background preloader

15/09/1963 Birmingham Alabama

Facebook Twitter

Une bombe explose dans 1 église de Birmingham. Dimanche 15 septembre 1963, la 16th Street Baptist Church, une église noire de Birmingham (Alabama), se prépare à célébrer le culte. Une étude biblique, fréquentée par de nombreux jeunes, précède la célébration. Vers 10h30, une charge de dynamite souffle le rez-de-chaussée de l’église. Quatre adolescentes meurent sur le coup, et 22 autres enfants sont blessés.

Une foule endeuillée se presse aussitôt sur les lieux, que le pasteur de l’église tente d’apaiser, en lui faisant réciter le psaume 23 (« le Seigneur est mon berger »). Déjà, en 1958, une bombe avait endommagé, mais sans faire de victimes, l’Église baptiste noire Bethel, dans la même ville. Des membres du Ku Klux Klan Le drame marque un tournant dans la lutte des droits civiques. Les quatre auteurs de l’attentat de Birmingham, membres du Ku Klux Klan, sont démasqués le FBI en 1965, mais le procès du meneur n’a lieu qu’en 1977.

Des attaques moins nombreuses Avec l’abolition de la ségrégation, les attaques diminuent. Église baptiste de la 16e rue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Le dimanche 15 septembre 1963, elle fut la cible d'un attentat à la bombe perpétré par des membres du Ku Klux Klan, attentat qui tua quatre jeunes filles (Addie Mae Collins, Carole Robertson, Cynthia Wesley et Denise McNair) et en blessa vingt-deux autres[1]. Cet attentat fut l'un des quarante cinq attentats à la bombe qui, durant une décennie, viseront les leaders et les lieux du mouvement des droits civiques ou des noirs qui habitaient dans des quartiers que les suprémacistes estimaient réservés à la population blanche. L'enterrement de trois des quatre fillettes fut suivi par plus de 8 000 personnes, noirs et blancs mais par aucun officiel de la ville.

L'église, toujours en activité, fut désignée National Historic Landmark en 2006. Notes et références[modifier | modifier le code] Source[modifier | modifier le code] Contexte social & politique. Manifestation après l'attentat du Klan contre une église noire de Birmingham. En 1963, nous sommes en pleine bataille pour les droits civiques des Afro-américains dans une Amérique profondément ségréguée. Birmingham, la capitale économique de l'Alabama et la ville la plus peuplée de l'état, intéresse très tôt les mouvements pour les droits civiques, notamment la SCLC de Martin Luther King (MLK). En effet, cette ville constitue une citadelle de la ségrégation où les relations entre blancs et noirs s'avèrent particulièrement tendues. Les églises, les maisons des manifestants pour les droits civiques explosent la nuit et la police n'inquiète (ou feint de ne jamais retrouver) les poseurs de bombes qui agissent donc en toute impunité.

Cette sinistre spécialité vaut d'ailleurs à la ville le surnom de Bombingham. Eugene "Bull" Connor, le redoutable shérif de Birmingham. Après plusieurs reports, le projet C est lancé le 3 avril 1963. Or, MLK souhaite médiatiser l'opération au maximum. Sources:- C. Dossier criminel. Le FBI rassembla donc de nombreuses preuves contre les coupables mais J. Edgar Hoover, le chef du service, fit disparaître celles-ci de peur qu'un procès ne serve la cause du mouvement pour les droits civiques. Déterminé à discréditer Martin Luther King, qu'il tenait pour un agent communiste, Hoover voulut éviter que l'affaire de Birmingham serve la cause du leader noir.

Il fallut attendre l'année 1970 et la prise de fonction de William Baxley au poste de procureur général de l'Alabama pour voir l'affaire sortir des oubliettes. Baxley mit plusieurs années pour récupérer les informations secrètes du FBI et dut en arriver à menacer le service de l'accuser de rétention d'informations. En 1976, enfin, Baxler obtint certaines informations et put mettre en accusation, dès l'année suivante, Robert Chambliss. Plusieurs personnes témoignèrent contre Chambliss, dont sa propre nièce, et l'homme fut condamné à la réclusion à perpétuité.

Mais, bientôt, les choses se tassèrent à nouveau. Campagne de soutien aux victimes Noël 63. Nous relayons cet article publié sur la page du Collectif James Baldwin. Il y a 50 ans, à la suite de l’attentat de Birmingham dans l’État d’Alabama (ville de naissance d’Angela Davis), un collectif d’artistes dont James Baldwin lançaient un appel à la mobilisation de la communauté afro américaine de 1963 pour le boycott des courses de Noël. Sacrifice pour la LIBERTÉ – PAS DE COURSES DE NOËL CETTE ANNÉE! « Soutenez le boycott national de Noël. Pas de cadeaux pour les adultes ou pour nos enfants… en souvenir triste des petits garçons et filles brutalement tués à Birmingham, Alabama le 15 septembre 1963 » « Comment pourrions-nous célébrer la naissance du « Prince de la paix » après un attentat aussi monstrueux que celui perpétré le 15 septembre lors d’une école du dimanche de l’église baptiste de la 16e Rue à Birmingham?

» Jimmy portant le deuil lors des funérailles des quatre petites martyrs de Birmingham Six enfants morts! « Ils ne sont pas morts en vain! J'aime : J'aime chargement… Phil Ochs "Too many martyrs" Phil Ochs. Phil Ochs rallie le Greenwich Village à la fin des années 1950 et côtoie le reste de la jeune scène folk engagée (Peter Paul and Mary, Pete Seeger, Joan Baez). Très vite, une relation très particulière le lie à Bob Dylan, dont Ochs sera un rival (amical) éphémère. A partir du début des 1960's, Ochs multiplie les compositions engagées dans lesquelles il brocarde le capitalisme sauvage créateur d'inégalités sociales abyssales, la guerre au Vietnam dans laquelle les Etats-Unis s'embourbent, le racisme qui gangrène le sud du pays, sans épargner pour autant les grandes métropoles du nord.

Ochs proclame sa colère face à la recrudescence des crimes racistes. Le cadavre méconnaissable d'Emmett Till. * Emmett TillLe jeune Emmet Till, 14 ans, originaire de Chicago, se rend chez son grand Oncle dans le Mississippi. Trois jours plus tard, un pêcheur découvre un cadavre dénudé, dans un état de décomposition avancé, flottant sur la Tallahatchie.

Too Many Martyrs (Phil Ochs) Liens: Bob Dylan "Only a pawn in their game" Ci-dessus, le frêle Bob Dylan interprète Only the pawn in their game, le 28 août 1963, lors de la marche sur Washington. Devant une foule immense réunie devant le Lincolm memorial. Medgar Evers devient en 1954 le secrétaire de terrain de la NAACP du Mississippi. Il multiplie les enquêtes sur des violences racistes. Après la campagne menée par Martin Luther King à Birmingham début 1963, le gouvernement fédéral se doit de réagir. Le 11 juin 1963, lors d'une conférence de presse télévisée, le président J.F. Les tenants de la suprématie blanche dans le vieux Sud rejettent avec violence cette évolution. Le 12 juin 1963, le lendemain du discours présidentiel, Medgar Evers est tué d’une balle dans le dos alors qu’il sort de sa voiture. Cette video est tirée du film de Pennebaker consacré à Dylan, Don't look back.

Ci-dessous: la pierre tombale de Medgar Evers. Il semblerait que ce soit l'assassinat d'Evers qui décide King à annoncer officiellement le projet d'une marche sur Washington. Nina Simone "Mississippi goddam" Manifestation en hommage aux quatre jeunes victimes tuées dans l'attentat du 15 septembre 1963. En mars-avril 1963 débute la campagne de Birmingham en faveur des droits civiques. Les manifestants agressés violemment par des chiens dressés, les arrestations massives d'enfants et d'adolescents par des forces de police aux ordres de l'impitoyable Bull O' Connors font rapidement le tour du monde et choque profondémént l'opinion publique américaine. Le gouvernment fédéral se doit de réagir. Le 11 juin 1963, lors d'une conférence de presse télévisée, le président J.F. Kennedy annonce que "le temps est désormais venu pour cette nation de rempli ses promesses. Les événements de Birmingham et d'ailleurs ont augmenté les cris en faveur de l'égalité, si bien qu'aucune ville, aucun Etat, aucun corps législatif ne peut choisir prudemment de les ignorer...

" Il annonce ainsi la loi sur les doits civiques en gestation (que portera son vice-président Johnson). Nina Simone. C'est fini! John Coltrane "Alabama" John Coltrane (et Alice Coltrane en arrière plan). John William Coltrane était un célèbre saxophoniste de jazz, compositeur et chef de formation américain, ( 1926-1967). Il fut, après Charlie Parker dans les années 1940 et 1950, considéré comme le saxophoniste le plus révolutionnaire et le plus influent en jazz, meneur du courant avant-gardiste dans les années 1960 (cf:wikipédia). Il envisageait sa musique comme une quête spirituelle.

Sur le plan technique, il explore de nouvelles sonorités, de nouveaux timbres. Ses compositions s'étirent souvent en de longues improvisations, presque toujours inspirées. John Coltrane Alabamaenvoyé par soulpatrol. - Regardez plus de clips, en HD ! Sa quête spirituelle n'empêche pas Coltrane de réagir aux attentats racistes récurrents qui endeuillent les familles noires dans le sud des Etats-Unis. Portrait des quatre fillettes tuées dans l'église. MLK souhaite médiatiser l'opération. Chapitre d'histoire: le modèle américain (ses limites). Richard Fariña "Birmingham sunday"