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Esquisse d'une histoire de la philosophie indienne. Philosophie indienne : Tous les messages sur philosophie indienne - Le café Philo de Nouméa. Démocrite, les védas et la philosophie indienne. Logique indienne. Les questions de raisonnement logique occupent une place aussi importante dans la philosophie indienne, d'un bout à l'autre de son histoire, que dans la tradition occidentale. Ce n'est que dans les années 1930 que la plupart des Occidentaux ont fini par reconnaître ce fait, dont l'étude reste encore aujourd'hui exposée à la négligence. Il y a deux raisons à cela, outre que dans les différentes écoles (darśana, littéralement « point de vue ») indiennes la logique n'a jamais dénoué les liens naturels qui l'unissent à la philosophie du langage et à l'épistémologie.

D'abord, la philosophie indienne a commencé à être connue en Occident vers 1800, au moment où l'on découvrit que les langues indo-européennes sont historiquement apparentées, et où les études sanscrites trouvèrent place dans les universités. En second lieu, les traités indiens qui portent sur les problèmes de la logique emploient en général un langage technique très élaboré. La logique indienne ou catuskoti. La logique Indienne, c’est l’analyse « catuskoti » ou de tetralemme qui consiste à systématiquement falsifier toute proposition. Ceci se fait en quatre étapes : on examine et rejette une proposition, on rejette sa négation, on rejette son affirmation et sa négation et, finalement, on rejette son affirmation et sa falsification. Pour comprendre le bouddhisme, il est nécessaire de se dépouiller de certains automatismes cérébraux qui sont propres au monde occidental.

Les écrits, le canon pali, les sutras, la poésie, les relations maitre à disciple ou de lama à disciple s’inscrivent dans une autre logique, originelle si j’ose dire. A défaut d’adopter une autre approche intellectuelle, le bouddhisme peut apparaitre comme étant hermétique, les écrits contradictoires et les enseignements confus. Le dernier ouvrage de Jean Pierre Schnetzler est une contribution sans précédent. {*style:<b>Chapitre 6 : LES LOGIQUES D’ORIENT ET D’OCCIDENT LE TÉTRALEMME ET LE TIERS EXCLU. . • Principe du tiers exclu. Plotin et la philosophie indienne. Retour au menu Textes & Articles Plotin et la philosophie indienne Dans sa Vie de Plotin Porphyre, nous rapporte de son maître qu’“Il arriva à posséder si bien la philosophie, qu’il tâcha de prendre une connaissance directe de celle qui se pratique chez les Perses, et de celle qui est en honneur chez les Indiens.”

Nous savons que c’est à cette fin que Plotin partit aux cotés de l’empereur Gordien en 242; était-ce pour combattre ces doctrines barbares que le philosophe se fit soldat ou était-ce parce qu’il voulait en savoir plus au sujet d’une pensée dont il avait peut-être déjà entendu parlé auprès de son propre maître Amonius Saccas? Certains ont en effet émis l’hypothèse selon laquelle Plotin, en partant avec l’armée de Gordien, aurait engagé une sorte de croisade philosophique contre la pensée barbare. Ce que Plotin allait chercher en Inde, il devait déjà en avoir une idée; en effet on a de bonnes raisons de penser qu’à cette époque, comme à bien d’autres, l’Orient était à la mode. Démocrite, les védas et la philosophie indienne. La philosophie indienne et la philosophie occidentale. QUAND UN PHILOSOPHE INDIEN CRITIQUE DESCARTES ET NOS DANGEREUX RÊVES DE LIBERTÉ ET D’ INDÉPENDANCE.

L'unité de la pensée indienne. Entretien avec Michel Hulin. Du cogito cartésien au néant japonais. Entretien avec Augustin Berque Sciences Humaines : La pensée japonaise traditionnelle, dites-vous, ne prédisposait pas à l'expérience du cogito cartésien. Pourquoi ? Augustin Berque : Les Japonais sont des êtres humains comme les autres, mais leur manière de «prédiquer» le je, c'est-à-dire de le saisir, est différente. Dans la société japonaise traditionnelle, une large panoplie de termes permettait de désigner une personne. On en comptait des dizaines qui ne sont pas exactement des pronoms personnels. Leur usage dépendait des circonstances, de l'interlocuteur, de sa position sociale, etc. Cette panoplie s'est sensiblement appauvrie, à partir de l'ère Meiji, au xixe siècle. C'est pourquoi l'expérience du cogito était difficilement concevable dans le Japon traditionnel.

Ce refus est-il encore prégnant dans la pensée japonaise aujourd'hui ? Oui. Propos recueillis par Sylvain Allemand Dans Procès ou Création. Dans Le Détour et l'Accès. Maya, finitude et angoisse du monde moderne. Voici un extrait d’un livre de Mircea Eliade, Mythes Rêves et mystères, tiré du chapitre ‘Symbolisme religieux et valorisation de l’angoisse’. Eliade se propose dans ce chapitre ‘de situer et d’étudier l’angoisse du monde moderne dans la perspective de l’histoire des religions’. Sa démarche est de se placer à l’extérieur de notre civilisation moderne et de l’appréhender depuis la perspective d’autres cultures et religions. Plus particulièrement, et c’est le passage qui nous intéressera ici, Eliade ébauche sous forme d’un dialogue imaginaire ce qu’un philosophe Indien aurait à dire de la découverte de la précarité et de la finitude de l’individu par certaines philosophies modernes et de l’angoisse qu’elle engendre inévitablement. Il est également intéressant de savoir comment a été valorisé le Néant dans les religions et les métaphysiques de l’lnde; le problème de l’Être et du Non-Être étant considéré à juste titre comme une spécialité de la pensée indienne. 1. 2.

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