background preloader

Causes

Facebook Twitter

DSK, Cahuzac: cherchez le consultant d'Euro RSCG. Article modifié le 5 avril à 19h: une citation de Stéphane Fouks a été attribuée à tort à Gilles Finchelstein, qui est par ailleurs directeur général de la Fondation Jean-Jaurès et non président comme indiqué dans la première version de l'article.

DSK, Cahuzac: cherchez le consultant d'Euro RSCG

Cherchez la femme, disent les mauvaises langues à propos des gros soucis de Jérôme Cahuzac, en référence à son divorce en cours. Cherchez le consultant Euro RSCG, pourrait-on leur rétorquer. publicité Car depuis les aveux de Jérôme Cahuzac, une cible revient plus particulièrement, pointée comme responsable du naufrage politique que constitue cette affaire. Cette cible, elle s’appelle Euro RSCG, l’agence de communication du groupe Havas, cofondée par le célèbre Jacques Séguéla (c’est le «S» de RSCG) dans les années 1970.

Bal tragique chez Euro-RSCG : deux morts. Euro RSCG, éleveur de champions depuis 2011 #DSK #Cahuzac— Matgoa (@Matgoa) 3 avril 2013 Derrière DSK, il y avait Euro RSCG (renommé Havas Worldwide depuis septembre 2012). De Rocard à Hollande, la galaxie Valls-Cahuzac - Page 3. Question taboue : que faisait Cahuzac chez les socialistes ? Jérôme Cahuzac à l’Assemblée nationale, le 7 décembre 2012 (DESSONS/JDD/SIPA) L’affaire Cahuzac provoque des débats passionnés.

Question taboue : que faisait Cahuzac chez les socialistes ?

Ce jeudi matin, au cours de la conférence de rédaction de Rue89, j’en ai provoqué un en faisant part d’un malaise et d’une interrogation. Je me demandais, comme beaucoup de gens que je connais de sensibilité de gauche, comment un homme comme Jérôme Cahuzac, avec tout ce que l’on sait de lui aujourd’hui, avait pu se hisser si haut au sein du Parti socialiste et du gouvernement issu de l’alternance. En particulier, je faisais référence à l’article du Monde, mercredi, sur les amitiés de l’ancien ministre dans la mouvance d’anciens du GUD, l’un des groupuscules les plus repoussants et violents à l’extrême droite, aujourd’hui largement recyclé chez Marine Le Pen. Jérôme Cahuzac: l'exemple-type d'un parcours politique à proscrire. Médecin dans le public, conseiller au ministère de la Santé, dirigeant d'une société de conseil pour le secteur pharmaceutique, chirurgien esthétique, élu local, ministre du Budget… La députée européenne Michèle Rivasi (EELV) explique en quoi le parcours de Jérôme Cahuzac illustre le conflit d'intérêts entre deux mondes « dont les objectifs diffèrent : l'un le profit immédiat, l'autre l'intérêt général ».

Jérôme Cahuzac: l'exemple-type d'un parcours politique à proscrire

La Ve République agonise, et l'affaire Cahuzac pourrait porter un coup aussi fatal que nécessaire à nos institutions déboussolées par l'affairisme d'une minorité. Pour ne pas répéter ce que vous avez déjà pu entendre maintes fois, je ne traiterai pas ici des ressorts fiscaux de cette affaire puisque seule la justice est à même de s'intéresser aux faits reprochés à M. Cahuzac. Public/Privé - Institutions/Entreprises : la confusion des genres, un fléau pour la santé de nos institutions. Affaire Cahuzac : d’une erreur personnelle à une condamnation unanime hypocrite.

L’affaire Cahuzac a sérieusement écorné le début du quinquennat de F Hollande qui jusqu’à présent avait été assez calme au niveau des « affaires » après une période beaucoup plus animée à ce niveau-là sous la présidence de N Sarkozy.

Affaire Cahuzac : d’une erreur personnelle à une condamnation unanime hypocrite

Indubitablement l’élu du Lot-et-Garonne a commis une erreur importante en laissant trainer cette histoire de compte caché, mais l’écart entre la gravité de l’affaire (somme toute minime en considérant 600.000€, plus conséquente en prenant 15 millions d’€) et le florilège de condamnations outragées est symptomatique d’une classe politique qui ne semble pas sereine sur la question de l’exemplarité et de l’argent, et qui a probablement trop à se reprocher pour vouloir tendre vers une politique réellement propre. Une délit symptomatique d’un état d’esprit J Cahuzac a été piégé comme un débutant.

Son arrogance et son sentiment de supériorité n’a du que favoriser la non prise-en-compte de cette situation problématique. Dans l’affaire Cahuzac, le problème ce sont les institutions. Le mensonge est une affaire avant tout humaine.

Dans l’affaire Cahuzac, le problème ce sont les institutions

C’est seul face à sa conscience qu’un homme a décidé de mentir à tout un pays sur sa situation personnelle. On imagine d’ailleurs le violent conflit intérieur qui a dû tenailler pendant de longues semaines l’ex ministre avant qu’il ne décide finalement de passer aux aveux. Mais si seul le mensonge était coupable dans ce qu’il convient d’appeler désormais « l’affaire Cahuzac », alors la déflagration médiatique de ce mardi 2 avril serait rapidement reléguée aux pages « chronique judiciaire » des quotidiens. L’homme s’expliquera devant ses juges, mais le mal, lui, est en fait bien plus profond.

Une dégénérescence oligarchique. Un appel de la Convention pour la 6° République. Le mensonge le plus symbolique de Jérôme Cahuzac restera celui proféré devant l’Assemblée Nationale en séance publique le 5 décembre 2012.

Une dégénérescence oligarchique. Un appel de la Convention pour la 6° République

Il est celui d’un ministre régalien devant une institution qui, ravalée en dernière position derrière le président de la République et le gouvernement dans le texte de la Constitution de la V° République, ne compte plus dans la pratique de celle-ci et dans l’esprit de celui-là. Une République dont la tradition scandaleuse ouverte par l’affairisme immobilier, date de ses origines en 1958. En effet, s’il y a des aspects circonstanciels dans la dernière affaire en cause, il y a un vice caché dans le détail de ce régime : celui de l’irresponsabilité qu’il organise à tous les niveaux, de la présidence de la République aux pouvoirs locaux.

Obsédés par leur volonté d’installer un « exécutif fort », les pères fondateurs de notre loi fondamentale ont abaissé tous ce qui pouvait faire œuvre de contre-pouvoir. L'insuffisant contrôle du patrimoine des élus - Page 2. Podcast. Corruption dans la société française : Quand l'administration couvre l'évasion fiscale. Corruption dans la société française : Quand l'administration couvre l'évasion fiscale Journaliste de France Inter : "Est-ce que l'appareil d'état est à la hauteur des proclamations politiques de ces dernières années que l'on a beaucoup entendues sur la lutte contre l'évasion fiscale ?

Corruption dans la société française : Quand l'administration couvre l'évasion fiscale

" Antoine Peillon : "Il y a visiblement une volonté politique qui est entravée, voir sabotée par une partie de l'administration". Journaliste : "C'est à dire ? " A.P. : "Et bien en l'occurrence je désigne le renseignement intérieur qui sur certains points visiblement ne transmet pas les informations dont il dispose, elles sont nombreuses, ce sont des officiers de cette maison qui le disent. Journaliste : "Mais pour quelle raison ? " J : "Mais pourquoi cette inertie comme vous dites Antoine Peillon, c'est par quoi, par paresse, par incompétence ou parce qu'il y a des intérêts, c'est, quel est le...

" A.P. : "Il y a bien sûr des intérêts et donc des conflits d'intérêts, pour ne pas dire des corruptions. Affaire Cahuzac : Jean-Michel Aphatie savait ! Le 2 avril, Jérôme Cahuzac reconnaît que les informations révélées par Médiapart en décembre dernier sont fondées.

Affaire Cahuzac : Jean-Michel Aphatie savait !

Le 3 avril, Jean-Michel Aphatie publie sur son blog un billet dans lequel on peut notamment lire ce qui suit : « Au bout de ce mensonge d’État, Médiapart, le site d’informations présidé par Edwy Plenel, triomphe. Il a parlé le premier du compte en Suisse. La justice et l’aveu lui donnent raison. Il faut rendre cet hommage à Médiapart d’avoir fait triompher la vérité sur le mensonge, ce qui est un grand service rendu à la démocratie ». Un bel hommage... qui contraste fortement avec l’énergie déployée par le même Jean-Michel Aphatie, notamment sur son compte Twitter, pour attaquer, moquer et décrédibiliser Médiapart au cours des quatre derniers mois.

La preuve en images, avec cette compilation de l’intégralité des 80 (!) [Dernière minute] (4 avril 2013, 8 h du matin) : Enfin (timidement) reconnus d’utilité publique par un expert ! Du 28 décembre au 14 janvier : Effet des lobbies pharmaceutiques ?