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Guerre des Monnaies

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LA GUERRE DES MONNAIES (DOLLAR contre YUAN) Q’est-ce que la monnaie ? Qu’est-ce que le dollar, l’euro, le yuan, et les autres monnaies en circulation de par le monde ? Ces devises servent aussi bien aux échanges quotidiens dans les magasins, que, sous d’autres formes, à la spéculation boursière et au commerce international dans une économie capitaliste incontrôlée et anarchique. Incontrôlée, disions-nous, car les capitalistes financiers qui sévissent sur les bourses du monde ; de Wall Street à la City de Londres, en passant par Paris, Francfort et Shanghai ; gonflent la masse monétaire représentant les marchandises, les biens et les services produits dans les économies nationales, et ils surmultiplient ainsi de façon tout à fait factice le capital disponible sur les marchés boursiers, engendrant ce que les économistes appellent des « bulles financières ».

Revenons à la question posée en début d’article. Bref, un nouvel acteur économique s’est pointé sur la scène industrielle et commerciale mondiale. Www.medelu.org/IMG/pdf/Dans_l_oeil_du_cyclone.pdf. Dans l’œil du cyclone : la crise de la dette dans l’Union européenne. Dans cet entretien qu’il donne au Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) , Eric Toussaint (président du Cadtm Belgique et membre de la Commission présidentielle d’audit intégral de la dette de l’Equateur) livre une analyse pointue, pédagogique et très documentée de la situation économique des pays membres de la zone euro face à la crise de la dette souveraine. Il montre notamment comment les banques et les investisseurs institutionnels ( assurances, fonds de pension, etc.) ont, depuis la crise financière de 2008 et le renflouement du secteur bancaire par les Etats, largement contribué à jeter la Grèce dans le piège de l’endettement insoutenable.

Et ce, pour de pures raisons spéculatives. De même, il décortique comment la Banque centrale européenne (BCE) se met au service des intérêts des banques privées en rachetant les titres des Etats en difficulté, non pas à ces derniers, mais à ces mêmes banques privées sur le marché secondaire. Mémoire des luttes. GEAB N°54 est disponible! Crise systémique globale : Automne 2011 – Budget/T-Bonds/Dollar, les trois crises américaines qui vont provoquer la Très Grande Panne du système économique, financier et monétaire mondial. George Soros : «La menace d'une guerre des monnaies se renforce» - POLITIQUE MONETAIRE.

Le plus gros détenteur de la dette américaine n'est plus la Chine, c'est... Madoff était finalement un petit joueur. Avec ses 50 ou 60 milliards de dollars détournés, il n'a pas exploité toutes les possibilités de la fameuse chaîne de Ponzi... Face au tandem Geithner-Bernanke, nos nouveaux Robert Redford et Paul Newman dans ce remake de « l'Arnaque », il faut dire que la concurrence est rude. Décortiquons cette fraude massive car le montage est d'une subtilité perverse et d'une perversité subtile. Commençons tout d'abord par un petit rappel : le Trésor américain et la Fed sont deux poches différentes du même argent... Que s'est-il passé en 2010 ? Le problème de ce tour de prestidigitation, ô combien impressionnant, est qu'il ne pourra plus être utilisé en 2011.

Mais alors, me direz-vous, si c'était aussi simple que cela, que fait la police ? LA GUERRE DES MONNAIES, PRELUDE AU PROTECTIONNISME GENERALISE, par Charles Sannat. Billet invité. Reprenons, la crise financière de 2008 a amené les états à coordonner leurs efforts autour de plans de relance volontaristes et à travers des organes de décision comme le G8 ou le G20. Cette belle coopération internationale a pris fin en 2010. L’unanimité a fait place au retour progressif des intérêts nationaux. Face aux déficits budgétaires et à l’augmentation faramineuse des dettes souveraines les Etats cherchent des solutions sous la pression des marchés, des agences de notation mais également sous la pression des flux d’investissement de plus en plus importants et rapides. Désormais à chaque Etat son objectif. L’euro a été conçu comme une monnaie d’échange au sein de la zone euro et non comme une arme économique pouvant être utilisée à l’égard des autres zones monétaires.

En réalité tous les pays partagent un même objectif, améliorer leur compétitivité en faisant baisser leur monnaie. Le crime silencieux de la dette publique. Mercredi 3 novembre 2010 3 03 /11 /Nov /2010 12:11 Et bien voilà les intérêts de la dette publique sont maintenant le premier poste budgétaire du pays, on dit merci monsieur Sarkozy. L'élève de Baladur a réussi à dépasser son maitre qui lui même avait laissé au pays une sacrée ardoise pour sauver le "franc fort". Et oui pour faire l'euro il en a fallut des sacrifices et pour le maintenir il faudra en faire de plus en plus. On apprend ainsi sur le site d'alternatives économiques que le budget de l'état a comme première dépense ses engagements financiers pour 46,9 milliards d'euros, contre 45.6 pour l'éducation nationale.

A ce rythme les intérêts de la dette publique ponctionneront bientôt, à eux seuls, la totalité de l'impôt sur le revenu. Un esclavage new-age est en train de se mettre en place où les citoyens français payeront de plus en plus des impôts, non pour le bien commun et l'intérêt publique, mais uniquement pour engraisser des rentiers. LA GUERRE CIVILE MONDIALE EST DÉCLARÉE PAR LA MONNAIE, par Pierre Sarton du Jonchay. Billet invité La monnaie déconnectée du réel La banque centrale des États-Unis va lancer sa seconde campagne de quantitative easing intensif que tout le monde traduit désormais par « planche à billet ». Avant la crise des subprimes et la faillite de Lehman Brothers, la planche à billet avait été déclarée hérétique par la sagesse politique, économique et financière. L’expérience avait montré que l’émission de signes monétaires par le système bancaire devait être réglée par le crédit et que le crédit devait être réglé par une anticipation réaliste de la valeur économique désirée et engagée.

L’alignement du crédit sur l’anticipation de la valeur réelle et de la monnaie sur le crédit était la clé de l’équilibre de la croissance économique entre les deux écueils de l’inflation et de la déflation. L’émission insuffisante de signes monétaires était identifiée comme déflationniste, c’est à dire facteur de contraction non désirée des anticipations économiques et de la production effective. La "guerre des monnaies" expliquée aux nuls. A l’approche du G20 qui s’ouvre jeudi, politiques et médias ne parlent que de cette « guerre ».

De quoi s’agit-il ? Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, la « redoute » ; Christine Lagarde juge qu’elle ne « sera pas résolue » lors du sommet du G20 qui s’ouvre jeudi à Séoul. Depuis quelques jours, on ne parle que de cette « guerre des monnaies » dont le G20 (les vingt pays qui représentent 90% de l’économie mondiale) serait le champ d’opérations. Mais de quoi parle-t-on ? Qu’appelle-t-on la « guerre des monnaies » ? Cette guerre-là n’est pas très nouvelle. La « guerre » est d’autant plus âpre qu’elle a lieu entre des pays déjà très exportateurs (Chine) et des pays affichant des déficits commerciaux importants (Etats-Unis, pays européens). Dans cette « guerre », les Européens ne vont pas vraiment vers la victoire : depuis juin, l’euro a grimpé de 13% par rapport au dollar et de 10% par rapport au yuan chinois. Que se passe-t-il, concrètement ? Que pourrait faire l’Europe ? Guerre des monnaies ? Oui, bien sûr.

La monnaie est une question économique très particulière, et ce parce que les monnaies entre elles représentent la relation gagnant/perdant par excellence. Quels qu’en soient leurs mérites, la dévaluation ou la réévaluation d’une devise particulière ne sont des stratégies gagnantes que si les autres devises sont perdantes. Tout le monde ne peut pas dévaluer simultanément. C’est une impossibilité logique et c’est donc politiquement absurde. La situation internationale est bien connue. Dans le monde où nous vivons, le dollar américain est la monnaie de réserve internationale.

Les Etats-Unis jouissent d’un privilège unique dont ne bénéficie aucun autre pays. Ce pays peut fabriquer de la monnaie à volonté dès lors qu’il estime que cela lui permet de résoudre un problème économique immédiat. Il est également bien connu que le dollar n’a cessé de se déprécier par rapport à d’autres devises depuis désormais un certain temps. Caveat emptor ! La guerre des monnaies: conversion du système de crédit en système monétaire. - SPARTACUS.

En septembre 2009 nous terminions notre article « OR et dollar les reliques de la barbarie capitaliste » par une citation de Marx , indiquant comment s'opère « une brusque conversion du système de crédit en système monétaire ».Cela fait déjà quelque temps, que le dollar en tant qu' équivalent général ou monnaie universelle est contesté du nord au sud. Mais pour le moment toutes les tentatives de liquider le dollar ont été déminées, y compris par la guerre comme en Irak(1). Quelques jours avant la réunion du G 20 ( le 11 novembre) la banque centrale américaine (FED) annonce le 3 novembre, qu' elle va de nouveau faire marcher la planche à billet(2. Le monde entier venait ainsi d' apprendre, que la FED allait émettre 600 milliards de dollars pour contenir une déflation menaçante, mais aussi pour déclencher une inflation spéculative(3 à l' échelle mondiale. Qui va devoir éponger, cette hausse des taux d'intérêts , des dettes contractées par les états?

Gérard Bad; 16 11 2010. Le Talk : Hubert Védrine, invité du Talk Orange-Le Figaro. L'ex-ministre PS des Affaires étrangères ne croit pas à un accord systématique avec la Chine. «La guerre des monnaies est en cours.» Le stade de la menace est donc déjà dépassé, pour Hubert Védrine, invité hier soir du «Talk Orange-Le Figaro». Alors que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui à Séoul pour le G20, le sommet des dirigeants des principaux pays riches et émergents, l'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères pointe les États-Unis «qui gèrent leur monnaie de façon économique, mais aussi politique, la Chine qui la gère de façon carrément politique et la zone euro qui la gère de façon, disons, idéaliste». «Et ces entités, dit-il, utilisent la baisse de valeur des monnaies pour favoriser les exportations.» Alors que la France hérite aujourd'hui de la présidence du G20, Hubert Védrine indique qu'elle proposera sans doute «la mise en place d'un système monétaire international».

Chômage et Monnaie » Editorial : La guerre des monnaies aura lieu. Lors de sa réunion des 2 et 3 Novembre, la FED a confirmé son opération QE2. De quoi s’agit-il ? A l’issue de sa réunion de Septembre, la FED avait déjà annoncé que la faiblesse de la conjoncture économique aux Etats-Unis pourrait l’amener, à partir de Novembre, à mettre de nouveau en œuvre des mesures « non conventionnelles », c’est-à-dire des mesures quantitatives d’injection de monnaie centrale (« quantitative easing »), puisque les taux d’intérêt sont à zéro et que la politique conventionnelle ne peut donc aller plus loin. La FED voulait ainsi rééditer sa campagne de 2009, et les analystes ont immédiatement trouvé un nom à son projet : QE2 (quantitative easing 2). L’annonce du 3 Novembre confirme l’injection de 75 milliards de dollars par mois pendant 8 mois, soit au total 600 milliards de dollars. Mais ce message a été reçu 5 sur 5 par les investisseurs financiers. Ces manœuvres induisent des tensions. L’Europe et la BCE peuvent-elles troubler le jeu ?

Pourquoi les pays émergents en veulent à la Fed. La banque centrale américaine va racheter d'ici la mi-2011 pour 600 milliards de dollars d'emprunts d'Etat, créant ainsi une masse monétaire équivalente sur les marchés internationaux. Quel est l'effet de la décision de la Fed sur les pays émergents ? La création monétaire américaine fait baisser le dollar par rapport à monnaie des économies émergentes, ce qui porte préjudice à leurs exportations. Sur ce point, les pays asiatiques sont particulièrement mal lotis : comme Pékin garde fermement le contrôle de son taux de changes, les devises des autres pays asiatiques s'apprécient plus que le yuan face au dollar, ce qui rend leurs exportations moins compétitives que les chinoises.

Par ailleurs, les matières premières en particulier peuvent flamber puisqu'elles jouent le rôle de valeur refuge contre la baisse du dollar, ce qui contribue à alimenter les pressions inflationnistes dans ces pays. Comment peuvent-ils se défendre ? Ils sont coincés. CE N’EST QU’UN DÉBUT… Billet invité. Rarement une décision de la Fed aura suscité dans le monde entier un tel tollé des gouvernements, ainsi qu’autant de réactions favorables des marchés en sens opposé.

Canal habituel de réaction du gouvernement chinois vers l’étranger, l’éditorial du China Daily a commenté l’annonce du plan de 600 milliards de dollars avec une sévérité inaccoutumée : « Il est irresponsable pour le pays ayant la principale monnaie de réserve mondiale de maintenir la devise notre argent, votre problème« , poursuivant « …il est injuste pour une économie riche de diluer ses dettes aux dépens de la stabilité de l’économie mondiale et de son système financier ». Alors que nous sommes à une semaine de l’ouverture du G20 de Séoul, qui promet d’être animé, Cui Tiankai, vice-ministre des Affaires étrangères et négociateur en chef de la préparation de celui-ci a déclaré que « les Etats-Unis nous doivent une explication ». Sous entendu : avant que le G20 ne commence. Entre Drucker et Figeac. D’ abord un mot sur la lutte : elle continue. Ne jouez pas votre petit journaliste. Ne commencez pas à vous faire des mines inspirées sur le reflux de la mobilisation, la victoire du gouvernement et tout ce saint frusquin des muscadins du pouvoir.

La mobilisation est intacte ! Dans les cœurs et les esprits elle s’est enracinée et élargie. Le six novembre : la manifestation. J’ai tellement de retard sur ce que je veux dire sur ce blog ! Pendant les jours où vous n’avez rien lu sur ce blog, j’ai vécu la préparation et le tournage de l’émission « Vivement dimanche » chez Drucker. La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Le simple fait de nous voir par million va leur mettre le bourdon. L’échec des démocrates aux élections intermédiaires des Etats-Unis est un désastre mondial. Les USA vont être engloutis par la masse de capitaux fictifs qu’ils ont engendrés et sur laquelle flotte de plus en plus en plus mal le vaisseau amiral du capitalisme mondial.

L’actualité de la crise: L’HEURE DES FUITES EN AVANT A SONNÉ. Billet invité Durant des mois et des mois – et même encore aujourd’hui – un déni généralisé a prévalu. Une attitude adoptée par tous ceux qui, dépassés par les événements ou dissimulant leur collusion, se sont ingéniés à ne pas reconnaître l’étendue et la profondeur des dégâts. Minimisant ceux-ci et se conduisant comme s’ils étaient en mesure d’y faire face.

Montant des opérations de diversion, comme l’ont été la traque des évadés fiscaux ou la lutte avortée contre les primes et les bonus des banquiers et traders. S’essayant à désigner des boucs émissaires. Usant de toutes les ficelles de la communication pour masquer l’inanité de leurs réponses à la crise. Tout cela n’a qu’un temps et ne va pas pouvoir être poursuivi sur le même mode. Aux Etats-Unis, la Fed se prépare à attiser le feu en remettant en marche la planche à billets, accentuant la chute du dollar. La vérité est que ni la Fed, ni Ben Bernanke son président, ne seront des chevaliers blancs.

Leur talent s’arrête là. L'économie mondiale menacée par une guerre des changes - Les Echos.fr. Dominique Strauss-Kahn redoute une guerre des monnaies et dit que le FMI fera tout pour l'éviter. Guerre des monnaies : la compétitivité... Faut-il craindre une guerre des monnaies? Dominique Strauss-Kahn redoute "une guerre des monnaies" Une guerre partie pour durer.