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La chronique de Lyonel Kaufmann : Piéger les élèves ou les former avec les médias sociaux ? Pendant que certains préfèrent pourrir le web et piéger leurs élèves, il reste des allumeurs de réverbères qui cherchent heureusement à élever leur élèves à la culture et au savoir historique en se saisissant des médias sociaux. L’affaire de l’enseignant pourrisseur du web [1] et de ses élèves en fournissant, via le web, et en particulier Wikipedia, des fausses informations au nom de la défense de la culture, avec un grand C, et de la nécessité pour les élèves d’apprendre à penser avant d’aller sur le web en dit long sur la perception d’un grand nombre d’enseignants à vivre l’école comme une citadelle assiégée et leur peur d’enseigner avec les médias sociaux, voire d’enseigner tout court. [2] Nul doute qu’enseignant au moment de l’arrivée de cette nouvelle technologie qu’a été en son temps le livre, cet enseignant et ses congénères prôneraient également que leurs élèves doivent apprendre à réfléchir par eux-mêmes avant de lire leur premier livre!

Le principe est simple. Notes. Internet fait place nette dans la pédagogie. Le Monde.fr | | Par Emmanuel Jaffelin, agrégé de philosophie au lycée Lakanal (Sceaux), auteur d'un Petit éloge de la gentillesse (2011, Editions François Bourin) Difficile d'enseigner par les temps qui courent. Il faut dire que le temps court à la vitesse de l'électron.

L'enseignant (Loys Bonod, Lycée Chaptal à Paris) qui a piégé ses élèves en fabriquant de faux corrigés afin d'établir de manière magistrale et éclatante qu'ils ne savent pas travailler sans internet a moins prouvé la tricherie des élèves que mis en évidence la date de péremption des exercices demandés. Flash back. Lorsque j'étais en classes préparatoires (1981-1984) dans le lycée où j'enseigne aujourd'hui, il me fallait des jours pour réunir les informations utiles à la composition du devoir demandé, dissertation ou explication de texte. La galaxie Gutemberg n'est plus. Je constate que la plupart de mes élèves passent par internet pour chercher des pistes de réflexions et des éléments d'information. Qu'a fait le pourrisseur du web ? faire un travail de pionnier du web.

Comment j’ai nourri le web. Une expérience réussie J’ai beaucoup ri en lisant l’article Comment j’ai pourri le web. J’ai ri d’un rire primesautier, sans trop porter d’attention à l’objet de ma lecture, une parmi tant d’autres lors d’un mercredi après-midi. J’ai d’ailleurs trouvé l’idée de cette expérience excellente. L’idée de montrer aux élèves qu’ils ne devaient pas se fier aveuglément à ce qu’ils trouvent sur internet, l’idée de leur montrer la vénalité et l’inanité des sites qui vendent des commentaires ou des dissertations, l’idée enfin que la paresse est un bien vilain défaut, tout cela me plaisait. L’école se meurt, c’est la faute à internet À ce moment de ma lecture, ces réflexions me chiffonnent. Évidemment, je ne vais pas entamer un paragraphe pour expliquer l’innocuité du numérique à l’école. Une manipulation un rien perverse Et puis, tout de même, quelque talentueuse que soit la démonstration, elle n’est pas dépourvue d’une certaine perversité. Pour conclure Achevons.

Je suis prof et je ne veux pas pourrir. Je reviens à mon tour sur l’article d’un professeur de lettres qui a fait le buzz cette semaine : “Comment j’ai pourri le web”, pour lequel on trouve sur ce topic de Marie-Anne Paveau un certain nombre, déjà, de réponses. J’avais pensé écrire ma réaction sur mon blog drmlj mais j’ai trouvé plus intéressant de faire cela ici, comme pour donner une dimension vraiment professionnelle à ma tentative de réponse. ces fleurs sont des digitales, bien sûr On aurait aimé que “l’expérience pédagogique” (sic !)

Mêle les deux types de publications : je ne rappellerai pas ici les critiques affreuses que l’on faisait à Lagarde et Michard quand on avait le malheur, pauvres élèves dont je faisais partie à l’époque pré-internétique, de relever des phrases de commentaire. Interdit donc de lire Lagarde et Michard car, me disait-on, c’était le mal. Je ne me reconnais pas dans cette figure de professeur. Màj à 19h17 : lu cet article sur le blog aux bords des mondes : ici :-) Imprimer ce billet. L'affaire du "pourrisseur du web". Points de vue critiques. 3 bonnes raisons d’enrichir le web... et de ne surtout pas le pourrir bêtement ! In Share in Share 4 Si vous avez suivi l’actualité récemment (et plus particulièrement l’actualité pédagogique), vous avez sans doute entendu parler de l’affaire du , qui a fait le tour de la blogosphère francophone.

Pour faire bref : un enseignant décide d’introduire du contenu dans Wikipedia, afin de piéger ses élèves et leur démontrer qu’Internet ne peut être utilisé à bon escient pour trouver de l’information de qualité. Pour résumer ma pensée, j’appellerais ça : de la , avoir et pour ses propres élèves et les nombreuses personnes qui enrichissent le web par leurs contributions. Je ne lui ferai pas le plaisir de rajouter un lien direct vers son blog, aussi vous trouverez toutes les informations que vous souhaitez dans ce dossier Scoop.it!

: J’ai assez bien hésité à réaliser cet article. Que les élèves aient leur part de responsabilité dans leurs apprentissages, je ne nie pas. Il a pourri le web, mais je ne crois pas qu'il a conclu correctement. Petit billet tout simple pour une situation pédagogique intéressante et les réactions qu'elle a provoquées... Il est ici question, de plagiat, du rôle de l'école par rapport aux TIC, du manque d'éducation aux médias et peut-être du manque de recul des enseignants. Tout à commencer avec un prof qui a constaté, comme beaucoup, que ses étudiants plagiaient sur Internet. Il a donc décidé de pourrir le Web, de le remplir de faussetés et de donner un travail à ses étudiants en lien avec ces faussetés. Évidemment, les étudiants ce sont fait piéger. Ce premier billet, très intéressant, est ici.

La conclusion de l'auteur par rapport à cette supercherie très bien organisée est la suivante: Je crois que j'ai fait mon travail et que la conclusion s'impose d'elle-même : les élèves au lycée n'ont pas la maturité nécessaire pour tirer un quelconque profit du numérique en lettres. Là, lui et moi ne sommes pas d'accord.

Oui, les TIC sont entrées à l'École, mais sous leur forme sauvage justement. Comment j’ai pourri les livres ! et mes profs ! Cette histoire est presque totalement inventée. (J’aurais reçu ce texte sous forme de mail anonyme) Avec plusieurs amis de la classe de seconde de mon lycée, nous en avons eu marre de cette suspicion permanente des profs, des adultes à notre égard. On ne serait que des copieurs, des plagieurs, des tricheurs. Certes, à plusieurs reprises, j’ai emprunté des chemins détournés pour obtenir la reconnaissance scolaire sans pour autant faire les efforts demandés. Mais il faut dire que la naïveté de nos profs et de l’encadrement nous ont bien aidés. Et puis il y a cette sacralisation du livre qui devient insupportable.

L’éditeur emballé par le projet qui révolutionne les sacrosaints manuels disciplinaires (10 à 12 par année scolaire) et qui résout nombre de problèmes de poids et de diversité nous a dit d’accord, à titre expérimental. Il a fallu ruser avec l’éditeur car il a essayé de nous identifier et de vérifier notre travail. Les résultats sont édifiants ! Anonyme Pour copie conforme. Les Profs ne sont pas les seuls à « pourrir » le Web !

Les Profs ne sont pas les seuls à "pourrir" le Web ! Manifestement, M.Polochon n'a pas retenu la leçon de Loys Bonod, ensei­gnant de lettres clas­siques qui a "pourri le web" d'informations absurdes pour pié­ger sa classe de pre­mière... Boulard se charge de la lui rappeler ! ContreBande » Pourriture pédagogique. Un billet de blog buzze chez les profs depuis trois jours, « Comment j’ai pourri le web », un petit récit dans lequel Loys, « 36 ans, professeur certifié de lettres classiques dans un lycée parisien » raconte comment il a piégé ses élèves en plaçant sur quelques sites, dont Wikipedia, de fausses informations sur le poète Charles de Vion D’Alibray avant de leur demander de commenter l’une de ses oeuvres, un travail personnel à faire à la maison. 51 élèves sur 65 ont gobé « à des degrés divers » ces appâts, avant que le prof ne leur révèle la supercherie.

Morale de l’histoire ? « Les élèves au lycée n’ont pas la maturité nécessaire pour tirer un quelconque profit du numérique en lettres. Leur servitude à l’égard d’internet va même à l’encontre de l’autonomie de pensée et de la culture personnelle que l’école est supposée leur donner. 72000 liens sur Facebook, près de 400 000 affichages, un mail dans ma boite ce matin, et le sujet de conversation de salle des profs du jour. Suite du prof. saboteur de Wikipédia qui s'offusque du plagiatLes z'ed. Si un enseignant n'avait pas la maturité pour tirer profit des NTICLes z'ed. <div class="greet_block wpgb_cornered"><div class="greet_text"><div class="greet_image"><a href=" rel="nofollow"><img src=" alt="WP Greet Box icon"/></a></div>Bienvenue sur <strong>les zed</strong> !

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Il commence par exhumer de sa bibliothèque un poème baroque du XVIIe siècle, introuvable ou presque sur le Web. L'auteur en est Charles de Vion d'Alibray. Il commence par modifier la notice biographique de Wikipédia consacrée à l'auteur. Sur différents forums, il se fait passer pour un érudit en donnant des réponses «en apparence savantes et bien renseignées, mais en réalité totalement ineptes, du type interprétation christique tirée par les cheveux».

Sur 65 élèves, 51 ont recopié ce qu'ils trouvaient sur Internet Enfin, il écrit un «commentaire absurde» avec des erreurs et des fautes d'orthographe et l'envoie à deux sites proposant des corrigés de commentaires et de dissertations payants. Le plagiat, courant pour les devoirs maison Pour les enseignants, ce témoignage n'a rien d'étonnant. Encore un nouvel étonnant microcosme... Éduquons à l’esprit critique, pas au mépris du travail des autres. Un professeur se vante d’avoir trompé ses élèves en leur fournissant de mauvaises informations sur internet… reprises ensuite par ces derniers. Je ne voulais pas réagir (d’autant que certains l’ont très bien fait) mais plusieurs amis m’ont demandé ce que j’en pensais : voici donc un court billet sur la question. Le sujet me touche d’autant plus que je suis issu de ce milieu de profs, que j’estime beaucoup pour sa curiosité, ses connaissances, son ouverture, son désintéressement. Je suis donc chagriné de constater un tel comportement, bien loin des valeurs de ce milieu.

Non, cela ne m’amuse pas. *Des profs obligés de prouver qu’ils sont plus compétents que leurs propres élèves ? La première réaction est d’être extrêmement surpris qu’un prof soit obligé de faire appel à de tels guet-appens… Soit les élèves repompent des sites de manière évidente et point n’est besoin de leur tendre des pièges. On peut également être surpris de la fixité des exercices proposés par certains professeurs. Notes sur la socialisation des profs. Voici un billet que je voulais écrire depuis longtemps et que je n'ai cessé de repousser à chaque fois que j'en ai eu l'occasion... par paresse, manque de temps ou par pudeur - vous verrez pourquoi. Le succès, que certains appellent "buzz", , me pousse, sinon à boucler toutes les idées, au moins à dire deux mots de ce sujet : la socialisation professionnelle des enseignants.

Une socialisation qui, pour un groupe qui se sent menacé par Internet, emprunte de plus en plus cette voie. Passons d'abord sur le contenu de la chose : un prof diffuse de fausses informations sur Internet pour mieux piéger ses élèves, espérant leur faire une leçon de morale sur le plagiat et l'Internet. Amusante au premier abord, l'expérience s'avère plus nauséabonde lorsque l'on prend la peine d'y penser (il m'a moi même fallu un peu de réflexion pour en arriver là).

L’école soumet les élèves à des injonctions contradictoires : pensez par vous-même, répétez ce qu’on dit. Bref. Ce texte n'est pas le seul.