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Barrage de Sivens

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Barrage de Sivens : un dossier entaché de conflits d’intérêts. L’abandon programmé du barrage de Sivens. Sivens : le conseil général juge "impossible" de poursuivre le chantier - L'Obs. Sivens, barrage à contretemps. Sivens, un barrage pour rien. Un mort, et bien des violences à l’encontre des occupants de la « Zone A Défendre » de Sivens, dans le Tarn.

Sivens, un barrage pour rien

Voilà le résultat d’une « montée en violence » qui a été dénoncée par la presse et largement amplifiée depuis. Au-delà des conséquences politiques de ces événements, reste finalement un mouvement écologiste contestataire qui existe depuis des décennies en France. Il s’est en effet renouvelé avec les générations, mais le fonds reste le même. Une image tirée de la bande dessinée le Vaisseau de Pierre, de Christin et Bilal, 1976 Depuis le Larzac, ou encore Creys-Malville, et tant d’autres manifestations, on a l’impression que rien ne change, et qu’il s’agit toujours du pot de terre et du pot de fer: manifestants « hirsutes » contre « forces de l’ordre ».

Au fond, la question posée, peut être maladroitement, par les opposants, est « quel modèle de société voulons-nous? La « retenue » de Sivens. Que protège-ton au juste dans ce genre d’affrontement? Barrage de Sivens : les travaux pourraient être suspendus. VIDÉO - Le président du conseil général du Tarn Thierry Carcenac est favorable à la suspension des travaux pour pouvoir ouvrir un débat sur le projet controversé du barrage de Sivens.

Barrage de Sivens : les travaux pourraient être suspendus

Ségolène Royal a annoncé à la sortie du conseil des ministres une réunion mardi prochain avec les parties prenantes du dossier. Alors qu'une enquête doit déterminer l'origine de l'explosion qui a tué le jeune manifestant Rémi Fraisse ce week-end dans le Tarn, les travaux du barrage de Sivens pourraient être suspendus, le chantier ayant été mis à l'arrêt dès vendredi dernier. La décision de poursuivre ou non les travaux appartiendra au conseil général du Tarn et devrait vraisemblablement être soumise à un vote des conseillers généraux du département ce vendredi à l'issue des discussions portant sur les préconisations des experts mandatés par le gouvernement. Ce projet «était une demande des gens de la région» L'abandon du projet est-il envisageable? «Je comprends très bien l'émotion» Barrage de Sivens : les acteurs en conflit. Expertise du projet de barrage de Sivens (Tarn) Le projet de barrage de Sivens, sur la commune de Lisle-sur-Tarn (département du Tarn) a été déclaré d'utilité publique, déclaré d'intérêt général et autorisé au titre de la loi sur l'eau par arrêtés préfectoraux et inter-préfectoraux des 2 et 3 octobre 2013.

Expertise du projet de barrage de Sivens (Tarn)

Le barrage vise à créer une retenue de 1 500 000 m3 sur la rivière le Tescou, destinée à garantir un débit objectif d'étiage de 150 l/s à l'entrée de Montauban, pour des raisons de salubrité et d'amélioration du milieu, et à sécuriser l'irrigation depuis le cours d'eau en compensant les prélèvements existants, conformément au plan de gestion des étiages du Tescou. Ce projet est vivement contesté par quelques acteurs locaux et régionaux, avec une occupation des lieux, et a suscité plusieurs manifestations.

Brève présentation du barrage. Barrage de Sivens : Tous les articles sur La France Agricole.La France Agricole - agriculture et actualité agricole. Barrage de Sivens : « Cette retenue d'eau est indispensable » (Xavier Beulin) - Actualités/Evénements - Vidéos - La France Agricole. Mercredi 29 octobre 2014 Xavier Beulin, président de la FNSEA, s'est exprimé mercredi sur le barrage de Sivens (Tarn).

Barrage de Sivens : « Cette retenue d'eau est indispensable » (Xavier Beulin) - Actualités/Evénements - Vidéos - La France Agricole

S'il est affligé par le décès du jeune manifestant, il revient sur les problématiques que pose ce projet et la résistance qui s'organise autour de l'arrêt du chantier. Il réaffirme par ailleurs que le gouvernement ne doit pas céder et mener le projet à son terme, en soutenant notamment le président du Conseil général du Tarn qui en est le maître d'ouvrage. Réalisé par Tanguy DhelinJournaliste web Fonctionnalité réservée aux abonnés Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole. Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts" situé en haut à droite de la page. Tarn/Irrigation : visions opposées de la FNSEA et de la Confédération paysanne sur le barrage de Sivens. Le secrétaire général de la FNSEA défend la construction du barrage de Sivens (Tarn) dans un communiqué publié mardi en fin d'après-midi.

Tarn/Irrigation : visions opposées de la FNSEA et de la Confédération paysanne sur le barrage de Sivens

La veille, la Confédération paysanne avait apporté son soutien aux opposants à ce barrage. Les partisans du barrage – dont la FDSEA – l'estiment nécessaire pour sécuriser l'approvisionnement en eau des agriculteurs. Les adversaires – soutenus par le député européen José Bové – s'émeuvent de la disparition d'une zone humide abritant 94 espèces protégées et dénoncent le modèle d'agriculture irriguée. La préfecture du Tarn a régulièrement déclaré que le projet était exemplaire en matière environnementale car il prévoit de reconstituer 19,5 hectares de zones humides en faveur de cette faune. Barrage de Sivens (Tarn) : « Une caricature de ce qu'il ne faut pas faire » (Confédération paysanne) La Confédération paysanne « rappelle qu'elle n'est absolument pas opposée à l'irrigation, mais demande une juste répartition des ressources en eau entre les besoins des différents usages et les équilibres naturels ».

Barrage de Sivens (Tarn) : « Une caricature de ce qu'il ne faut pas faire » (Confédération paysanne)

Dans un communiqué du 9 septembre 2014, le syndicat estime que « le barrage de Sivens est une caricature de ce qu'il ne faut pas faire : - destruction d'un biotope exceptionnel, en totale contradiction avec les discours des ministres de l'écologie et de l'agriculture ; - énormité des sommes engagées au bénéfice d'une poignée d'irrigants ; - conflit d'intérêt dans les décisions : la CACG, devenue maître d'ouvrage, a produit la seule expertise justifiant le barrage ; les experts indépendants n'ont pas étés écoutés ; - absence absolue de dialogue avec les citoyens et les organisations concernées (pêcheurs, environnement, Conf, etc.

Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET. A Sivens, l'occupation du site du barrage se poursuit. "Lisle-sur-Tarn, son vignoble, sa forêt, sa bastide", annoncent des panneaux municipaux, à une dizaine de kilomètres de Gaillac.

A Sivens, l'occupation du site du barrage se poursuit

Puis, au milieu de la campagne vallonnée parsemée de vaches, le mot "ZAD" apparaît sur le goudron, guidant les visiteurs jusqu'au site de Sivens. Ici, à l'endroit même où doit être construit un barrage-réservoir destiné à l'irrigation des cultures, un immense campement autogéré abrite les opposants. L'occupation des lieux, commencée en octobre 2013, s'organise chaque jour un peu plus, avec "espace camping", "espace santé", "jardin collectif d'autosuffisance" ou encore "pépinière"...

Car l'ambition est de faire revivre la "zone humide", détruite par deux mois de déboisement. Dimanche, une marche silencieuse en hommage à Rémi Fraisse, 21 ans, y a réuni environ 2 à 3.000 soutiens, jusqu'au lieu de la mort du jeune Toulousain, qui aurait été causée par l'explosion d'une grenade offensive lancée par un gendarme. Retenue de Sivens sur le Tescou, réunion débat à Lisle sur Tarn. L’association Lisle Environnement organise une réunion-débat sur le Projet Retenue Sivens sur le Tescou le vendredi 4 mars 2011 à 20h30 à la salle Justice de Paix de la Mairie.

Retenue de Sivens sur le Tescou, réunion débat à Lisle sur Tarn

Le débat se fera en présence de Pierre Courjault-Radé – chercheur au CNRS – chargé de cours à l’université d’Albi et memebre du collège exécutif de l’UPNET (Union Protection Nature et Environnement du Tarn) Le Projet Retenue SIVENS sur le Tescou, un projet d’un autre siècle. Barrage de Sivens : les mensonges du discours vert des promoteurs. Le barrage de Sivens dégradera l’état écologique général du Tescou et de sa vallée en contradiction avec toutes les priorités de la politique environnementale Le Tescou voit actuellement coexister dans sa vallée amont une agriculture peu intensive avec une faune et une flore diversifiées, riche d’au moins 94 espèces protégées.

Barrage de Sivens : les mensonges du discours vert des promoteurs

Le Tescou est donc dans un bon état écologique que le barrage de Sivens dégradera, à rebours de toutes les priorités environnementales actuelles. Ainsi, il ajoutera un obstacle aux continuités écologiques terrestres et aquatiques, ceci à l’heure de la Trame verte et bleue. L'Etat français impose la construction d'un barrage dans une zone humide remarquable du Tarn (vidéo) DOSSIER : La bataille pour sauver la zone humide du Testet. Dans le Tarn, le projet de barrage de Sivens menace d’engloutir plus de trente hectares de forêts et de zone humide pour un gain économique dérisoire.

DOSSIER : La bataille pour sauver la zone humide du Testet

La résistance ne cesse de monter depuis l’automne 2013. Au Testet, les pro-barrages tentent l’opération « Manche de pioche » et menacent Reporterre, Grégoire Souchay (Reporterre), 19 décembre 2014. À la ZAD du Testet, on n’oublie pas l’essentiel : on sème, Grégoire Souchay (Reporterre), 8 décembre 2014. Testet et Rémi Fraisse : les gendarmes mentent encore, Ben Lefetey, 4 décembre 2014.

Éloge de la ZAD, Des Zadophiles non fanatiques de Nantes, Grenoble, Carcassonne et d’ailleurs, 27 novembre 2014. Le père de Rémi Fraisse : « J’ai fait un rêve, Rémi », 26 novembre 2014. Tensions dans le Tarn, où le barrage de Sivens attise la guerre de l'eau. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Lisle-sur-Tarn (Tarn), envoyée spéciale Lundi 8 septembre au matin, aux abords de la forêt de Sivens, dans le Tarn, les forces de l'ordre ont chargé une fois de plus le cortège de voitures et de tracteurs des opposants au barrage qui va provoquer la destruction de 13 hectares de zones humides entre Lisle-sur-Tarn et Gaillac.

Deux barrages sur la route départementale ont tenu un bon moment suscitant des embouteillages, tandis que dans les bois, à proximité immédiate du chantier, cinq personnes s'étaient enterrées pour empêcher la progression des engins des bûcherons. Il y a eu des blessés et des interpellations. La veille, dimanche 7 septembre, les propos de Ségolène Royal avaient fait naître l'espoir d'un moratoire qui frapperait ce futur lac artificiel. Comme un moment de répit dans un combat au long cours de plus en plus tendu. Les proches de Rémi Fraisse témoignent : « Il n'a pas mesuré ce qui l'attendait » Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), reportage Trois jours après le drame du Testet, les proches de Rémi Fraisse ont demandé à Reporterre de transmettre ce qu’ils avaient à dire sur la mort de Rémi.

Ce témoignage de son amie Anna, de sa soeur, et d’autres amis, a été publié avec leur accord plein et entier. Dans ce texte, ils reviennent sur la personnalité du jeune homme, le déroulé des évènements du 25 octobre où il se trouvait avec son amie, et les conséquences de cette nuit funeste. Comme ils le précisent, cet entretien sera pour eux l’unique qu’ils accepteront de livrer sur l’affaire. Le déboisement s'accélère sur le site d'un barrage controversé - 11 septembre 2014. CONFLIT. Plus de 200 gendarmes mobiles ont été déployés mercredi 10 septembre sur le site du barrage controversé de Sivens (Tarn) où le déboisement s'est accéléré, malgré la présence de dizaines d'opposants. A Lisle-sur-Tarn près de Gaillac, le déboisement a débuté le 1er septembre sur le site de la future retenue.

Depuis, des heurts opposent les forces de l'ordre et des militants écologistes, bien décidés à empêcher la destruction de la zone humide du Testet, un réservoir de biodiversité de 13 hectares. Le lieutenant-colonel Sylvain Renier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn, a déclaré à l'AFP que les opposants étaient "une soixantaine dispersés sur le site, cachés dans les bois ou toujours accrochés dans des arbres". Projet de barrage de Sivens : pro et anti s'opposent sur le terrain - 11/01/2014. Des cabanes en bois brûlées, un arbre tronçonné, le site qui doit accueillir le barrage sur le Tescou au pied de la forêt de Sivens est le théâtre depuis plusieurs jours d’un affrontement entre partisans et opposants à ce projet piloté par le conseil général du Tarn et la compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG). Destiné au soutien d’étiage du Tescou et à l’irrigation, ce barrage a fait l’objet d’une opposition farouche d’associations écologistes qui dénoncent une gabegie financière et un soutien à un modèle agricole dépassé.

De l’autre côté, les agriculteurs de la vallée qui indiquent que la survie de leur activité passe par cette réalisation. Un petit Notre-Dame des Landes ? Durant l’enquête publique, les deux camps se sont opposés sur des arguments techniques ou idéologiques. La procédure a suivi son cours. Squat En novembre, ils se sont opposés aux forces de l’ordre, pacifiquement, lors des prélèvements de la faune de la zone humide. Semaine cruciale à Sivens pour le projet de barrage - 31/08/2014. Depuis plusieurs mois, la forêt de Sivens résonne des cris de révolte des opposants au barrage sur le Tescou à Lisle-sur-Tarn. La zone humide du Testet jusque-là inconnue de beaucoup de Tarnais est devenue le théâtre d'affrontements entre forces de l'ordre et militants écologistes et sympathisants, libertaires de tout poil à coup de gaz lacrymogène, de jets de pierre et de cocktail molotov.

Du jamais vu dans le département depuis les grèves des mineurs de Carmaux. L'enjeu dépasse les frontières du Tarn. Derrière la forme qui prend une tournure inquiétante, le fond a trait à l'utilisation de l'argent public, le mode de production agricole et la diminution de la ressource en eau. Ce projet de barrage vieux d'une vingtaine d'années est censé répondre au soutien d'étiage du Tescou et à l'irrigation dans la vallée jusqu'aux Tarn-et-Garonne. 31 août 2014. Crise de Sivens : le gouvernement est alerté depuis deux ans. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Nunès. Le barrage de Sivens dans le Tarn, au coeur de la discorde : 08-09-2014. « Aucun engin n'a pu passer », a confirmé la gendarmerie à l'AFP. « Tout est figé ». Barrage de Sivens : "Nous avons besoin de cette retenue d'eau"

Par Fabien Magnenou Mis à jour le , publié le. Sivens : un conseiller général probarrage menace de démissionner. Thierry Carcenac : «Il faut que les projets se réalisent» - 05/09/2014. Depuis plusieurs jours, Thierry Carcenac, président du conseil général du TarnCarcenac, président du conseil général du Tarn le président du Conseil général du Tarn, doit faire face à une forte mobilisation contre le projet porté par l'institution qu'il préside. La retenue d’eau de Sivens : un projet environnemental exemplaire - site des Services de l’Etat du département du Tarn.

L’opération d’ordre public, qui a eu lieu ce matin vendredi 16 mai 2014, vise à l’expulsion des opposants au projet de retenue de Sivens. Elle est rendue inévitable puisque les opposants, au mépris des décisions de justice, ont décidé de se maintenir illégalement sur le site. Ces dispositions sont destinées à permettre la réalisation de ce projet environnemental exemplaire. En effet, afin de préserver la ressource en eau et le maintien de l’activité agricole dans le bassin du Tescou, la création d’une retenue d’eau à Sivens s’est imposée comme une nécessité pour le territoire.

Dans le respect des textes en vigueur dans le domaine de la gestion des eaux, ce projet a été déclaré d’utilité publique en octobre 2013. 69 millions de mètres cubes d'eau d'ici 2021... - 05/09/2014. Risque-t-on, d'ici quelques années, de manquer d'eau potable dans le grand sud ? Ce scénario ne relève en rien d'un certain catastrophisme mais, bien au contraire, d'un constat partagé.

Les rapports d'experts sont, à cet égard, éloquents. Tous font état d'un déséquilibre entre la demande et la ressource disponible en eau sur le bassin Adour-Garonne, avec des pics très critiques l'été. Une situation de crise qui risque fort de s'aggraver du fait des changements climatiques aujourd'hui irréfutables et des évolutions démographiques attendues sur le bassin de la Garonne. Une étude prospective de l'agence Adour-Garonne de 2013, intitulée «Garonne 2050, fait ainsi état d'une augmentation de la température de l'air évaluée entre 1,5 °C à 3,5 °C d'ici quelques décennies, avec ses cohortes de conséquences : sécheresses, disponibilité moins importante de la neige, baisse dramatique des débits des cours d'eau et de leur qualité etc...

Le président du conseil général du Tarn ne veut pas renoncer au barrage de Sivens. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Laetitia Van Eeckhout.