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Revue de presse

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Témoignages

Les écoles de la deuxième chance ne chôment pas - écoles - Orientation. Elles s’appellent « écoles », alors qu’on n’y trouve ni tableau noir ni amphis. Elles ne dépendent pas de l’Education nationale, n’ont pas de maîtres, mais des formateurs, qui jouent les tuteurs et suivent chaque « élève » de façon on ne peut plus personnelle. Ceux qui les fréquentent, six à huit mois en moyenne, parfois seize, ont justement abandonné, souvent depuis des années, les bancs des établissements scolaires traditionnels… Ce sont les écoles de la deuxième chance, objets d’un colloque aujourd’hui à Paris. Les élèves ont 18, 22 ou 25 ans. Ils sont issus, pour moitié, de régions ou quartiers socialement défavorisés. Filles et garçons en égale proportion, ayant décroché au collège ou au lycée, ils ont grossi les rangs de ces 150000 jeunes qui sortent chaque année du système sans diplôme.

De quelles écoles de la deuxième chance parle-t-on ? Lors de l’annonce du plan de Fadela Amara sur les banlieues, le Président de la République a souhaité une France qui donne une deuxième chance aux jeunes en décrochage scolaire. Il pense alors immédiatement au travail effectué par les écoles de la 2ème chance (E2C), qui offrent une formation qualifiante et donc professionnelle aux jeunes décrocheurs grâce au soutien actif des Chambres de commerce. La réponse est classique : les jeunes qui quittent l’école doivent être mis au travail plutôt que remis à l’école. Mais les jeunes en rupture de scolarité rêvent également de pouvoir reprendre leurs études secondaires et aspirent bien souvent à tout autre chose qu’une entrée rapide sur le marché du travail, fut-il qualifié.

L’école de la République devrait pouvoir être celle de la réalisation de ce rêve. Elle l’est peu, trop peu et le slogan un temps mis en avant « L’école doit être son propre recours » est aujourd’hui, encore une fois, aux oubliettes. Quand l'école donne une 2ème chance. Écoles de la deuxième chance : pour s'en sortir : Un tremplin pour les jeunes sans qualification - Formation : les diplômes. Défense 2e Chance : une remise à niveau pour trouver un emploi. Encadrés par d'anciens militaires, des éducateurs, des enseignants L'établissement public d'insertion de la Défense repose sur 4 actions.

L'idée de ces centres Défenses 2 Chance (D2C), est d'accueillir en internat pendant au moins six mois des jeunes en difficulté (pas de diplôme, pas d'emploi, peu de formation de base, pas de courage), et de les faire encadrer par... d'anciens militaires habitués à la direction des hommes (et des femmes), des enseignants, des éducateurs et des professionnels. En quelques mois, les jeunes suivent des cours destinés à les remettre à niveau en français, maths, expression, de façon à obtenir un Certificat de formation générale. Ils suivent aussi des cours d'informatique, de sport, de secourisme (ils passent l'Attestation de formation aux premiers secours, AFPS), de code de la route. Apprendre à être ponctuel, à obéir et à rendre service Les jeunes assistent à la montée des couleurs du drapeau français Défense 2e Chance : des contrats de volontariat. Écoles de la deuxième chance : pour s'en sortir : Cette école m’a permis de me réorienter - Formation : les diplômes.

ECOLE DE LA DEUXIEME CHANCE (3/4)