Afrique australe : propagation du choléra au 23 janvier 2009. Pourquoi l'Afrique grossit - Ange Kongo Kondé. Critère de beauté, malbouffe ou évolution des modes de vie...l'Afrique grossit.© AFP Modification des habitudes alimentaires, urbanisation, malbouffe...
L’obésité gagne du terrain sur le continent. Les médecins tirent la sonnette d’alarme, car les risques sont loin d’être négligeables. Thiep bou dien, alloco, ndolè, sauce à la graine de palme… En Afrique subsaharienne, on mange gras et on aime ça. Le traditionnel « Bonjour, tu sembles en pleine forme ! En Mauritanie, au Niger ou dans le nord du Mali, les jeunes filles en âge de se marier sont gavées pour être plus rondes, donc plus belles, afin d’attirer un bon parti. Problèmes respiratoires Pour les médecins, il est temps de tirer la sonnette d’alarme. . « Aujourd’hui, huit personnes sur dix qui présentent des problèmes de tension artérielle ou d’insuffisance cardiaque ont un poids supérieur à la normale. Actions de sensibilisation Pas assez de sport Obésité : les femmes sont les plus touchées (cliquer pour agrandir )
Choléra : les Sud-Africains redoutent l’épidémie venue du Nord. Le Zimbabwe continue de traverser une situation désastreuse : crise alimentaire, économie effondrée, 80% de chômeurs et le choléra qui a fait près de 800 morts depuis le mois d'août, selon les agences de l’ONU.
Le président Mugabe a cependant affirmé, jeudi matin, que l'épidémie était maintenant stoppée, grâce à l'aide venue de l'extérieur. Pourtant, Harare a refusé l’entrée d’une mission d’aide sanitaire française. Les déclarations du président zimbabwéen sont contredites par les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et par les Nations unies qui parlent d’au moins 16 000 cas suspects et de 60 000 personnes qui sont menacées de contracter la maladie si rien n'est fait rapidement. Face à l’afflux constant de malades et de réfugiés, le gouvernement de la province sud-africaine du Limpopo a déclaré une « zone de catastrophe ». L'Afrique du Sud a déclaré «zone de catastrophe» sa région nord, frontalière avec le Zimbabwe, touchée par le choléra.
L'Afrique est le continent ivre? Comment Time Magazine ignoré les données. A Time.com article recently claimed that “Africa has a drinking problem”.
Do Africans drink too much? Data shows that the drinking habits of Africa’s 55 countries are extremely varied. And the majority of Africans don’t drink at all. Researched by Kate Wilkinson Is Africa the drunk continent? But how true is the claim that “Africa” has an alcohol problem and can the claim really be applied to a continent and 55 states with varied drinking patterns? The article, published on Time.com, cites the World Health Organisation’s 2011 Global Status Report on Alcohol and Health. How much does Africa drink? The WHO measures per capita alcohol consumption in litres of pure alcohol and includes people aged 15 years or older. According to the WHO data, the world’s per capita alcohol consumption is 6.13 litres per year. Kenya and South Africa’s drinking patterns. Phelophepa : des trains médicalisés sillonnent l’Afrique du Sud pour soigner les plus démunis.
Un train médicalisé traverse l’Afrique du Sud depuis 1994 pour soigner les patients défavorisés.
Véritable clinique sur rails, le « Phelophepa » permet de lutter contre les déserts médicaux du pays qui compte seulement 1 médecin pour 5000 habitants. Depuis 2012, un deuxième train sillonne les régions reculées de la nation arc-en-ciel. Surnommés « trains de l’espoir », ces hôpitaux roulants ont accueilli plus de 5,5 millions de personnes. 5,5 millions de personnes soignées © Des trains pas comme les autres Combinaison de mots en langues Sotho et Tswana, « Phelophepa » signifie « bonne santé ». Financés aux deux tiers par la fondation de l’entreprise ferroviaire Transnet, les Phelophepas sillonnent 9 mois de l’année, de janvier à septembre, le territoire de la nation arc-en-ciel jusqu’en ses provinces les plus reculées. 68.000 ordonnances A bord de chaque train s’affairent 20 médecins épaulés par une quarantaine d’étudiants en médecine et d’élèves infirmières.
Des soins quasi-gratuits.