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L'UMP touche à sa fin

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La République en danger. Attention, vous risquez de vomir.

La République en danger

Voilà des extraits du discours de Toulon de Sarkozy. Prévoir une bassine ou deux. “Cette France qui travaille, quand elle n’est pas d’accord, elle ne descend pas dans la rue” Oui forcément, celui qui manifeste est donc un faux-travailleur, il va donc falloir interdire les manifestations ? Par ce que la vraie-France du vrai travail ne manifeste pas ?

“La France qui travaille, elle regarde son patrimoine avec émotion, en se disant : voici ce que j’ai construit” Ah oui, regardez cette répartition du patrimoine net des ménages français par type d’emploi ou d’inactivité. La France qui travaille constate alors des inégalités de patrimoine et constate avec horreur que ces sont ceux qui ont le plus de patrimoine qui votent pour le candidat de la France du vrai travail : les retraités (45% au premier tour) et les nantis. Notre brave citoyen n’est pas dans ces hautes valeurs de patrimoine. Et là ce brave citoyen entend ça : Et il entend encore d’autre chose : François Fillon, déjà dans l'après-Sarkozy? Autant que l’exaltation des frontières et de la menace communautariste, la mise en cause des corps intermédiaires par Nicolas Sarkozy met à rude épreuve les représentants de l’aile «sociale» de la droite.

François Fillon, déjà dans l'après-Sarkozy?

A commencer par son Premier ministre François Fillon, tenté de faire entendre sa propre musique en se désolidarisant de plus en plus clairement des attaques du candidat contre les syndicats. Lundi matin, veille de la «vraie fête du travail» et du rassemblement géant promis par l’UMP, les deux têtes de l’exécutif se sont contredites publiquement, comme rarement depuis le début du quinquennat. Tandis que Nicolas Sarkozy , sur France 2, fustigeait la CGT, qui «trahit la cause du syndicalisme» en appelant à voter contre lui, François Fillon confiait, sur RTL, ne pas aimer «qu’on critique les syndicats en tant que tels» car ils «sont nécessaires au fonctionnement de l'économie et du système social français». «Fillon fait entendre sa différence en se désolidarisant» A droite, des fissures de plus en plus apparentes.

Etienne Pinte: « Il faut avoir le courage de dire ce sur quoi nous ne sommes pas d’accord » " La stratégie choisie va à l'échec ! " En 1998, Renaud Donnedieu de Vabres, vice-président UDF du conseil régional du Centre, refuse l'alliance avec le Front national, contrairement à son collègue Bernard Harang, et en perd la présidence.

" La stratégie choisie va à l'échec ! "

Quatorze ans plus tard, le candidat Sarkozy, dont il fut le collègue dans les gouvernements Villepin et Raffarin, tend la main aux électeurs du Front national. La Nouvelle République : Que pensez-vous de cette stratégie ? Renaud Donnedieu de Vabres :« La stratégie choisie par Nicolas Sarkozy va le mener à l'échec. Il n'est pas question d'abdiquer devant les questions de sécurité, de liberté, de justice.

Mais si on le fait, il faut le faire en réunissant les gens pas en les divisant ou en les stigmatisant. Une atmosphère de fin de règne. Au-delà du second tour de la présidentielle, le candidat-président semble déjà cautionner par avance d’éventuelles alliances entre le FN et l’UMP aux prochaines législatives.

Une atmosphère de fin de règne

Pourquoi ? Les hypothèses les plus folles circulent. Outre la recherche désespérée de voix pour gagner le 6 mai ou pour perdre le moins mal possible, Sarkozy songerait lui aussi à la suite. Les modérés de l'UMP mettent en garde M. Sarkozy contre une droitisation extrême. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Lemarié Faire entendre la petite musique centriste sans pour autant provoquer un vrai affrontement sur la stratégie à suivre avant le second tour du scrutin présidentiel, afin de ne pas obérer les chances de victoire.

Les modérés de l'UMP mettent en garde M. Sarkozy contre une droitisation extrême

Tel est l'exercice auquel s'adonnent certains membres modérés de la majorité, alors que Nicolas Sarkozy est condamné à droitiser encore davantage sa campagne pour récupérer le maximum de voix des électeurs s'étant portés sur Marine Le Pen au premier tour. Le réservoir électoral est en effet plus important de son côté-là pour le président sortant, suite au score de 17,90 % obtenu par la candidate FN, le centriste François Bayrou n'ayant recueilli que 9,13 % des voix.

Le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, a été le premier à mettre en garde M. Sarkozy contre une droitisation extrême de sa campagne d'entre-deux-tours. "Nous savons que la France est forte de la diversité des ses origines. M. Les barons de l'UMP bousculés dans leurs fiefs. Juppé rappelé à l'ordre par Sarkozy. Fillon vs Jouanno.