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Crise en Egypte : l'ONU durcit le ton après les violentes répressions. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, hausse le ton contre la répression en Egypte.

Crise en Egypte : l'ONU durcit le ton après les violentes répressions

Il a qualifié, jeudi 3 février 2011, « d’inacceptables » les violences contre les manifestations. Les Nations unies ont évacué, ce même jour, près de 300 membres de ses équipes dans le pays. Mais le secrétaire général de l’ONU continue d’épargner le président Hosni Moubarak et pour l'instant le Conseil de sécurité considère que les évèvements restent une affaire intérieure au pays. Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour Il aura fallu près de 48h pour que Ban Ki-moon sorte de sa réserve sur les événements en Egypte. « Les violences contre des manifestants pacifiques sont totalement inacceptables » a jugé le secrétaire général de l’ONU, ajoutant « le mécontentement exprimé appelle des réformes, pas la répression ». Ces déclarations marquent un changement de ton. En Egypte, les anti-Moubarak participent en masse à la «journée du départ» En Egypte, c'est une véritable marée humaine qui s'est déversée sur la place Tahrir, au Caire, ce vendredi 4 février 2011.

En Egypte, les anti-Moubarak participent en masse à la «journée du départ»

Par centaines de milliers les Egyptiens se sont rassemblés dans la capitale pour demander, une fois de plus et pacifiquement, le départ du président Moubarak. Une intervention très remarquée : celle de l'Egyptien Amr Moussa lors de ce « vendredi du départ » comme les manifestants ont appelé cette journée. Avec notre envoyée spéciale au Caire Les Frères musulmans commencent à peser de plus en plus lourd. On l’a vu notamment aujourd’hui à Alexandrie ou à Suez, ça pouvait être presque visible à l’œil nu, puisque il n’y avait pratiquement pas une femme non voilée, contrairement à la place Tarhir… Egypte : Hosni Moubarak en sursis. A la Une: l'avenir incertain de l'Egypte. Revue de presse française Bientôt deux semaines de contestation du pouvoir en Egypte mais son président, Hosni Moubarak, est toujours en poste.

A la Une: l'avenir incertain de l'Egypte

Il reste en place au terme d'une nouvelle journée de manifestation présentée comme le «vendredi du départ», or personne n’est parti… En Egypte, dans les coulisses, la politique reprend ses droits. Toute la journée, ce vendredi 4 février 2011, des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues du pays pour réclamer une nouvelle fois le départ du président Moubarak et la formation d’un gouvernement de transition.

En Egypte, dans les coulisses, la politique reprend ses droits

Contrairement à ce qui s’était passé mercredi et jeudi, les manifestations se sont déroulées dans le calme même si dans la soirée il y a eu des échanges de tirs sur la place Tahrir. Dans les coulisses, l'organisation politique de la transition se discute et des points de clivage apparaissent. Avec nos correspondants et envoyés spéciaux, Le secrétaire général de la Ligue arabe qui rejoint une manifestation hostile à un des régimes dont son organisation dépend, c’est du jamais vu ! Mais Amr Moussa est un personnage charismatique de la scène politique égyptienne et sa popularité reste forte.

Pour Barack Obama, Hosni Moubarak doit prendre la «bonne décision» Les Egyptiens, pro et anti-Moubarak, ont pris leurs distances par rapport aux positions américaines avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti Le «now means now» (maintenant c’est maintenant) du porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a été très mal accueilli par la majorité des Egyptiens.

Pour Barack Obama, Hosni Moubarak doit prendre la «bonne décision»

Pour le gouvernement, cela ressemblait à un diktat. Dans sa première conférence de presse, le Premier ministre Ahmad Chafic a répondu : « ce n’est pas un pays qui a à peine 200 ans qui va nous dire ce que nous devons faire, nous la nation vieille de 7 000 ans…». L’impopularité des Etats-Unis auprès des Egyptiens n’est dépassée que par la haine contre Israël et l’invasion de l’Irak et le soutien de l’Etat hébreu n’ont fait qu’accroître cette impopularité. En Egypte, une journée de répit entre deux mobilisations. En Egypte, au lendemain de la «journée du départ» qui a réuni des centaines de milliers de personnes au Caire, mais aussi à Alexandrie, Suez ou encore Louxor, les manifestants de la place Tahrir tentent d'empêcher les chars de l'armée de quitter ce lieu symbole du mouvement de révolte.

En Egypte, une journée de répit entre deux mobilisations

En attendant, Moubarak résiste encore à la pression. Alors que la France annonçait qu'elle suspendait ses ventes d'armes à l'Egypte, Moubarak a reçu ce samedi 5 février 2011 les principaux ministres chargé des question économiques au sein du nouveau gouvernement. Avec notre envoyée spéciale au Caire Il y a toujours un risque de violence contre les journalistes et même, il y avait des signes avant-coureurs. Le 31 janvier, nous avons publié un communiqué faisant mention de harcèlement contre certains médias… Jim BoumelhaPrésident de la Fédération internationale des journaliste (FIJ) 10/10/2013 - par Catherine Rolland écouter L’heure est à l’évaluation politique. Démissions en rafale à la tête du parti au pouvoir en Egypte.

En Egypte le paysage politique se craquèle avec, ce samedi 5 février 2011, la démission du bureau exécutif du parti au pouvoir, le PND (Parti national démocratique).

Démissions en rafale à la tête du parti au pouvoir en Egypte

Parmi les principaux dirigeants du parti figuraient Gamal Moubarak, le fils du président Hosni Moubarak dont des milliers de manifestants d'opposition réclament depuis douze jours la démission. Le nouveau secrétaire général du PND est Hossam Badraoui, considéré comme un membre de l'aile libérale du parti. Avec notre correspondant au Caire Même s’il n’est que secrétaire adjoint du parti, c’est la démission de Gamal Moubarak qui crée l’événement. Echos de la contestation égyptienne en Iran, en Jordanie et à Genève. Alors que Téhéran mise sur un effondrement du régime de Hosni Moubarak, avec en ligne de mire l'éventuelle perte pour Israël d'un allié essentiel dans la région, les Jordaniens, de leur côté, ne se satisfont pas du changement de Premier ministre.

Echos de la contestation égyptienne en Iran, en Jordanie et à Genève

Ils l'ont une fois encore répété ce vendredi 4 février 2011 en manifestant à Amman.