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Euthanasie

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Euthanasie en Europe

Documentaire sur les soins palliatifs. Le-Parisien-18-juillet-2012-Euthanasie. L'euthanasie n'est pas compatible avec les valeurs de la gauche. (capture d'écran Youtube - vodeotv - cc) Du même auteur.

L'euthanasie n'est pas compatible avec les valeurs de la gauche

Faut-il instaurer un droit à mourir? François Hollande propose que "toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable [...] puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".

Faut-il instaurer un droit à mourir?

Mais il dit aussi qu'il n'est "pas favorable" à "l'euthanasie". On a un peu de mal à comprendre... Marisol Touraine: Nous ne parlons pas d'"euthanasie" parce que ce mot donne lieu à des interprétations très différentes. Dans le sens commun, il renvoie à un droit sans limites, le droit au suicide assisté. Ce n'est pas du tout ce que nous prônons. Bien naître – bien être – bien mourir, par Danielle Moyse. Pour une société humaine. Véronique Normand Kinésithérapeute Je suis kinésithérapeute et accompagne des personnes atteintes de handicaps lourds, enfants et adultes et des personnes atteintes de maladies incurables.

Pour une société humaine

Ma formation en neurologie pédiatrique et mon activité à domicile m’ont confortée dans une approche plus relationnelle et sociale, participant à une dynamique des soins de proximité, en lien avec l’hôpital et les centres de rééducation fonctionnelle. Prendre soin est œuvre de patience, d’écoute, de création, de relation. Plus la personne est vulnérable, plus il est délicat et impérieux de lui parler, de la contenir, de la soutenir, de la rejoindre, plus les efforts pour la suivre sont épuisants, interrogeant, incertains, mais plus cette recherche devient nécessaire, et s’affine dans une incertitude du faire du dire qui forge des certitudes de choses à ne pas faire ou à ne pas dire, mais plus à être.

Être présent, ne pas fuir, ne pas nier, ne pas aggraver, ne pas en rajouter. Quels mots soulageraient ? S_Special_fin_de_vie_2013.pdf. L'Assistance médicalisée pour mourir : l'Ordre réagit. Le Sénat s’apprête à examiner une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir.

L'Assistance médicalisée pour mourir : l'Ordre réagit

Cette proposition de loi vise à autoriser un droit à une injection létale ou un suicide assisté pour toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave ou incurable lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable. Instituer ce droit : c’est exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s’interroge sur le financement de la dépendance ;c’est compromettre la confiance des malades dans les soignants qui n’ont pas vocation à donner la mort ;c’est exercer à l’encontre des médecins une pression d’une extrême violence que de leur demander ou leur imposer de faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience.

Version imprimable. Loi relative à l'aide active à mourir : les évêques font entendre leurs voix. La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté un projet de loi visant à légaliser l'euthanasie.

Loi relative à l'aide active à mourir : les évêques font entendre leurs voix

Ce projet va être présenté aux sénateurs et discuté ce mardi 25 janvier 2011. Détail d'un texte. Euthanasie : L’Académie nationale de médecine dénonce la dérive sémantique du Conseil national de l’ordre des médecins. Le CCNE dit non au suicide assisté et à la sédation à visée euthanasique. Dans son avis n. 121 intitulé Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir rendu public le 1er juillet, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s’oppose à toute forme de légalisation du suicide assisté ainsi qu’à la prescription de sédatifs à visée euthanasique.

Le CCNE dit non au suicide assisté et à la sédation à visée euthanasique

Le débat sur la fin de vie aurait pu enfin être clos mais le président du CCNE Jean-Claude Ameisen a estimé que cet avis n’était qu’une « étape » dans la réflexion et nécessitait l’organisation d’états généraux qui se tiendront à l’automne. "Laisser partir Vincent est ma dernière preuve d'amour" Elle avait jusqu'à présent gardé le silence. L'épouse de Vincent Lambert a choisi de s' exprimer . Son mari, 37 ans, est dans un coma "pauci-relationnel", un état végétatif chronique, depuis un accident de la route, en 2008. Dans le cadre d'une procédure collégiale prévue par la loi Leonetti, l'équipe médicale du CHU de Reims, où il est hospitalisé, a décidé le 10 avril l'arrêt de son alimentation et la limitation de son hydratation (son seul traitement).

Elle avait constaté des comportements d'opposition lors des soins, faisant suspecter un refus de vivre . Hostiles à cette décision, ses parents et deux de ses frères et sœurs ont saisi le tribunal administratif, qui a ordonné, le 11 mai, la reprise de l'alimentation et de l'hydratation normales, au motif que ceux-ci n'avaient pas été consultés. Fin de vie : le délicat dossier d'un tétraplégique rouvert. La femme de Vincent Lambert avait obtenu des médecins son euthanasie passive, avant que les parents du malade ne fassent annuler la procédure.

Fin de vie : le délicat dossier d'un tétraplégique rouvert

Les médecins ont relancé la concertation La douloureuse histoire de Vincent Lambert, tétraplégique en état de conscience minimale depuis cinq ans à la suite d'un accident de moto, connaîtra-t-elle bientôt une fin paisible? Les médecins du CHU de Reims, où il est hospitalisé, ont relancé la procédure de concertation sur l'euthanasie passive après l'annulation d'une première tentative demandée par sa femme mais suspendue par la justice à la demande de ses parents.

«Compte tenu de l'état de Vincent, une réunion a été programmée pour la fin du mois avec toutes les parties concernées pour expliquer notre position avant d'engager un protocole de fin de vie», a expliqué le Dr Eric Kariger qui dirige le service de médecine palliative au CHU de Reims, confirmant une information de France Bleu Champagne. L'alimentation par sonde interrompue puis relancée. Il a « débranché », puis « rebranché » Vincent. État pauci-relationnel. Tout était en place pour que cet homme de trente-sept ans meure.

état pauci-relationnel

Bientôt cinq ans en état « pauci-relationnel ». Jusqu’au moment où un magistrat juge, en urgence, qu’il devait vivre. Euthanasie : la fin de vie de Vincent Lambert à nouveau envisagée au CHU de Reims. Euthanasie : le poids d'un mot. Peut-on distinguer euthanasie active et euthanasie passive ? Ô toi qui prolongeas mes jours, Reprends un bien que je déteste !

Peut-on distinguer euthanasie active et euthanasie passive ?

Ô Diane, je t’implore, Arrêtes-en le cours ! (Iphigénie, dans C.W. Gluck, Iphigénie en Tauride) Selon l’enquête européenne EURELD effectuée en 2001-2002 dans six pays européens [1], entre 36 % et 51 % de tous les décès (sauf 22 % pour l’Italie) sont le résultat d’une décision médicale de fin de vie. Cette décision concerne, dans presque la moitié des cas, des pratiques qui incluent l’arrêt, la limitation, l’abstention thérapeutique, que ces gestes soient volontaires ou non volontaires, et pour l’autre moitié l’administration d’analgésiques à hautes doses, un traitement qui est susceptible d’écourter la vie. Micro-économie de l'euthanasie. MICRO-ECONOMIE DE L'EUTHANASIE Cédric SABOURET Janvier 1995 Introduction La question de l'euthanasie est une question récente.

Micro-économie de l'euthanasie

Les progrès de la médecine qui permettent de guérir dorénavant un certain nombre de maladies jusque là réputées incurables ou mortelles, les progrès aussi des techniques comme la réanimation grâce à qui l'on peut maintenir non seulement en vie mais aussi en survie prolongée les personnes, ont conduit à faire apparaitre la mort comme un phénomène anormal, d'autant plus que la mort a eu tendance à se trouver exclue des représentations collectives: 70 % des décès en France ont lieu à l'écart du regard des proches, à l'hôpital ou en institution spécialisé (maison de retraite etc.). D'où l'idée répandue chez les patients et leur entourage, mais aussi chez les personnels soignants, qu'en toute circonstance, tout devait être tenté pour maintenir en vie. AP-HP : comment concilier soins hospitaliers et contraintes financières ?