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"l'hiver chilien"

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Quand le mythe néolibéral chilien vacille, par Camila Vallejo. Le mythe du modèle chilien — fondé sur une croissance économique durable, une baisse de la pauvreté et des institutions stables — s’est brisé lorsque nous, étudiants, sommes descendus dans la rue pour exiger des réformes structurelles dans l’éducation. Si un constat rassemble tous ceux qui ont participé au mouvement, c’est le suivant : notre pays n’était pas préparé pour affronter l’une des mobilisations les plus importantes de notre histoire récente. D’emblée, le consensus tacite selon lequel nous disposions d’une éducation inclusive favorisant la mobilité sociale — une idée fondamentale en régime néolibéral — s’est effondré.

Pendant très longtemps, le système éducatif chilien, jugé « moderne », a été montré en exemple : il permettait, disait-on, de toucher de plus en plus de gens, sans perdre en qualité, de sorte que la majorité de la population pouvait espérer, grâce à lui, améliorer ses revenus. Mais il y a une limite à tout, et les faits parlent d’eux-mêmes. CGT CHU Toulouse » Blog Archive » Au Chili, grève générale très largement suivie. Santiago du Chili, correspondance. Le pays vient de vivre deux jours de grève générale, à l’appel du premier syndicat des travailleurs. Une mobilisation soutenue par des fonctionnaires, les communistes, l’opposition de centre gauche et les étudiants.

Certains analystes parlent d’un « printemps chilien », voire d’un « Mai 68 chilien ». L’effervescence sociale qui secoue actuellement le Chili est en tout cas le mouvement de protestation le plus fort depuis la fin de la dictature, il y a vingt et un ans. Mercredi et jeudi, un nouvel épisode de cette contestation, qui fait chuter la popularité du président Sebastian Pinera, a eu lieu. À l’appel de la Centrale unitaire des travailleurs, CUT – premier syndicat de travailleurs du pays –, la grève générale a été décrétée pour deux jours. Dès mardi soir, étudiants, professeurs et travailleurs se sont donc réunis sur les places pour des «caceroleos» (concerts de casseroles), un mode de contestation qui avait cours sous la dictature (1973-1989).

Brèves du désordre - Commémoration au Chili : 40 blessés et 280 arrestations AFP, 12 septembre 2011 à 11h06 Une adolescente blessée par balle, 40 policiers blessés et 280 personnes interpellées au Chili : tel est le bilan des troubles entre jeunes et forces de l’ordre ce week-end en marge de la commémoration du putsch d’Augusto Pinochet contre Salvador Allende. « Nous avons eu une nuit agitée, des barricades (parfois incendiées) et des barrages ont été installés à plus de 350 endroits différents », a déclaré à la presse le vice-ministre de l’Intérieur, Rodrigo Ubilla, qui a attribué ces violences à des « anarchistes organisés qui agressent les policiers ». Les troubles ont débuté dimanche et ont culminé dans la nuit de dimanche à lundi après une grande manifestation pacifique à Santiago commémorant le 38e anniversaire du coup d’État de Pinochet contre le gouvernement du socialiste de Salvador Allende le 11 septembre 1973. CHILI • La contestation étudiante a trouvé son leader.

Issu d’une bonne famille, étudiant à l’Université catholique, Giorgio Jackson n’a rien d’un révolutionnaire. Pourtant, à 24 ans, c’est en partie sur lui que repose l’actuel mouvement étudiant. Portrait. Dimanche 7 août, dans l’avion qui le ramenait d’Antofagasta, dans le nord du Chili, Giorgio Jackson, 24 ans, était loin de se douter de ce qui l’attendait. Dans tout le pays, le fracas des casseroles [en signe de solidarité, des milliers de Chiliens ont frappé sur des casseroles] a certes redonné du souffle au mouvement étudiant. Mais, derrière l’euphorie, il y a des étudiants en grève de la faim, des lycéens dont l’année scolaire est presque perdue et le déclenchement d’une spirale de violence entre jeunes et forces de l’ordre. Ce jour-là, il rejoint la manifestation étudiante, défilant très sérieusement aux côtés de Camila Vallejo et de Camilo Ballesteros, les deux autres leaders de la contestation étudiante. L’éducation gratuite Ce dimanche 3 juillet, il fait froid à Santiago.

$hili: Transcender la dictature. Manuel Gutiérrez Reinoso, assassiné par la police à Santiago Info sur les 48h de grève générale au Chili (en anglais) Dans la nuit du 25 au 26 août, dans le quartier de Jaime Eyzaguirre où Manuel Gutiérrez Reinoso a été assassiné par la police, ses proches et ses amis ont organisé une cérémonie à sa mémoire et ont défilé dans les rues de la communauté Macul. Des rassemblements et des marches ont eu lieu dans différentes villes du Chili, mais aussi à Buenos Aires en Argentine. Sur l’avenue Alameda dans le centre de Santiago, la police a fait usage de violence après 19h; des canons à eau et des gaz lacrymos ont été utilisés pour disperser la manifestation de plus de 200 personnes. Cinq manifestants ont été arrêtés et les personnes solidaires ont répondu en montant des barricades et en s’affrontant avec les forces répressives. Le nombre total d’interpellations dans tout le Chili pendant la grève générale de 48h (24-25 août) est de 1,394. Sources: 1, 2, 3, 4, 5, 6.

En finir (vraiment) avec l’ère Pinochet. Par Victor de la Fuente Des centaines de milliers de personnes dans les rues des grandes villes du pays [1] et ce depuis plusieurs mois; un maire, celui de Santiago, qui suggère de faire appel à l’armée pour éviter que la commémoration du 11 septembre 1973 (date du coup d’Etat contre le président Salvador Allende) ne fasse l’objet de débordements: le Chili vit une période inédite.

Jamais, depuis la fin de la dictature, en 1990, le pays n’avait connu d’aussi importantes mobilisations. Jamais, depuis 1956, un gouvernement démocratique n’avait fait face à une telle contestation populaire. A l’origine de ce mouvement, les étudiants ont placé le gouvernement de M. Sebastián Piñera (droite) dans une position délicate: sa cote de popularité – 26% – fait d’ores et déjà de lui le président le moins populaire depuis le retour à la démocratie. Cette longue bande de terre qui longe l’océan Pacifique était pourtant le dernier pays de la région où l’on attendait une telle effervescence. Constitution. Au Chili, le gouvernement Piñera demeure sous la pression des étudiants.

Le Monde | • Mis à jour le | Par Christine Legrand Après quatre heures de réunion, samedi 3 septembre à Santiago, entre le président chilien, Sebastian Piñera, et les étudiants, ceux-ci annonceront en début de semaine s'ils acceptent de fixer un agenda de travail avec le gouvernement ou s'ils poursuivent leurs mobilisations massives qui secouent le Chili depuis près de quatre mois. "Cela a été une instance de dialogue qui a permis aux deux parties d'exposer clairement leurs positions avec la volonté d'avancer", a déclaré Camila Vallejo, porte-parole de la Confédération nationale des étudiants du Chili (Confech), à la sortie du palais présidentiel.

"Cela ne signifie pas que nous arrêtons notre mouvement", a toutefois précisé la charismatique dirigeante de la révolte étudiante, indiquant que la Confech évaluera la situation lors d'une assemblée générale, lundi 5 septembre. Les étudiants réclament une éducation publique, gratuite et de qualité. M. L'"indignada" de Santiago. Camila Vallejo Dowling. Camila Vallejo, l'étudiante sexy qui tient tête au président chilien. On n'en parle pas trop de ce côté-ci de l'Atlantique, mais le Chili est actuellement à feu et à sang depuis qu'un vaste mouvement de contestation populaire s'est lancé il y a maintenant 3 mois.

Des manifestants à Santiago, le 25 août 2011 (CHINE NOUVELLE/SIPA) La semaine dernière, le conflit s'est un peu plus tendu : une grève générale de 48 heures a été votée, et de nombreux heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, causant la mort d'un adolescent de 14 ans. Comme souvent, ce sont les étudiants qui ont permis au conflit de prendre de l'ampleur : à la base, il réclamaient au président de droite une augmentation du budget des universités.

Rapidement, leur mouvement s'est durci pour s'étendre à des revendications plus globales (rénovation de la Constitution, instauration de référendums populaires, etc.). Camila Vallejo, le 18 août 2011 (Roberto Candia/AP/SIPA) Voici par exemple un court message adressé à ses détracteurs sur Youtube : Blog traduit de Camila Vallejo.

Camila Vallejo : A 23 ans, elle est à la tête du mouvement étudiant chilien. Un petit air de Catherine Zeta-Jones, une voix douce et une volonté ferme. Au Chili, ce petit bout de femme ne laisse pas indifférent. Si bien que certains lui prédisent, dans quelques années, la présidence du pays. Après trois mois de lutte intensive, elle s'apprête à rencontrer mardi, celui à qui elle pose des revendications : Sébastian Pinera. Portrait. Elue fin 2010 à la présidence de la plus grande fédération étudiante du chili (la fech), elle prend la tête du mouvement qui réclame "une éducation libre, gratuite et digne". Malgré eux, les étudiants chiliens ont hérité du système d'enseignement de Pinochet qui favorise les inégalités sociales.

Ses trois principaux atouts sont : sa beauté naturelle, son éloquence et sa connaissance de la politique. La jeune femme a des admirateurs et ils sont nombreux. Camila a jugé positive la proposition du président mais ne met pas entre parenthèses la lutte étudiante pour autant. Pour en savoir plus : www.camilapresidenta.blogspot.com www.fech.cl. Camila Vallejo : Chili : l'étudiante qui fait trembler le gouvernement - Monde.

Camila Vallejo. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Camila Antonia Amaranta Vallejo Dowling (Santiago du Chili, 28 avril 1988) est une étudiante et militante politique chilienne, militante des Jeunesses communistes du Chili, l'association de jeunesse du Parti communiste du Chili. Camila Vallejo a occupé la présidence de la Fédération des Étudiants des Universités du Chili (FECh) durant un an, la deuxième femme à occuper cette position après Marisol Prado, qui fut présidente de 1997 à 1998[3]. Elle s'est présentée pour un second mandat en décembre 2011 mais a été battue par Gabriel Boric le 7 décembre 2011. À cette date, elle est devenue vice-présidente de la FECh [4] Elle a pris de l'importance sur les scènes nationale et internationale[5] comme l'un des principaux dirigeants du mouvement étudiant[6] qui a organisé de grandes mobilisations et protestations au Chili depuis juin 2011.

Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Movilización estudiantil en Chile de 2006. La movilización estudiantil de 2006 corresponde a una serie de manifestaciones realizadas por estudiantes secundarios de Chile entre abril y junio de 2006 y reactivadas entre septiembre y octubre del mismo año. La movilización es conocida informalmente como Revolución de los pingüinos o Revolución pingüina, debido al tradicional uniforme utilizado por los estudiantes. Estas movilizaciones abarcan diversas reclamaciones planteadas por los estudiantes, entre las que destacan: El jueves 1 de junio, la presidenta Michelle Bachelet se dirigió a la nación en cadena nacional voluntaria de radio y televisión anunciando nuevas medidas para mejorar la calidad y el acceso a la educación, que satisfacían en gran medida las demandas de los estudiantes. Sin embargo, la Asamblea Nacional Estudiantil rechazó las propuestas del gobierno y convocó a un nuevo paro nacional para el lunes 5 de junio.

Antecedentes[editar] Cartel en un liceo en toma durante las protestas que dice: «La LOCE es loser». Cacerolazo. Cacerolazo —también conocido como cacerolada, caceroleada o caceroleo— es una forma de manifestación en que los manifestantes manifiestan su descontento mediante ruido acompasado (típicamente golpeando cacerolas), sea a una hora acordada de antemano o en forma espontánea. Los manifestantes pueden participar desde sus propias casas y sin necesidad de concentrarse en un lugar determinado, asomándose a ventanas y balcones o en los antejardines de las casas, y blandiendo rítmicamente los objetos que tienen a mano (comúnmente, cacerolas, ollas y otros utensilios domésticos; de ahí su nombre), pudiendo de esta manera alcanzar la protesta un alto grado de adhesión y participación.

Desde los primeros cacerolazos de los que se tiene registro, que tuvieron lugar en Chile entre 1971 y 1973, este tipo de protesta se había circunscrito casi exclusivamente a Sudamérica, aunque posteriormente se la ha visto también en España, en donde se le llama cacerolada, y en Italia. Argentina 12 de diciembre.