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Nuclear power

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Fukushima, Tchernobyl : « L'OMS répète les chiffres de l'AIEA » Un ancien de l’Organisation mondiale de la santé dénonce des liens malsains avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. Dr. Michel Fernex (Yann Forget/Wikimedia Commons). Ancien président de l’association Enfants de Tchernobyl-Bélarus, aujourd’hui professeur émérite à l’université de Bâle, Michel Fernex relève, lors de l’accident de Tchernobyl comme actuellement à Fukushima : une « étrange absence » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Médecin tropicaliste à l’OMS, il mène une carrière paisible nourrie d’idéaux, jusqu’à ce qu’il découvre fortuitement l’accord qui lie son institution à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) : en 1995, il participe à un congrès sur les conséquences de Tchernobyl, Hiroshima et Nagasaki. Les actes ne sont pas publiés. Pourquoi ? Son enquête commence au sein de l’OMS. Rue89 : Comment est né l’accord entre l’OMS et l’AIEA de 1959, dit WHA 12-40 ? Michel Fernex : En 1956, l’OMS a posé la question suivante à des généticiens :

Nucléaire : le risque et la rente - ELECTRICITE NUCLEAIRE EDF AREVA. Sociétés : Projet français de centrales sous-marines low-cost. En s'appuyant sur la technologie des sous-marins nucléaires, leur constructeur DCNS, associé à Areva, EDF et au CEA, a pour objectif de construire un premier prototype en 2013. Jules Verne aurait pu l'imaginer. Installer au fond des océans des centrales nucléaires afin d'alimenter en électricité les villes côtières. Des centrales qui ressemblent physiquement à des sous-marins. C'est l'idée qui a germé dans l'esprit des ingénieurs de DCNS, leader européen du naval militaire, constructeur de frégates, porte-avions et sous-marins pour la Marine française. Dans le détail, ces centrales se présentent sous la forme d'un cylindre de 12 à 15 mètres de diamètre doté d'une chaudière nucléaire de 50 à 250 Méga Watt de puissance ainsi que d'une centrale électrique.

Selon une étude qui reste à affiner, le marché potentiel serait de 200 centrales sous-marines de moins de 300 MW dans les vingt ans à venir. Aux yeux des spécialistes de l'énergie, ce projet reste toutefois «très largement prospectif». Electricité: le vrai coût de la renaissance nucléaire | ParisTech Review. Partout à travers le monde – ou presque – l’électricité d’origine nucléaire amorce son grand retour. Après avoir incarné le mal absolu et un niveau inacceptable de danger, le nucléaire apparaît désormais dans un nombre croissant de pays comme l’énergie propre et abordable de l’avenir.

Les opinions publiques ont digéré l’accident de Three Mile Island (1979) et la catastrophe de Tchernobyl (1986). Les adversaires traditionnels de l’atome ont de plus en plus de difficultés à faire entendre leurs arguments, surtout depuis que quatre des plus virulents militants antinucléaires des années 70, parmi lesquels Stephen Tindale, l’ex-directeur exécutif de Greenpeace au Royaume-Uni, ont fait publiquement volte-face en 2009 dans une tribune explosive publiée par The Independent. En 2010, 438 réacteurs de puissance sont en opération dans 31 pays et 44 unités sont en construction.

Deux pays industrialisés illustrent tout particulièrement le grand retournement attendu pour les prochaines années. Iter ou l'illusion tragique. - Maquette du projet Iter, juin 2005. REUTERS / Charles Platiau - La France se félicite chaque jour d’avoir développé contre vents et marées une filière électrique fondée sur l’énergie nucléaire. 78% de notre électricité est en effet d’origine nucléaire. C’est grâce à cela que notre électricité est 30% moins chère que dans le reste de l’Europe. C’est grâce à cela que les chocs provoqués par les brusques montées du prix du pétrole sont mieux amortis en France qu’ailleurs.

Pourtant, cette politique en faveur du nucléaire ne s’est pas imposée sans mal. Les fantasmes d’Hiroshima improprement projetés sur le nucléaire civil ont provoqué des réactions de rejet dans les populations qu’il a fallu tant bien que mal apaiser. Bien des pays pourtant solides, à commencer par l’Allemagne et les Etats-Unis, ont cédé à la pression dite écologique et ont mis en veilleuse leur programme nucléaire. Publicité La voie des neutrons rapides Les réacteurs à neutrons rapides ont un double avantage. Claude Allègre. i0832.pdf (application/pdf-Objekt) Nucléaire : arrêtons Iter, ce réacteur hors de prix et inutilisable. Ce que nous craignions est donc en train de se produire : le coût prévisionnel de construction d’Iter venant de passer de 5 à 15 milliards d’euros, il est question d’en faire subir les conséquences aux budgets de financement de la recherche scientifique européenne.

C’est exactement la catastrophe que nous redoutions. Il est grand temps d’y renoncer. Iter est le réacteur expérimental que sept pays ont décidé de construire à Cadarache (en Provence) afin de tester la possibilité de produire de l’électricité à partir de la fusion nucléaire. Ces pays sont les Etats-Unis, l’Europe, la Russie, la Corée du Sud, le Japon, la Chine et l’Inde. La revue Nature du 1er juillet 2010 nous apprenait que la contribution européenne devait passer de 2,7 à 7,2 milliards d’euros, dont 1,4 milliard à trouver en 2012-2013 sur le budget du Septième plan de la recherche européenne. L’Europe s’est en fait engagée pour 6,5 milliards d’euros fin juillet. Or notre problème d’énergie est urgent. Illustration Rocco. Nucléaire: le dangereux mécano du président | slate. - La centrale de Golfech, REUTERS/Regis Duvignau - Quand on fait une bêtise, il y a deux solutions.

La bonne, s'arrêter. La mauvaise, continuer. L'Elysée a choisit la seconde en forçant le constructeur de centrales nucléaires Areva à vendre une de ses filiales stratégiques dans des conditions hautement contestables. Le chef de l'Etat a décidé de céder cette firme, Areva T&D, spécialisée dans les équipements de réseaux électriques, au tandem Alstom-Schneider, alors que les cadres supérieurs de cette maison y sont violemment opposés et à un prix inférieur à des offres concurrentes. Motif: cette solution est française. Cela commence à faire désordre dans la filière nucléaire française. Qu'il faille réorganiser la filière, la consolider, la préparer, pourquoi pas. D'abord, la nomination de Henri Proglio, pdg de Veolia, à la tête de l'EDF. Avant même d'être nommé, Henri Proglio déclare que la création d'Areva a été «une erreur» et qu'il faut redessiner la filière.

Eric Le Boucher publicité. Nucléaire : l'Europe peine à mettre le projet Iter sur les rails. Nucléaire : les nouveaux défis de la filière française - NUCLEAI. Objectif pour la génération 4 : « Un prototype de réacteur qui s. Le renouvellement des compétences, un chantier prioritaire - NUC. La filière nucléaire japonaise regroupe ses forces pour conquéri.