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Nucléaire et politiques

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17 oct. 2021 Meeting de Jean-Luc Mélenchon à Reims - #JLMReims. Nucléaire: le plan du gouvernement pour les 15 prochaines années. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts.

Nucléaire: le plan du gouvernement pour les 15 prochaines années

Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business. Nucléaire: les imparables leçons de la catastrophe de Fukushima - Page 2. Vente de réacteurs EPR à l’Inde, soutien à celui voulu par la Grande-Bretagne à Hinkley Point, torpillage de l’objectif de réduction à 50 % de la part d’électricité d’origine nucléaire : le soutien de l’État à l’atome est plus marqué que jamais.

Nucléaire: les imparables leçons de la catastrophe de Fukushima - Page 2

C’est dans ce contexte particulier que deux voix venues du Japon perturbent l’apparent consensus officiel. L’une est articulée par un dirigeant politique de premier plan, auréolé de son retournement contre le nucléaire à la suite de la catastrophe de Fukushima. C’est celle de Naoto Kan, premier ministre en fonctions lorsqu’un tremblement de terre et un tsunami ravagent son pays et déclenchent l’une des pires crises nucléaires de l’Histoire à la centrale de Fukushima Daichii, en mars 2011.

Aujourd’hui député à la Diète, élu du parti démocrate du Japon (PDJ), il soutient une proposition de loi favorable à la sortie du nucléaire alors que l’actuel chef du gouvernement, Shinzo Abe, veut au contraire relancer les réacteurs à l’arrêt. Enquête sur les défauts des cuves des réacteurs. Passons les candidats au compteur Geiger. Présidentielle : faut-il sortir du nucléaire ? Sortie du nucléaire, la fin d’un tabou - La Croix.

La question de la sortie du nucléaire est à nouveau au menu de la campagne présidentielle.

Sortie du nucléaire, la fin d’un tabou - La Croix

Les contraintes financières, techniques et environnementales rendent ce dossier très compliqué. À l’approche de l’élection présidentielle, le nucléaire est de nouveau sur la sellette. En 2012, le candidat François Hollande avait promis la fermeture de la centrale de Fessenheim avant la fin de son mandat, ce qui ne sera finalement pas le cas. EDF va prendre le contrôle des réacteurs nucléaires d’Areva. Areva et EDF ont annoncé, jeudi 30 juillet, être parvenus à un protocole d’accord qui prévoit notamment « un contrôle majoritaire » de l’électricien sur Areva NP.

EDF va prendre le contrôle des réacteurs nucléaires d’Areva

Cette cession, qui valorise l’ensemble de la division à 2,7 milliards d’euros, devrait donc rapporter quelque 2 milliards d’euros au spécialiste du nucléaire en grande difficulté financière, qui confirme qu’il aura besoin parallèlement d’une augmentation de capital « significative » pour combler ses besoins de financement d’ici à 2017, qu’il évalue à « environ 7 milliards d’euros ». EDF prévoit d’acquérir entre 51 % et 75 % du capital d’Areva NP – dont les activités incluent la construction des réacteurs nucléaires, l’assemblage des combustibles et les services à la base installée – tandis que sa maison mère actuelle conserverait 25 % de la société.

Evitons qu’Areva entraîne EDF dans sa chute. Plaidoyer de Denis Baupin, vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale, pour la sauvegarde d'EDF, qui n'a plus les moyens de financer la production toujours plus coûteuse d'électricité nucléaire: « Si l'Etat veut éviter à EDF le marasme dans lequel s'enfonce Areva, il doit (lui) donner pour feuille de route le triptyque maîtrise de l'énergie, énergies renouvelables, décentralisation et réseaux intelligents ».

Evitons qu’Areva entraîne EDF dans sa chute

La catastrophe industrielle d’Areva signe la fin d’une époque : celle du nucléaire-roi à la française. C’est un signal d’alarme. Faute de réaction, elle pourrait entraîner EDF dans sa chute. Les solutions sont pourtant à portée de main. C’est à l'Etat, son actionnaire ultra-majoritaire, de prendre la main et de l'engager dans la transition énergétique. Un business model nucléaire en chute libre. L’Etat se prononce pour la cession des réacteurs nucléaires d’Areva à EDF.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat Le gouvernement a pris une première décision, mercredi 3 juin, sur l’avenir de la filière nucléaire.

L’Etat se prononce pour la cession des réacteurs nucléaires d’Areva à EDF

Au cours d’une réunion à l’Elysée, François Hollande, Manuel Valls et les quatre ministres concernés par le dossier – Emmanuel Macron (économie), Ségolène Royal (énergie), Michel Sapin (finances) et Laurent Fabius (affaires étrangères) –, ont donné leur feu vert au projet de rachat par EDF d'une part majoritaire de l'activité réacteurs nucléaires d'Areva, indique Le Figaro sur son site Internet. Un arbitrage qui a été confirmé peu après dans un communiqué publié par la présidence de la République. Dans un premier temps, indique l’Elysée, « les activités de conception, gestion de projets et commercialisation des réacteurs neufs d'EDF et d'Areva seront rapprochées dans une société dédiée ».

Elles concernent 1 200 personnes (sur 44 000 salariés). 4,8 milliards d’euros de pertes EDF comme chef de file de la filière. Tchernobyl, Fukushima... On ne peut plus se fier à l'Etat. La centrale de Tchernobyl et son sarcophage, le 24 février 2011 (Gleb Garanich/Reuters).

Tchernobyl, Fukushima... On ne peut plus se fier à l'Etat

C’est officiellement la fin du long épilogue entourant le fameux nuage radioactif de Tchernobyl en France. Enfin, du moins, la fin que l’Etat souhaiterait nous faire accepter comme vérité historique. Après dix ans de lutte judiciaire, c’est la désillusion de troppour l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et la Criirad. Les associations se pourvoiront en cassation, et, en dernier recours, nous ne pourrons que saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

Alors que le procès du professeur Pierre Pellerin (seul responsable désigné de ce célèbre mensonge d’Etat) finit par un non-lieu, il convient de s’intéresser de près à cet évènement majeur disculpant l’énergie nucléaire et les méfaits de la radioactivité, pourtant bien connus. ASTRID, une belle salope adorée des politiques. Astrid, un joli nom pour une belle saloperie !

ASTRID, une belle salope adorée des politiques

ASTRID, c’est l’Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration. Contradictions du parti socialiste sur le nucléaire. Deux contributions thématiques pour le congrès d’octobre 2012 s’opposent fortement en matière énergétique.

Contradictions du parti socialiste sur le nucléaire

Des membres du CEA infiltrés dans le PS prônent le maintien du nucléaire (Pour une stratégie énergétique responsable), une autre contribution, à l’initiative du mouvement Utopia, la sortie du nucléaire (Sortir du nucléaire pour entrer dans le 21e siècle). Quelle est l’argumentation en présence, quelle conclusion faire valoir ? Pronucléaires : La France doit mettre sa compétitivité industrielle à l’abri des fluctuations des prix des hydrocarbures.

N’entretenons pas l’illusion que des énergies renouvelables intermittentes (éolienne et solaire) pourraient se substituer au nucléaire. Les lobbyistes d’Areva à l’Assemblée. Quand le lobby pro-Areva décide d'agir, il s'adresse directement à François Fillon.

Les lobbyistes d’Areva à l’Assemblée

Deux députés socialistes, Bernard Cazeneuve et Jean-Marc Ayrault, ont écrit au Premier ministre fin décembre pour voler au secours de la comptabilité d'Areva. OWNI publie des extraits de cette lettre, où des parlementaires très désintéressés prennent fait et cause en faveur du géant du nucléaire français. Le Premier ministre François Fillon a reçu un étonnant courrier daté du 23 décembre et signé par les députés Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, dans lequel ces parlementaires l’invitent à mieux défendre les intérêts d’Areva. Bernard Cazeneuve a notamment été avocat pour August et Debouzy, entre 2006 et 2008, un cabinet ayant conseillé Schneider lors de son acquisition d’une importante filiale d’Areva – Areva Transmission et Distribution. Les responsabilités de l’État. Pour M. Rivasi : "Là où le nucléaire passe, la démocratie trépasse" > Nucléaire.

Nuke, une religion? Toutes les religions trouvent un fondement en raison, du moins les églises et les autorités terrestres qui les représentent. Le nuke semble en prendre le chemin. 2007-727 du 7 mai 2007 relatif au régime indemnitaire du président et des membres du collège de l'Autorité de sûreté nucléaire. Pour Michèle Rivasi, Députée européenne, les politiques doivent donner le signal de la sortie du nucléaire. Pour Michèle RIVASI, eurodéputée spécialiste du nucléaire et fondatrice de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad), les révélations du rapport confidentiel de l'IRSN ne sont pas une surprise: "Ces révélations ne font que mettre des chiffres incommensurables sur un risque ineffable: celui de la disparition potentielle d'un Etat acculé à la faillite par l'endettement radioactif.

Ce n'est pas de l'alarmisme, c'est une réalité que l'histoire a démontré: l'accident qui arrive c'est celui auquel on n'avait pas pensé. Et personne ne peut imaginer ce qu'est une catastrophe nucléaire avant d'en avoir vécu une. Après une catastrophe classique, on dit en général que 'le danger est passé', mais avec le nucléaire le danger ne passe pas: il reste et s'insinue partout, même dans les rouages démocratiques. L'Etat pourrait avoir le droit de décider l'arrêt définitif d'une centrale nucléaire. Ces trois lignes-là glissées dans la recommandation numéro 10 – non consensuelle – du Conseil national du débat sur la transition énergétique sont une petite bombe.

Si elles étaient validées par le gouvernement puis votées par le Parlement, cela modifierait la gouvernance de la politique nucléaire française. Elles proposent d'intégrer dans la loi "la possibilité pour l'Etat de décider d'arrêter ou poursuivre pour des raisons de politique énergétique l'exploitation d'une installation de production électronucléaire au-delà de sa durée d'exploitation initialement prévue". Ce qui n'est pas possible aujourd'hui, puisque, comme le montre le cas d'école de Fessenheim, seules l'Autorité de sûreté nucléaire – en cas de risques – ou EDF peuvent prendre la décision d'arrêter une centrale, ce qui ne serait pas remis en cause. L'ALGERIE, DE GAULLE ET LA BOMBE de Larbi Benchiha.