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DU TROC POUR DE L'EAU EN ARGENTINE. A Buenos Aires, les villas miserias, ces quartiers spontanés en marge de la grande métropole Argentine, vivent des expériences inédites qui permettent à ces communautés démunies d'avoir aussi accès à une eau de qualité.

DU TROC POUR DE L'EAU EN ARGENTINE

Il faut comprendre que ces banlieues résidentielles pauvres se sont développées en dehors de toute planification urbaine et ont devancé les infrastructures normalement associées au développement des villes. Les conséquences de cette croissance anarchique sont dramatiques même si elles sont caractéristiques des banlieues des mégalopoles des pays du Sud : branchements clandestins au réseau de distribution d'eau, réseaux internes aux quartiers qui se développent, alimentation via des puits contaminés, assainissement déficient voire inexistant,... Atlas environnemental de Buenos Aires - Urbanisation.

Buenos Aires : la « Villa 31 », Quelle durabilité du système de gestion des déchets actuel ? La fragmentation : émergence d'une notion. Le développement durable, approches géographiques. Comme la majorité des grandes villes du monde, Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, est confrontée à la gestion problématique des déchets produits par les 13 millions d'habitants du Grand Buenos Aires : les 3 millions d'habitants de la capitale fédérale, ou ville-centre, et les 10 millions d'habitants vivant dans les 24 municipalités de la banlieue (ou conurbano, INDEC, 2005).

Le développement durable, approches géographiques

Le débordement de ses décharges contrôlées, situées dans les zones les plus pauvres de la métropole, soulève des problèmes sanitaires et environnementaux. Le pays est un modèle du développement économique néo-libéral en Amérique Latine jusqu'en 1998. Pourtant il bascule dans une crise sans précédents, à son paroxysme en 2001. Comme pour ses homologues latino-américaines, la ville-centre est alors investie par les plus pauvres qui trient et revendent informellement les déchets pour survivre. Terrain d'étude et localisations Buenos Aires face à ses déchets : deux crises pour une exception rudologique [2] Album 6 « Galerie 16 « » Argentine – Chili PHOTONS CAPTIFS – Photos Nature Paysages Reportages. Argentine : Le pays où tout le monde habite en ville. Argentine / / Amérique du sud Agissant comme de véritables aimants, les métropoles argentines abritent déjà 92% de la population du pays, bien plus qu’aux États-Unis ou en France.

Argentine : Le pays où tout le monde habite en ville

Une tendance qui s’accentue et oblige à chercher des modèles durables de développement urbain pour digérer le flux constant de nouveaux arrivants. Si la concentration de la population dans les villes est un phénomène mondial bien connu, l’Argentine fait toutefois figure de « référence » dans le domaine, avec plus de 9 habitants sur 10 vivant dans des centres urbains (92%). C’est plus que dans des pays où la densité démographique est largement supérieure : ils ne sont que 85% en France, 82% aux États-Unis, et à peine 74% en Allemagne. Dans son dernier rapport, l’ONU révèle non seulement que la barre des 7 milliards d’humains est atteinte, mais aussi qu’un habitant de la planète sur deux est citadin. Rue de Buenos Aires. © Alex E. Ministerio del Interior – República Argentina. Patrimoine culturel et croissance urbaine durable. La ville de Mendoza présente un bien patrimonial original constitué par l’association de quatre éléments: une trame viaire, un système de canaux d’irrigation qui se développe parallèlement à cette trame, des trottoirs et des arbres alignés sur ceux ci.

Patrimoine culturel et croissance urbaine durable

Cette articulation de rues, canaux d’irrigation, arbres et trottoirs constituent le modèle de base à partir duquel s’est développé le principal centre urbain de l’oasis fluviale nord de la province de Mendoza, dans le centre-ouest de l’Argentine (carte 1). Carte 1 - Province de Mendoza et ses oasis du centre-ouest de l’Argentine Source : E.M. Ce système est bien consolidé dans les zones centrales et péricentrales de la ville et se reproduit de façon plus hétérogène sur les périphéries. Les canaux font partie d’un système d’irrigation-drainage élaboré par les Indiens Huarpes avant l’arrivée des Espagnols à partir des eaux du fleuve Mendoza.

Photo 1 - Rue Montevideo à Mendoza Source : E.M. Vers un développement responsable et durable des villes d’Amérique Latine. Les quartiers enclos à Buenos Aires : la ville privatisée ? 1Depuis le début des années 1990, la région métropolitaine de Buenos Aires a été le théâtre d'importantes mutations urbaines.

Les quartiers enclos à Buenos Aires : la ville privatisée ?

Avec ses 12 millions d'habitants, Buenos Aires est la capitale hypertrophiée d'un pays qui a été le “bon élève” du FMI et de la Banque mondiale pendant toutes les années 1990 et a connu, outre une vigoureuse croissance économique, un véritable changement de paradigme socio-économique, amorcé en fait dès la dictature militaire (1976-1983). En effet, l'économie et la société, dans le modèle de développement qui prévalait jusque-là étaient très encadrées par l'État, à travers de grandes entreprises publiques et d'importants syndicats qui géraient pour leurs membres aussi bien les caisses de sécurité sociales que des complexes balnéaires. 2Parallèlement à ces mutations socio-économiques, le paysage urbain a évolué. Une utopie de l'ordre et de la fermeture : « quartiers privés » et « countries » à Buenos Aires.

Le phénomène de l’ensemble résidentiel « enclos » n’est guère nouveau en Argentine, pas plus que dans la plupart des pays d’Amérique latine ou d’Asie qui ont subi une influence anglo-saxonne à la fin du xixe siècle et dans la première moitié du xxe.

Une utopie de l'ordre et de la fermeture : « quartiers privés » et « countries » à Buenos Aires

Leur développement s’inscrit néanmoins dans une histoire particulière, dont la principale conséquence porte sur le rôle qu’ils jouent dans l’apparition de nouveaux modèles d’urbanité en périphérie de Buenos Aires. Si leur présence dans le paysage de la banlieue n’est devenue massive qu’à partir du milieu des années 1990, ils sont présents depuis plusieurs décennies déjà sous la forme du country club, héritage des Anglais. Le chemin de fer, puis l’automobile, ont contribué à consolider et à démocratiser cet engouement pour la résidence secondaire périurbaine. Buenos Aires, métropolisation et nouvel ordre politique. Notes Université Paris-VIII, CRAG-CREDAL (Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique latine), Paris-III.

Buenos Aires, métropolisation et nouvel ordre politique

Je remercie Edouardo Passalacqua, à qui cet article doit beaucoup. Argentine, Buenos Aires.