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Janvier 2012

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Crise : Athènes ou "l'étalon du pire" (Oudéa) (Boursier.com) — Interrogé par 'Les Echos' du jour, Frédéric Oudea estime qu'un accord sur la dette entre Athènes et ses créanciers privés devrait être trouvé dans les prochains jours malgré les rumeurs de nouvelles tensions qui ont circulé ces derniers jours. Le patron de la SG estime dans ce dossier que "les banques ont accepté de faire un effort exceptionnel", avec une décote supérieure à 50% sur leur engagements. Le cas de la Grèce "fera école pour les investisseurs" et sera considéré par les investisseurs comme un "étalon du pire" prévient ainsi M. Oudea. Un accord sur l'échange de dette grecque entre Athènes et ses créanciers privés pourrait être trouvé d'ici la fin de la semaine prochaine, avait déclaré hier une source ministérielle grecque à Reuters, ce dernier évoquant même une "offre formelle" début février...

"Une série de questions ont été discutées et certains points clef n'ont pas été résolus. Dette grecque : la BCE pourrait perdre au moins 15 milliards d'euros, Actualités. Grèce : la zone euro juge la contribution du secteur privé insuffisante. Dette grecque : le FMI presse la BCE d'accepter des pertes. Dette grecque : vers des pertes pour la BCE. La question d'une contribution de la BCE à une décote de ses titres de dette grecque, parallèle à celle que doivent subir les créanciers privés, "se pose", a déclaré le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker dans un entretien publié jeudi sur le site internet du Figaro.

"La question se pose, mais ce ne serait pas sage que le président de l'Eurogroupe invite la BCE à orienter sa politique dans un sens ou dans un autre", a déclaré M. Juncker, alors que le Fonds monétaire international pousse les créanciers publics à accepter de participer, si nécessaire, à la réduction de la dette grecque. La BCE détient environ 45 milliards d'euros de dette grecque, et refuse jusqu'à présent de participer à l'opération d'effacement en cours de négociation entre le gouvernement grec et les créanciers privés, représentés par l'organisation des banques internationales IIF.

"La BCE ne participera pas volontairement au PSI (restructuration de la dette privée grecque, NDLR). Dette grecque: Accord avec les créanciers privés attendu «la semaine prochaine» Les créanciers privés de la Grèce et le gouvernement grec sont «proches» de la finalisation d'un accord volontaire d'échange de dettes, a annoncé samedi le lobby bancaire mondial IIF qui mène les négociations côté banques et dit s'attendre à «conclure la semaine prochaine». «De nouveaux progrès ont été faits», ajoute le communiqué diffusé par l'Institut de la finance internationale à l'issue d'une nouvelle rencontre à Athènes avec le Premier ministre grec Lucas Papademos et le ministre des Finances Evangélos Vénizélos sur la restructuration de la dette du pays en vue de l'établissement des modalités d'effacement de 100 milliards de créances.

«Nous sommes proches de la finalisation d'un plan d'échange volontaire de dettes du secteur privé dans le cadre exposé publiquement par le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker. Nous espérons la conclusion la semaine prochaine, tandis que les discussions sur d'autres sujets se poursuivront" ajoute le communiqué. Tractations parallèles. Grèce: Lagarde appelle les banques à accepter leurs pertes. PARIS (AP) — La directrice générale du fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a souhaité mardi "que les choses avancent" en Grèce et que les créanciers privés assument une partie des pertes, comme convenu avec l'Union européenne et le FMI, pour éviter la faillite du pays.

"Il faut maintenant que les choses avancent", a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision France-2. La Grèce "ne peut pas rester un pays dans lequel, comme dans un puits sans fond, et le FMI, et les Européens continuent à payer", a souligné Mme Lagarde. "Il y a un moment où il faut passer un coup d'éponge sur l'ardoise. Les banques doivent apporter leur pierre à l'édifice, c'est la décision qui a été prise. Elles ne peuvent pas toujours faire des bénéfices, il y a un moment où on prend les pertes", a-t-elle lancé. "Il va falloir parvenir à un accord (car la faillite) n'est pas une chose qui est envisageable". st.