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La censure et la surveillance (HADOPI/SOPA-PIPA/ACTA

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IRAN • Le réseau local qui va tuer le web. A l'approche des élections de mars, l'Iran verrouille le web. Au menu : règles draconiennes pour les cybercafés et préparatifs de lancement d'un Internet national. Selon des informations parues dans la presse locale, le ministère iranien de l'Information et des Technologies de communication mène actuellement des tests sur un réseau couvrant tout le pays. A terme, l'Internet iranien viendrait se substituer aux services assurés par la Toile. Cette semaine, la police a imposé des règles plus strictes aux cybercafés. Leurs propriétaires ont un délai de deux semaines pour mettre en place des contrôles d'identité de leurs clients avant de les laisser accéder aux services.

"'Les cybercafés doivent noter les nom, prénom, nom du père, numéro national d'identification, code postal et numéro de téléphone de chaque client', affirme un communiqué de la police iranienne", selon le site d'informations Tabnak. ÉTATS-UNIS • Internet : des lois qui font plutôt pire que mieux. Deux projets de loi en discussion au Congrès visent à enrayer le téléchargement illégal. Les acteurs du web s'y opposent et ont lancé ce 18 janvier une grève de vingt-quatre heures. Il est nécessaire d'imaginer des solutions plus innovantes, estime l'éditorialiste d'un quotidien canadien. La libre circulation de l'information - la capacité à poster des images sur Facebook, à trouver des données sur Google ou à rédiger un blog sur Wordpress - est généralement considérée comme acquise. A tort. Deux projets de loi actuellement à l'étude au Congrès américain menacent d'empiéter sur les cyberlibertés.

Cette législation, qui se compose de la Stop Online Piracy Act (Loi sur l'arrêt de la piraterie en ligne, Sopa), à la chambre des Représentants, et de la Protect Intellectual Property Act (Loi sur la protection de la propriété intellectuelle, Pipa) au Sénat, a pour objectif - et c'est certes louable - de lutter contre la piraterie sur Internet. What Is CISPA? La loi CISPA proche du vote, l'administration Obama s'y oppose. Mise à jour : Interrogé par le Guardian, un membre de l'administation Obama a indiqué que le gouvernement des Etats-Unis s'opposait à l'adoption de la loi CISPA, qui fera l'objet d'un vote vendredi à la Chambre des Représentants. "Nous voulons une loi qui soit accompagnée des protections nécessaires pour les particuliers", a-t-il précisé.

Ron Paul, candidat républicain à l'élection présidentielle, s'est également opposé avec vigueur à l'adoption du texte. "CISPA permet à la fois au gouvernement fédéral et aux sociétés privées de consulter vos communications en ligne privées sans contrôle judiciaire, pourvu qu'elles le fassent au nom de la cybersécurité. Dit plus simplement, Cispa encourage certaines de nos entreprises qui ont le plus de succès sur Internet à agir comme des espions du gouvernement". Article du 7 avril 2012 - Outre-Atlantique, l'effervescence législative a de quoi laisser songeur. Il n'en fallait pas moins pour que les premières réactions de la société civile émergent. Hadopi. HADOPI : le grand détournement | Les blogs. Voilà, la nouvelle campagne de communication pour HADOPI est annoncée... et déjà détournée ! Dans un premier temps, les chiffres ont fait bondir : Spots TV, radio, presse...

Au total, la campagne réalisée par les agences H et Home a coûté 3 millions d'euros. Une campagne qui mise sur un slogan simple : « La création de demain se défend aujourd’hui ». Le 13 juin prochain, le site Internet www.pur.fr sera mis en ligne pour poursuivre cette aventure hadopienne. Puis, les spots publicitaires ont fait sourire : Les affiches qui investiront bientôt nos espaces publics : Pour finir, HADOPI a réveillé ce qu'elle dit protéger : la créativité !

Le site Numérama propose aux internautes de réfléchir à "Si HADOPI n'existait pas Si vous aussi la campagne de pub HADOPI vous inspire : c'est ici. Le site hadopi.fr avait déjà fait l'objet d'un jeu-concours de détournement de la home page, organisé par PC INpact. A quand les détournements vidéos ? Margaux Duquesne. Jacques Attali : "Hadopi ne servira. Quasiment adoptée, la loi Hadopi continue à susciter une forte polémique. Jacques Attali, l'ancien conseiller spécial de François Mitterrand n'a jamais caché son opposition au texte. Dans une récente interview accordée à Ecrans (Libération), il en remet une couche. Il faut dire que l'intellectuel a un peu l'impression de s'être fait endormir par le gouvernement. Début 2008, une Commission qu'il présidait rendait à Matignon un rapport fort attendu contenant 300 propositions pour libérer la croissance. Plus d'un an plus tard, force est de constater qu'en matière de technologies de l'information, les pistes évoquées par Attali sont restées lettre morte.

En matière de téléchargements de contenus culturels, le rapport explique que la rémunération des artistes doit être assurée par des mécanismes d’abonnement et par les vrais bénéficiaires du téléchargement : les fournisseurs d’accès Internet. Le gouvernement a choisi le camp des Majors Cette loi "ne servira à rien", explique-t-il à Ecrans. SOPA / PIPA. Acta. Elections européennes : le parti pirate suédois 7% L'effondrement des sociaux-démocrates lors du scrutin européen de ce dimanche constitue certainement l'enseignement le plus marquant de cette élection. Mais d'autres surprises ont eu lieu, notamment la belle percée du parti des pirates en Suède. Personne ne s'y attendait mais le 'Piratpartiet' a recueilli pas moins de 200 000 voix, soit 7,1% des suffrages exprimés ! Résultat, ce parti enverra un député à Bruxelles et à Strasbourg, lieux où siège le Parlement européen.

Egalement présent en Allemagne, le parti a rassemblé 0,9% des votes. Carton chez les jeunes Le Parti des pirates a été fondé il y a trois ans lutte pour faire évoluer le cadre législatif autour de la propriété intellectuelle. Ces partisans du téléchargement illégal, opposés à toute loi du type Hadopi, ont fait un carton plein chez les jeunes puisque 19% des électeurs âgés entre 18 et 30 ans ont voté pour la liste du Piratpartei.

En 2006, le parti des pirates ne dépassait pas les 1% lors des élections législatives suédoises.