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Rosetta - Philaé -Tchouri

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12 sept. 2020 L'Odyssée Rosetta : 900 jours sur une comète. L’aventure Rosetta. Il était 17 h 03, ce 12 novembre 2014.

L’aventure Rosetta

L'humanité venait d'accomplir une prouesse qui marquera à jamais son histoire. Philae, laboratoire miniature intégré dans la sonde Rosetta, atterrissait en douceur sur la comète 67P Tchourioumov-Guérassimenko, mieux connue sous le nom de Tchouri. L'aboutissement d'un projet décidé vingt et un ans plus tôt, en 1993, par l'Agence spatiale européenne, la première à afficher l'immense ambition de se poser sur l'un de ces corps faits de glace et de poussière, archives de l'enfance du système solaire. Pour y parvenir, il aura fallu des années de préparation, un vol long d'une décennie, six milliards de kilomètres parcourus, des milliers de scientifiques et d'ingénieurs impliqués... Parmi ces derniers, l'astrophysicienne Anny-Chantal Levasseur-Regourd résume : " À partir de cette mission, on espère, et on peut penser raisonnablement y parvenir, comprendre l'origine du système solaire et comment la vie est apparue sur Terre.

" Le travail d'une vie. Rosetta découvre deux ingrédients clés de la vie sur la comète Tchouri. La mission spatiale européenne Rosetta a publié ses derniers résultats.

Rosetta découvre deux ingrédients clés de la vie sur la comète Tchouri

Ils révèlent la découverte de "briques de vie" dans la queue de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Plus précisément, elle contiendrait de la glycine et du phosphore, deux ingrédients clés à la vie sur Terre. L'apparition de la vie sur Terre demeure un mystère pour la communauté scientifique. Cependant plusieurs théories ont été évoquées et certaines s'avèrent populaires. Parmi elles, figure le fait que l'apparition des acides aminés, essentiels à la vie, ait été favorisée grâce aux comètes et aux astéroïdes.

Ces corps auraient ainsi amené les éléments indispensables à l'apparition des premiers êtres vivants, en venant percuter la Terre. Deux éléments importants. Rosetta a détecté de l'oxygène sur la comète Tchouri. Les astronomes de l'ESA viennent d'annoncer avoir découvert de l'oxygène dans l'air qui entoure la comète 67P Tchourioumov-Guérassimenko.

Rosetta a détecté de l'oxygène sur la comète Tchouri

Néanmoins, pour le moment, il leur est encore difficile de tirer des conclusions sur l'origine du gaz. Les astronomes viennent d'annoncer la découverte la plus incroyable réalisée par la sonde Rosetta jusqu'à maintenant. Sur sa comète, elle a trouvé du dioxygène, ce gaz nécessaire à la vie telle qu'on la connaît et que l'on pense si "terrestre". Les scientifiques de l'Agence spatiale européenne (ESA) pensent qu'il a été incorporé dans 67P Tchourioumov-Guérassimenko lors de sa formation. C'est grâce à son instrument appelé "Rosina" que la sonde de l'ESA a détecté les précieuses molécules dans l'air qui entoure Tchouri. La comète Tchouri, un concentré glacé de germes de vie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Depuis le 9 juillet, Philae n’a plus donné signe de vie.

La comète Tchouri, un concentré glacé de germes de vie

L’atterrissage acrobatique du petit robot, largué en novembre 2014 par la sonde Rosetta, de l’Agence spatiale européenne (ESA), sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko – Tchouri de son petit nom –, à un demi-milliard de kilomètres de la Terre et après un voyage dans l’espace de plus de dix ans, avait tenu la Terre en haleine. Mais Philae ne répond plus. Son mutisme s’explique-t-il par un changement d’orientation provoqué par le dégazage du noyau cométaire, qui rendrait ses émetteurs ou ses panneaux solaires inopérants ? Les plus de 300 chercheurs européens engagés dans ce programme, dont plusieurs équipes françaises du CNRS et du Centre national d’études spatiales (CNES), n’ont pas perdu espoir de rétablir le contact. Pour preuve, les sept publications réunies dans la revue Science, qui consacre, vendredi 31 juillet, un numéro spécial aux premières données engrangées par Philae. Rosetta et les surprises de la comète « Tchouri » LE MONDE | • Mis à jour le | Par David Larousserie L’image d’Epinal d’une comète ressemblant à un gros glaçon inerte déployant sa queue de poussières et de vapeur d’eau a définitivement vécu.

Rosetta et les surprises de la comète « Tchouri »

La douzaine d’instruments embarqués sur la sonde Rosetta de l’Agence spatiale européenne et braqués sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko révèle des phénomènes bien plus complexes qu’attendu. Lire la synthèse : Cinq questions sur la mission de Philae sur « Tchouri » La revue Science publie le 23 janvier sept articles sur la comète, survolée depuis août 2014, avec pour thèmes principaux la diversité géologique de sa surface, la nature des gaz qui s’en échappent, l’apparition d’un bouclier contre les vents solaires, les propriétés de sa surface… Une moisson de nouveaux résultats alors que, depuis six mois, les connaissances sur « Tchouri » se sont déjà accumulées. Mission Rosetta : écoutez l'incroyable chant de la comète de Philae. Rosetta et Philae vont nous apprendre énormément sur les comètes, mais elles nous livrent déjà de quoi nous régaler.

Mission Rosetta : écoutez l'incroyable chant de la comète de Philae

Quatre photos de Tchouri ont été dévoilées et il est possible d'écouter la vibration qu'émet la comète. Un chant assez étonnant. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Tchouri ne s’approche jamais à moins de 186 millions de kilomètres du soleil, ce n’est pas pour autant que Rosetta et Philae vont oublier d’en ramener quelques souvenirs. Car oui, 67P Churyumov-Gerasimenko chante bel et bien !

Ce phénomène a été découvert au mois d’août, alors que la sonde était à une centaine de kilomètres de la comète. Mission Rosetta : Philae posé sur la comète, mais pas harponné. Le monde a retenu son souffle jusqu'à la dernière minute, mercredi 12 novembre.

Mission Rosetta : Philae posé sur la comète, mais pas harponné

Après un suspense de sept heures pendant lequel Philae, module de la sonde européenne Rosetta, est descendu en chute libre vers sa cible, la nouvelle est tombée, peu après 17 heures, heure française : le robot européen a réussi son atterrissage sur la comète « Tchouri ». C'est une première dans l'histoire spatiale, après plus de dix ans de voyage dans l'espace. « Nous sommes sur la comète » 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, « nous sommes très heureux », a déclaré Andrea Accomazzo, directeur de vol de la mission Rosetta au Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt (Allemagne), sous des applaudissements nourris. Revivez l'atterrissage et les premiers pas de Philae sur la comète : Rosetta : le robot Philae a réussi son atterrissage sur la comète « Tchouri » >> Lire (édition abonnés) : Rosetta, une réussite européenne. La sonde Rosetta et son passager Philae enfin prêts pour leur mission comète.

Les scientifiques de la mission européenne Rosetta ont annoncé que Philae, l'atterrisseur de la sonde spatiale semblait en parfaite santé.

La sonde Rosetta et son passager Philae enfin prêts pour leur mission comète

Ses caméras et ses autres instruments semblent en état de marche malgré le long sommeil de trois ans qu'ils viennent de traverser. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Trois ans après avoir été plongé dans un profond sommeil, Philae est bel et bien réveillé ! La sonde Rosetta et son passager Philae ont décollé en 2004 mais ont un long chemin à parcourir avant d'atteindre leur objectif : la comète Tchourioumov-Guérassimenko. Un premier autoportrait Au cours des derniers jours, les chercheurs ont testé les caméras de l'atterrisseur et celles-ci ont semblé bien fonctionner. Comète : Philae, le passager de la sonde Rosetta va sortir de son sommeil.

La mission de la sonde Rosetta va connaitre une nouvelle étape d'importance.

Comète : Philae, le passager de la sonde Rosetta va sortir de son sommeil

Vendredi, son passager, le petit robot Philae va progressivement se réveiller de son sommeil de trois ans. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Un peu plus de deux mois après le réveil de la sonde Rosetta, c'est au tour de Philae, son passager de se réveiller en douceur. Trop loin du Soleil pour bénéficier de ses rayons, l'engin s'est mis en pause pour économiser son énergie et préserver ses instruments.

Seule sa température était contrôlée, "exactement comme un animal qui hiberne", a expliqué Philippe Gaudon, chef du projet CNES de la mission Rosetta repris par l'AFP. Un réveil progressif "On va réveiller le logiciel de vol central, un peu comme on rallumerait un PC éteint pendant trois ans", a poursuivi Philippe Gaudon. A partir du 10 avril, les dix instruments de Philae seront réveillés à leur tour les uns après les autres.