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Paysages de la Bretagne

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Site internet L'évolution du paysage en Bretagne. L’organisation spatiale de l’habitat en Bretagne est caractérisée par un habitat dispersé sous forme de hameaux de 3-4 foyers, à l’origine des petites fermes mais dont beaucoup désormais sont soit à l’abandon, soit fusionnées en une grande exploitation agricole, soit reconverties à des fins résidentielles.

Site internet L'évolution du paysage en Bretagne

Ces nombreux hameaux dépendent de villages eux même bien répartis sur toute la région, dont les quelques dizaines de maisons mitoyennes regroupent autour d’une ou deux rues les services de proximité : école, mairie, église, commerces. Les villes, qui offrent les services de niveau supérieur (lycée, préfecture, hôpital…), sont implantées sur des sites plus spécifiques : sites portuaires, sites de ria, bord de fleuve. Ceci explique une armature urbaine régionale très particulière pour la péninsule bretonne, avec un cercle urbain dense sur les côtes et un centre peu peuplé, à l’exception notable de Rennes qui bénéficie d’une situation de tête de pont vers Paris.

Site internet L'évolution du paysage en Bretagne - Accueil. Le contexte breton. Un paysage rural de plus en plus artificiel. Bien que cela ne soit pas systématique, dans les pays de bocage l’habitat est souvent dispersé.

Un paysage rural de plus en plus artificiel

En Bretagne, c’est d’autant plus remarquable qu’il s’agit d’un territoire majoritairement agricole. Que l’on considère des gros hameaux, des groupements petits (6 à 10 maisons) ou élémentaires (2 à 5 maisons) ou plus rarement des maisons isolées, l’habitat dans le paysage est généralement en position d’abri, à mi-pente et dos au vent. Jusque dans les années 1950, parler d’habitat isolé revenait à s’intéresser souvent à de petits groupes de trois ou quatre familles. Cela se traduisait par un habitat dense regroupé dans des hameaux épars. Lui-même à l’origine d’un réseau fourni de chemins ruraux qui servaient à relier les habitations aux champs mais aussi les hameaux entre eux ou au bourg. Après la Seconde Guerre mondiale, la campagne peuplée jusqu’alors par les agriculteurs mais aussi les instituteurs, les artisans, le curé s’est dévitalisée. 1 500 parcs d’activités aujourd’hui.

La diversité des paysages bretons. Paysage de bocage dense sur collines Dans des reliefs de crêtes de grès ou de massifs granitiques aux vallées encaissées, les sols pauvres ont favorisé le maintien d’un bocage dense et de surfaces en herbe.

La diversité des paysages bretons

La morphologie agraire est constituée de petites parcelles de prairies encloses d’un réseau de haies, souvent doublé d’un réseau de chemins. Ce paysage de bocage et collines est perçu comme le plus représentatif de l’Argoat, mais le vieillissement des haies hypothèque son devenir et son potentiel (paysage, maintien des sols, biodiversité, ressource bois, etc.). Paysage de bocage à maille élargie En marge des massifs au bocage dense, les plateaux aux vallées encaissées présentent également un réseau bocager important, mais qui a davantage été remanié par des agrandissements de parcelles et le développement des cultures fourragères. Paysage cultivé à ragosses Paysage cultivé avec talus Paysage de cultures légumières Paysage boisé et de bosquets Paysage de zones humides d’eau douce.

Les paysages de Bretagne.