Le piratage en France, surévalué par les ayants droit ? La Suisse explique pourquoi elle ne veut pas d'Hadopi - Actu PC INpact. Comment endiguer le téléchargement illicite en Suisse ? C’est pour répondre à cette question que le Conseil des États a chargé le Conseil fédéral de rédiger un rapport sur le téléchargement illégal. Celui-ci vient de rendre ses conclusions. C’est la douche froide pour les pays charmés par l’exemple de la Hadopi française : la Suisse juge inutile une adaptation législative. Pourquoi ? Retour sur l'historique de ce rapport. Alors que l’industrie de la Culture n’a de cesse de se plaindre d’une baisse des recettes, le Conseil des États avait chargé le 19 mars 2010 le Conseil fédéral d'examiner l'utilité de prendre des mesures contre les violations de droits d'auteur.
Ceux qui téléchargent, achètent (l)également Dans ses grandes lignes, le rapport conclut qu’un tiers des jeunes de plus de 15 ans télécharge gratuitement sur le net et qu’une majorité ne sait pas s’il s’agit d’offres légales ou non. Aucune étude ne permet d'avoir un bilan sur l'impact du piratage Transferts au sein des budgets. Hadopi : son inutilité et son archaïsme illustrés. Ce samedi 8 janvier 2011, cela fera très exactement un an jour pour jour que l'Hadopi a été installée par Frédéric Mitterrand. S'il est trop tôt pour faire un premier bilan de son action, puisque ses avertissements n'ont véritablement commencé à partir que ces dernières semaines, l'occasion nous est donnée de vérifier déjà son inutilité, et son archaïsme. Pensée au moment de la décision du Conseil constitutionnel qui avait censuré une première version de la riposte graduée en 2006, la loi Hadopi ne peut juridiquement et techniquement viser que les seuls réseaux P2P. Juridiquement, parce que le décret qui encadre la transmission des infractions constatées à l'Hadopi prévoit exclusivement le Peer-to-Peer comme moyen d'infraction.
Ce qui est le résultat d'une contrainte technique. Tout l'arsenal de la riposte graduée repose en effet sur la collecte d'adresses IP par une société privée, TMG. Chère Hadopi…. (ou comment aider la France à conserver son triple A en réduisant facilement sa dette de 80 000 euros) — Blogo-Numericus. Chère Hadopi, je viens d’apprendre que tu cherchais à « identifier et analyser en profondeur les freins et les leviers de la consommation licite de biens culturels en ligne » et que, pour ce faire, tu étais prête à débourser jusqu’à 80 000 euros. Franchement, très chère Hadopi, est-ce bien sérieux ? Au moment où les marchés financiers font régner la terreur sur les Etats les plus puissants, est-ce bien sérieux, je te le demande, de contribuer à mettre ainsi en péril notre triple A en jetant par les fenêtres autant d’argent pour répondre à une question aussi simple ?
Mam’zelle Hadopi, consommatrice de produits culturels licites Car enfin, est-il vraiment besoin de déployer tout un appareillage compliqué d’enquête « qualitative » et « quantitative » pour découvrir ce que tout internaute français sait depuis longtemps. Ces « freins » de la « consommation licite de biens culturels en ligne », tu ne les connais vraiment pas ? 1. 2. 3. Allez, bisous, Tous ces délits jugés moins graves que le partage de la culture. Mardi, nous vous racontions l'histoire d'un adolescent suédois de 15 ans, dénoncé par sa directrice d'école convoqué au tribunal pour avoir partagé 24 films sur BitTorrent. Nous concluions notre article par cette interrogation et cette réflexion : A quel moment de l'histoire le rapport de nos sociétés à la culture a-t-il dérapé au point qu'aujourd'hui, un jeune de 15 ans puisse se retrouver jugé par un tribunal pour avoir téléchargé et partagé une vingtaine de films ?
Nous le disions récemment à propos du premier ministre britannique David Cameron, qui expliquait les émeutes par un "effondrement moral" de la société : il ne peut y avoir d'échelle morale respectable et donc respectée dans une société qui fait de l'échange d'œuvres culturelles un délit pénal aussi grave que le vol ou l'agression physique.Il est temps de remettre sur la table la hiérarchie des crimes et des délits, pour redonner de la légitimité aux pouvoirs policiers et judiciaires.