Gaz et huile de schiste : les experts préconisent de poursuivre les forages - ENVIRONNEMENT ENERGIE. La mission "Gaz de Schiste" rend ses recommandations > Gaz. Nous venons de découvrir un trésor potentiel dans notre sous-sol.
Depuis le temps qu'on parle d'indépendance énergétique, voilà une sérieuse opportunité! Les pétroliers et le gouvernement pouvaient avoir deux types de réaction face à cette aubaine: 1) Associer des compagnies françaises à des partenaires américains qui possèdent la technologie, faire passer des permis d'exploitation en douce et forer, vite! , avant que José Bové et tous les écolos du pays ne vous tombent dessus. A la clé, des dividendes pour les actionnaires des pétroliers US et FR, et la nature qui paye les pots cassés... Ce qui me dérange dans cette histoire, c'est que les politiques se sont empressés de sauter sur l'option 1). PS: voici un article fort intéressat de Pierre thomas (ENS Lyon, labo de géologie de Lyon) sur le sujet. Un prérapport se prononce en faveur de la recherche d'huile et de gaz de schiste.
Le prérapport sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des huiles et gaz de schiste, demandé en février par le gouvernement, est favorable à des travaux de recherche et tests d'exploration, mais sous un contrôle très strict, selon le texte diffusé jeudi.
"Il serait dommageable, pour l'économie et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire (...) de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle", indiquent les auteurs du rapport d'étape. "Mais pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d'exploration", ajoutent-ils. Ils recommandent également que les travaux de recherche et expérimentations soient assortis d'un "encadrement strict". Le prérapport suggère ainsi la création d'un comité scientifique national composé d'experts du BRGM, de l'Ifpen (Institut des énergies nouvelles) et de l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques). Le rapport remis à NKM ? Un plaidoyer pour le gaz de schiste. Nathalie Kosciusko-Morizet à l’université d’été de l’UMP à Royan en septembre 2008 (Audrey Cerdan/Rue89).
Le rapport provisoire sur les gaz de schiste vient d’être rendu public. Préconisant de ne pas enterrer cette technologie, il risque de ne pas calmer la contestation. Le ton est technocratique et prudent mais le fond ne fait pas de doute : s’il est hors de question de suivre la méthode américaine, la fracturation hydraulique est trop prometteuse pour être abandonnée. Les très officiels Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (Cgiet) et Conseil général de l’environnement et du développement durable (Cgedd) recommandent aux ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson « un encadrement strict » de cette technologie mais la poursuite de « l’exploration ». Car « faire émerger des opérateurs nationaux » capables de prendre place sur le marché mondial est une priorité. Ne plus dire « gaz de schiste » mais « gaz et huiles de roche-mère »