgeoise, Lang étudie la peinture et l’architecture – son père était un architecte renommé – avant de mener une vie de voyages dans le monde.

LANG Fritz

Blessé en 1914 sur le front italien, il écrit des scénarios pendant sa convalescence. Au début des années 20, il entame sa carrière de réalisateur dans le cinéma muet à Berlin. Travaillant alors avec le producteur Erich Pommer, il rencontre sa première femme Thea von Harbou, qui participera à l’écriture de tous ses films allemands jusqu’en 1933. Il tourne donc son premier film, Halbblut (Le Métis), en 1919. Grand ma’eetre de l’expressionnisme, Lang donne ensuite les deux épisodes des Nibelungen (1924), saga épique sur la légende de Siegried. .A Paris, Lang tournera Liliom (1934), avec Charles Boyer. Incontestable est la réussite de ses films antinazis : Chasse à l’homme (1941), où Hitler est dans la ligne de mire d’un capitaine anglais.

Le robot de Metropolis de Fritz Lang. Serguei M. Eisenstein - Cinémathèque française.

Hitchcock

Chaplin. KEATON Buster. Joseph Francis Keaton, dit Buster, na’eet à Piqua, dans le Kansas, le 4 octobre 1895.

KEATON Buster

Ses parents, Joseph et Myra, étaient acteurs et jouaient dans des tournées de spectacles ambulants (« Medecine Shows »). Le jeune Francis participe au numéro de ses parents (« Les Trois Keaton ») dès 1898. Selon la légende, c’est Harry Houdini, le célèbre prestidigitateur, qui donne son surnom à l’enfant en le voyant se relever prestement après une chute spectaculaire, s’esclaffant : « My, what a Buster! » (à la fois « Quel casse-cou ! » et « Quel gros malin ! Même si le prestige personnel de Buster au vaudeville, n’est pas entamé, il choisit le cinéma en la personne de Roscoe Arbuckle, jusque-là principale vedette, après Chaplin, chez Mack Sennett sous le nom de Fatty, qui cherche un partenaire.

Arbuckle, passe en 1920 sous contrat avec Adolph Zukor, Joseph Schenck crée le Studio Keaton dans d’anciens studios de Chaplin à Hollywood, pour y produire les films de Keaton seul.