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Nicolas Sarkozy

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Sarkozy va lever le voile sur son programme. Paru dans leJDD Le président-candidat, samedi, au meeting des jeunes UMP à la porte de Versailles, à Paris. (Reuters) "Il nous reste trois semaines, puis deux semaines. Trois semaines à fond, deux semaines à fond. Aidez-moi à démontrer que rien n’est joué. " Voilà la feuille de route pour les premier et second tours délivrée samedi par Nicolas Sarkozy aux jeunes de l’UMP réunis porte de Versailles, à Paris. À J-21, le Président candidat a certes distillé quelques mesures pour un deuxième quinquennat, comme l’appel pour les victimes redit samedi midi devant les membres de l’Institut pour la justice, ou encore la perpétuité pour les crimes sexuels répétés.

Ce n’est désormais plus qu’une question de jours. Une campagne comme un "bateau sans quille" Un programme qui devra pouvoir supporter les modifications postérieures. Deuxième période, le Président en place se lance en jouant "le peuple contre les élites et les corps intermédiaires", ce qui deviendra son fil rouge. Bettencourt: les révélations sur 2007 continuent, les politiques s'émeuvent. En pleine campagne électorale, les révélations s'accumulent sur les trouvailles des juges de l'affaire Bettencourt concernant un possible financement illicite de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, à hauteur de 800.000 euros, l'opposition pressant le chef de l'Etat de s'expliquer.

Ces révélations, amorcées le 14 mars par l'hebdomadaire Marianne, qui avait évoqué le rapatriement de 2007 à 2009 de quatre millions d'euros en liquide depuis les comptes suisses de Mme Bettencourt, organisés par l'homme de confiance de celle-ci, Patrice de Maistre, ont été corroborées par l'ordonnance rédigée le 22 mars par le juge Jean-Michel Gentil pour demander -- et obtenir -- l'incarcération de M. de Maistre. Ce document, révélé dimanche par le Journal du dimanche (JDD), évoque un retour de fonds de 400.000 euros, arrivé le 5 février 2007, à l'avant-veille d'un rendez-vous entre M. de Maistre et Eric Woerth, trésorier de l'UMP, devenu plus tard ministre. M. Dans son ordonnance, M. Sarkozy au menu, matin midi et soir cette semaine - Présidentielle 2012. Une semaine de storytelling, de teaser, de buzz, ces mots dont raffolent les communicants. Nicolas Sarkozy a occupé le terrain ces cinq derniers jours, en prolongeant son entrée en campagne à coup de recettes médiatiques réchauffées.

La vague impression d'un dîner de famille qui s'éternise, avec le même résultat final, une lourdeur sur l'estomac. Le Nouvel Obs était à table toute la semaine et vous a raconté le gueuleton: L'apéritif Lundi, Nicolas Sarkozy reçoit un soutien de poids pour sa candidature, Christine Boutin. La chef du Parti Chrétien démocrate est à l'UMP ce que la vieille tante est à votre repas de famille, elle se plaint toujours que vous ne l'aimez pas assez, que vous l'oubliez, que vous allez la laisser mourir toute seule, mais à la fin du repas elle revient toujours pour vous faire un gros baiser mouillé.

Pendant ce temps là, les enfants commencent déjà à s'ennuyer à table alors ils jouent sur leurs smartphones. L'entrée Mardi les choses se précisent. Le plat principal. Nicolas Sarkozy inaugure ses locaux de campagne à Paris. Nicolas Sarkozy inaugurait samedi matin son QG de campagne parisien. Le président-candidat s'installe au 18, rue de la Convention à Paris, dans le XVe arrondissement. Les locaux sur deux étages abritent 600m2 de bureaux spécialement aménagés pour la campagne électorale. Une cellule Internet avec une dizaine de personnes, une autre dévolue à la presse avec six employés, un coin cuisine, une petite salle de réunion, quelques meubles en bois, de la moquette grise, des écrans plats, et surtout, beaucoup de photos de Nicolas Sarkozy aux murs.

Le tout pour un loyer total de 18.000 € mensuels selon Le Parisien. NKM confirmée porte-parole À l'étage, les bureaux du candidat et de ses principaux lieutenants, ceux d'Emmanuelle Mignon, du préfet Guillaume Lambert, directeur de campagne, et de Nathalie Kosciusko-Morizet, la porte-parole de Nicolas Sarkozy. @NicolasSarkozy Nicolas Sarkozy " Je suis sur qu'elle assurera cette mission avec tout son talent, sa force, et sa douceur" @nk_m#NS2012 1 sur 11. Elections 2012 : candidats, primaires, scrutins... tout sur l'élection présidentielle 2012. "Parfois l'attente fait monter le désir" aurait lancé Nicolas Sarkozy aux parlementaires UMP, réunis suite à son allocution télévisée du 29 janvier dernier.

Une intervention durant laquelle le président déclarait à 16,5 millions de spectateurs : "J'ai un rendez vous avec les Français, je ne me déroberai pas. " (…) "Si un jour je dois rentrer en campagne, à ce moment-là je serai le candidat… parfois je peux en avoir l'impatience tant je constate d'arrogance déplacée". "Il faut y aller ! " A droite, pourtant, certains s'inquiètent des sondages (qui placent Nicolas Sarkozy derrière François Hollande) et souhaitent que le président n'attende plus pour entrer en campagne : " Nous sommes dans un faux plat, constate le député UMP Damien Meslot, beaucoup de gens hésitent encore.

Il faut que Sarkozy se lance. Il faut qu'il annonce sa candidature dans les quinze premiers jours de février. "A compter du 15 février tout est possible" Sarkozy avance sa candidature par petites touches. Elections 2012 : candidats, primaires, scrutins... tout sur l'élection présidentielle 2012. Nadine Morano Nouvelle star de Twitter à ses dépens - et accessoirement ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle - Nadine Morano a longtemps compté sur ses origines modestes pour assoir sa popularité.

Fille d’un routier et d’une standardiste, native de Nancy, la porte-parole de l’UMP s’est fait remarquer pour des faits bien loin des impératifs de sa fonction. Accusée d’avoir fait virer une employée d’un grand magasin lorrain, elle est également connue pour avoir attaquée en justice une mère de famille qui l’a traitée de " menteuse " dans une vidéo postée sur Youtube. Une susceptibilité qui a profondément agacé ses détracteurs… et la Toile. Dernier couac en date : un motard escortant sa voiture - et roulant à contre-sens - a percuté un piéton qui traversait la chaussée. Une fois de plus, la ministre s’est attiré les commentaires moqueurs des internautes… Sarkozy, télévision: un député PS réclame une réunion d'urgence du CSA. L'intervention de Nicolas Sarkozy à la télévision a déclenché une levée de bouclier au PS.

Le député PS Didier Mathus a réclamé mercredi 25 janvier au président du CSA une réunion "d'urgence" sur les conditions d'intervention à la télévision de Nicolas Sarkozy dimanche prochain, portant atteinte à ses yeux "à l'équité de traitement entre candidats", ce qui a déclenché des protestations à l'UMP. "Le président sortant-candidat monopolisera six chaînes au même moment, et ce, pendant toute la durée de cette interview", selon son courrier à Michel Boyon.

Pour ce député de Saône-et-Loire, vice-président du groupe PS chargé des médias, "cette confiscation sans précédent des canaux de télévision, à l'heure de plus grande écoute, en période électorale, soulève un grave problème". Dans la soirée, plusieurs responsables UMP ont dénoncé dans des communiqués distincts ces propos de Didier Mathus, et défendu "la légitimité" de l'intervention présidentielle. SARKO TV SHOW Dim.29Janvier2012 La télé confisquée par Sarkozy ! Sarkozy à la télévision: 4 chaînes et pas un journaliste de gauche pour l'interroger.

Cerné de toutes parts par une presse hostile et acquise à la gauche (si l'on en croit Eric Brunet de RMC et quelques autres), Nicolas Sarkozy, courageusement, disposera de l'antenne de quatre chaînes de télévision pour se défendre, dimanche. Enfin ! Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Guyane, le 21 janvier 2012. (L.BONAVENTURE / AFP) TF1, France 2, BFM TV et I Télé accueilleront sur leurs ondes numériques hertziennes un homme sans défense, au bord du gouffre de l'ingratitude nationale, désintéressé mais combatif, tenace et obstiné, décidé à défier un univers médiatique hostile.

Le storytelling élyséen Un mot d'abord sur le double storytelling élyséen de ce début de semaine. Un président désintéressé, qui avait été habité, tout au long de son mandat, par le seul souci du bien public, impopulaire car courageux, finalement victime de l'ingratitude d'un peuple français versatile par nature, comme tant d'autres avant lui. L'idée était osée. La narration sarkozyste Problème démocratique. Six chaines télé : rien n’est trop beau pour Sarko. Nicolas Sarkozy évoque l'hypothèse de sa défaite. Sarkozy veut durcir la lutte contre le piratage sur Internet.

"Le président de la république rappelle (...) que la lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux (...) constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création", indique ce vendredi la présidence française dans un communiqué. "Nicolas Sarkozy invite donc les créateurs français à intensifier leur utilisation des procédures judiciaires d'ores et déjà existantes dans notre droit", poursuit le texte. Il invite parallèlement "les ministres concernés ainsi que la Hadopi, qui vient d'engager une consultation à ce sujet, à étudier rapidement l'utilité de compléter notre législation par de nouvelles dispositions et à lui faire, le cas échéant, des propositions en ce sens".

Marine Le Pen a répliqué vendredi, estimant que "Nicolas Sarkozy fonctionne avec les internautes comme avec les automobilistes en les rackettant pour colmater les brèches laissées par sa gestion dispendieuse des deniers publics". «Nicolas Sarkozy est persuadé qu'il ne perdra pas» Présidentielle 2012: Aubry fait la leçon à Sarkozy. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, c'était il y a quatre ans. Martine Aubry avait alors offert un vélo à Nicolas Sarkozy. Ils se sont de nouveau croisés ce jeudi matin, et cette fois la maire de Lille ne lui a pas fait de cadeau. Comme le prouve la scène cocasse saisie par les caméras d'iTélé (en vidéo ci-dessous), où l'on peut voir la candidate battue au second tour de la primaire socialiste demander au chef de l'Etat de mieux tenir ses troupes...

Il faut dire que ce dernier venait, au cours de ses voeux aux fonctionnaires lillois, d'appeler au "respect" entre majorité et opposition. Ce que Martine Aubry n'avait sans doute pas besoin d'entendre pour ressentir l'envie de réagir, tant les socialistes digèrent mal la phrase lâchée mardi par le président (UMP) de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer : "Si le PS remportait la présidentielle, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre. " Sarko comme Zorro ? Sarkozy. La cellule «riposte» de Brice Hortefeux accélère. En attendant que Nicolas Sarkozy se déclare candidat à la présidentielle, son entourage est prié de monter au créneau contre François Hollande. C'est en découvrant que les ténors de la majorité étaient en vacances le 1er janvier alors qu'il était sur le pont, à Metz, pour saluer les Français qui travaillent pour la Saint-Sylvestre que Nicolas Sarkozy est sorti de ses gonds.

Personne, ou si peu, n'était monté au front pour défendre ses vœux du 31 décembre… Et, encore une fois, le président a confié à quelques proches qu'il serait obligé de faire cette campagne «tout seul». Puis il a demandé que l'UMP s'organise mieux. Depuis, les élus de la majorité se sont rattrapés. Car le but est bien sûr de démontrer sans relâche que le candidat Hollande n'est «pas au niveau».

D'un rythme hebdomadaire à bihebdomadaire Du côté de la méthode, une petite équipe de veilleurs de l'actualité est mise sur pied, qui se réunira tous les jours. Une ligne «plus punchy, plus agressive» Sarkozy convaincu des faiblesses de Hollande. Plutôt que les sondages, Nicolas Sarkozy préfère regarder les audiences à la télévision. À l’entendre, ce sont les "audiences dégueulasses" du candidat socialiste qui l’ont convaincu des faiblesses de son adversaire. Le dernier JT du député de Corrèze, mardi soir sur France 2, a dû conforter le président candidat : le socialiste a réuni cinq millions de téléspectateurs.

Une "audience moyenne" pour la chaîne publique même si le nombre de fidèles devant le petit écran n’a pas baissé. Exploiter la moindre faiblesse, dénoncer une supposée gaffe, ironiser sur le "vide" du programme de l’adversaire, l’UMP applique à la lettre les consignes de Nicolas Sarkozy. La stratégie du harcèlement se met en place. "Il y a sept semaines, on ne pouvait pas dire un mot sur Hollande", rappelle en privé le chef de l’État dans une critique à peine voilée aux médias. En ce début d’année, le décor est donc planté et le chef de la droite est passé à l’offensive, pied au plancher. 65 % des Français ont une opinion négative de Nicolas Sarkozy, selon LH2.