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Processus d'éviction volontaire

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Pour "aider" la Grèce, la pousser à la faillite, très logique. La pousser aussi vers la sortie, petit à petit...

L'économiste James Galbraith raconte les coulisses du plan B grec. Pierre Laurent : "La France a laissé l'Allemagne dicter toutes ses conditions" "La France n'a pas joué le rôle qu'elle devait jouer. Elle a pendant cinq mois laissé les Grecs seuls face au chantage des créanciers et de l'Allemagne, elle est rentrée très tardivement dans le débat, c'est vrai en jouant un rôle pour éviter le Grexit, mais en laissant l'Allemagne dicter toutes ses conditions", a affirmé Pierre Laurent, qui était l'invité ce matin de Christophe Bordet sur Sud Radio. "Ce qu'elle a fait au dernier moment montre que sa voix compte. Mais qu'elle l'utilise autrement pour peser dans le débat européen. (...)

Les Français doivent élever le ton face aux dirigeants allemands actuels et face à certains dirigeants des institutions européennes", a insisté le sénateur de Paris. Selon lui, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, "est un irresponsable qui depuis le début n'a jamais cherché aucun accord avec la Grèce et n'a qu'un objectif qui est l'expulsion de la Grèce de la zone euro. (...) C'est un homme dangereux", a affirmé le secrétaire national. Eric Toussaint : « La BCE a déstabilisé l’économie pour soumettre la Grèce aux exigences des créanciers »

Perte de souveraineté : la France doit cesser sa passivité. Au nom d’une construction européenne dogmatique, une entreprise de destruction de la démocratie est en marche depuis des années. La volonté exprimée par les peuples français et néerlandais par les référendums de 2005 a été bafouée par la signature du traité de Lisbonne. Les promesses faites lors de la campagne électorale de 2012 ont été ignorées devant les diktats de Bruxelles et de Berlin. Aujourd’hui, c’est le peuple grec qui subit de plein fouet, au nom de règles financières imposées hors de tout débat démocratique réellement contradictoire, une offensive d’une violence sans précédent pour faire admettre que les votes aux législatives ou lors du référendum n’ont pas de valeur.

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, ne déclarait-il pas sans vergogne, il y a peu, qu’il n’y a pas de vote démocratique contre les traités ratifiés. Il importe que cesse enfin la passivité, voire la complaisance, de la France vis-à-vis de ces dérives quasi totalitaires. Yanis Varoufakis sur l'Eurogroupe et sur sa démission. Interview de Yanis Varoufakis (traduit par mes soins) accordée à la revue Newstatesman avant que Tsakalotos et Tsipras ne partent à Bruxelles négocier avec les créanciers de la Grèce. Cette interview est édifiante et instructive à plusieurs égards. Elle montre le fonctionnement proprement insupportable de l'UE et de la Zone Euro, et elle révèle que Varoufakis avait un autre plan que la majorité du gouvernement pour affronter l'Hydre, ce qui l'a conduit à démissionner après le référendum. Harry Lambert: Alors comment vous sentez-vous? Yanis Varoufakis: Je me sens au dessus du monde - Je n'ai plus à vivre à travers un agenda de folie, qui est absolument inhumain, juste incroyable.

J'ai dormi deux heures par jour pendant cinq mois. Je suis aussi soulagé de ne plus avoir à subir cette incroyable pression de devoir négocier pour une position que je trouve difficile à défendre, même si je me suis arrangé pour forcer l'autre partie à acquiescer, si vous voyez ce que je veux dire. HL: Et Merkel?

Un accord vraiment ?

Grèce: l'Eurogroupe se réunit dans un climat de méfiance. "Nous allons avoir des négociations extrêmement difficiles". En ces termes le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a défini la mission de l'Eurogroupe qui se réunit ce samedi après-midi à Bruxelles. Une mise en garde qui refroidit partiellement les espoirs d'un accord entre la Grèce et ses créanciers, suscités par les nouvelles propositions du gouvernement d'Alexis Tsipras.

Connu pour être partisan d'une ligne très dure vis-à-vis d'Athènes, Wolfgang Schäuble a en effet expliqué estimer que les propositions de réforme avancées par Athènes pour demander un nouveau plan de renflouement "sont loin d'être suffisantes", avant d'ajouter: "Nous ne pouvons pas avoir confiance dans des promesses".

Le conservateur allemand a mis en cause la responsabilité du gouvernement grec de gauche radicale, arrivé au pouvoir en janvier. Dijsselbloem aussi sceptique L'expression de méfiance du ministre allemand faisait écho à celles d'autres membres de l'Eurogroupe. Grèce : de l’absurde au tragique - NPA - Comité de l'Ariège. Il faut s’opposer à ceux qui mènent la Grèce et la gauche grecque à la capitulation. Nous publions ici un texte de Stathis Kouvélakis initialement paru sur le site états-unien Jacobin. Stathis Kouvélakis est membre du comité central de Syriza, et enseigne la théorie politique à King’s College (Londres). Quiconque vit actuellement, ou se contente de suivre, les derniers développements en Grèce ne comprend que trop bien le sens d’expressions telles que « moments critiques », « climat de tension », « rupture dramatique », ou encore « situation-limite ».

Compte tenu des événements qui se déroulent depuis lundi, un nouveau mot devra être ajouté à la liste : l’« absurde ». Le terme peut paraître étrange, ou exagéré. Mais comment caractériser autrement le renversement total du sens d’un événement aussi extraordinaire que le référendum du 5 juillet, quelques heures seulement après sa conclusion, par ceux-là même qui l’avaient initié ? Reste que le référendum a bien eu lieu. Grèce : À qui profite la crise ? - NPA - Comité de l'Ariège. Selon Éric Toussaint, les pre­miers à trouver de l’intérêt dans la crise grecque, ce sont les institutions européen­nes elles-­mêmes. « Telles qu’elles sont composées actuellement, avec des orientations néolibérales évi­dentes, c’est clair qu’elles ont intérêt à démontrer à l’opinion qu’on ne peut pas rompre avec les politiques d’austérité... » Comme un mes­sage à faire passer à d’autres États membres, comme l’Italie ou l’Espagne. « Oui, et même aux Belges et aux Allemands, même si on ne vit pas la crise avec la même acuité que les Grecs », ajoute le président du CADTM.

Mais ce n’est pas tout. On sait que la crise grecque se déroule aussi sur fond de privatisations en série. « On a bradé les prix, rap­pelle Éric Toussaint. Tsipras a fait des concessions importantes, comme accepter la poursuite de la privatisation du port du Pirée, acheté par les Chinois à un prix in­téressant. Le malheur des uns... Qui pèse le plus sur les décisions dans la crise grecque ? Interview : Pascale Serret Non. Grèce: le projet d'accord durcit encore les réformes exigées. Grèce : le gouvernement Tsipras a-t-il vraiment refusé de réformer ? Un des arguments les plus fréquemment utilisés ces derniers jours pour justifier la violence avec laquelle la Grèce et son gouvernement sont traités par les créanciers européens est l'incapacité du gouvernement d'Alexis Tsipras à réformer.

La charge a été menée notamment par l'ancien premier ministre belge, le libéral flamand Guy Verhofstadt en réponse au discours du premier ministre hellénique le jeudi 8 juillet. L'arrestation de Leonidas Bobolas Qu'en est-il exactement ? Evidemment, il y a loin de l'ambitieux programme de Syriza à ce qui a été fait sur le terrain. Affirmer que rien n'a été fait n'est cependant pas vrai. Des mesures contre l'évasion fiscale Une action symbolique ? Le long travail préalable Mais le gouvernement grec doit repartir de zéro dans des conditions difficiles. Quelques fruits Ces nouvelles méthodes commencent cependant à porter leurs fruits. Inspections du travail renouvelées La tentative de numérisation des paiements La responsabilité des créanciers.

Gardez la Grèce dans l'Union Européenne et dans la zone Euro #GreeceIN. No Grexit. Paul de Grauwe: «Le Grexit peut se produire dans la catastrophe» Grèce : refuser le coup d'État financier de la BCE -- Jean-Luc MELENCHON. Grèce : la BCE lance un coup d'Etat financier. Un insider raconte : comment l'Europe a étranglé la Grèce - NPA - Comité de l'Ariège. ARTICLE MEDIAPART07 juillet 2015 | Par christian salmonQuelques jours avant le référendum, un conseiller important du gouvernement grec, au cœur des négociations avec Bruxelles, a reçu Mediapart. Il raconte les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce.

Il détaille surtout la stratégie d’étouffement mise en place méthodiquement par l’Eurogroupe et l’asphyxie financière qui a détruit l’économie grecque. Voici le texte de cet entretien au long cours. Athènes, de notre envoyé spécial.- Quelques jours avant le référendum, un conseiller du gouvernement a reçu plusieurs journalistes français, dont Christian Salmon pour Mediapart (lire notre boîte noire). Il leur a raconté les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce. Notre interlocuteur était durant tout ce temps au cœur de la machine ministérielle en charge des négociations avec l’Union européenne. Un insider raconte: comment l'Europe a étranglé la Grèce.

La BCE pousse la Grèce vers la sortie de la zone euro. Grèce : pourquoi tant de haine ? VIDÉO. Mélenchon : « L’Eurogroupe veut étrangler la Grèce » A-t-on vraiment aidé les Grecs. Quelle impudence, ces Grecs ! Venir faire les poches de leurs créanciers, alors qu’aucun pays n’a reçu autant d’aide internationale rapporté à sa taille ! Ce discours, qui justifie la résistance aux demandes du nouveau gouvernement grec d’alléger le poids de la dette hellénique, semble à première vue justifié : depuis mai 2010, la Grèce a reçu 227 milliards d’euros de prêts internationaux, l’équivalent de son produit intérieur brut (PIB) de 2010. 197 milliards ont été prêtés par les pays de la zone euro, d’abord sous forme de prêts bilatéraux, puis à travers le Fonds européen de stabilité financière.

Le Fonds monétaire international (FMI) a apporté de 30 milliards (nets des remboursements déjà effectués). La Grèce a également bénéficié d’une décote de moitié sur les titres de dette publique détenus par les créanciers privés, soit un allégement de près de 100 milliards. Le regard change quand on examine à quoi a servi cette « aide » considérable.