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Politique monétaire

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La crise grecque annonce t-elle la chute de l'euro ou pire ? À écouter Philippe Jurgensen et Pierre Sabatier, non, la zone euro n’est pas morte, sa monnaie non plus et non, la France ne va pas si mal. De ce sentiment de soulagement se dégage tout de même une forme d’amertume à l’égard de certains médias qui n’hésitent pas à monter en épingle un phénomène certes préoccupant mais pas désespérant. Nous vous invitons donc à télécharger rapidement cet entretien sur un sujet très actuel : le sauvetage de la Grèce. Les marchés ne cessent d’être secoués, sont pénalisés par les problèmes de dette. Un fonds européen de 440 milliards d’euros de prêts, même en association avec le FMI apparaît insuffisant à ce jour.

Quels sont les pays touchés par un vrai danger de faillite ? Certes la période est agitée, chaque journée se veut renouvelée. Pour Pierre Sabatier : Solution ? Autre solution ? Le tourment d’une France touchée par l’effet grec fait rage mais elle n’est pas si mal que ça, bien au contraire. Pierre Sabatier est fondateur de Prime View. Vp5 Financer avenir sans creuser la dette. L’inflation contre la dette. Brisant un véritable tabou, l'ancien chief economist du FMI Kenneth Rogoff propose une inflation modérée comme moyen de réduire les dettes.

L’inflation contre la dette

Une solution qui a fait ses preuves dans le passé, mais qui implique pour les entreprises de moins rémunérer leurs actionnaires… Enfin ! Un des grands économistes contemporains, ancien « chief economist » du Fonds monétaire internatyional (FMI), a osé l'écrire. Evidemment, au seul énoncé de cette fonction passée, beaucoup de lecteurs hausseront les épaules et penseront que rien de bien intéressant ne peut sortir de ce type de plume qui nous a longtemps affirmé que l'unique solution aux problèmes économiques contemporains résidait dans la libéralisation, la privatisation ou la réduction des impôts et de la dépense publique. On sait où cela nous a menés. Qu'écrit donc Kenneth Rogoff – car c'est de lui qu'il s'agit – dans Les Echos du 4 août[1] ?

Dans les deux premières solutions, ce sont les créanciers qui payent la note. Les leçons de l'histoire Notes. Bonne et mauvaise inflation face à la dette : quels dangers ? Pierre Lellouche, Christine Lagarde et Frédéric Lefebvre font les soldes d’hiver, à Paris, le 12 janvier 2011 (Benoît Tessier/Reuters).

Bonne et mauvaise inflation face à la dette : quels dangers ?

Tout le monde connaît le bon et le mauvais cholestérol. Il en va de même avec l’inflation. Au risque de choquer, il y a bien la bonne et la mauvaise inflation. Essayons de définir ce qui n’existe pas officiellement, à savoir la bonne inflation, ce qui est interdit par les temps qui courent, dans la mesure où la pensée unique économique nous explique que l’inflation, c’est forcément mauvais. Souvenons-nous d’un temps pas si lointain.

C’était un temps que beaucoup ont vécu, c’était un temps de plein emploi ou presque, c’était un temps de reconstruction, c’était un temps d’insouciance, où demain serait meilleur qu’aujourd’hui et où nous entrions dans la modernité, le progrès et la consommation de masse. La « bonne » inflation réduit les dettes Il s’agissait donc d’une « bonne inflation » celle qui réduit le poids potentiel des dettes. Par quel mécanisme ? Monnaies régionales. Economie de la contribution et territoires - Economie de la contribution et territoires. Réflexions sur la création monétaire. "Sans création monétaire, l'Europe ne s'en sortira pas"