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MSWgate

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Questionnements autour de l'Open Access et de la semaine de l'Open Access organisée par la startup MyScienceWork.
Revue de presse.

Un Open Access sans licence libre a-t-il un sens ? Voilà un moment déjà que je voulais écrire sur les rapports entre l’Open Access et les licences libres, et une affaire survenue à propos du site MyScienceWork la semaine dernière me donne une excellente occasion de le faire. Open Access (storefront). Par Gideon Burton. CC-BY-SA. Source : Flickr. Enclosure informationnelle Stéphane Pouyllau, qui travaille au CNRS sur les projets ISIDORE et MediHal, a épinglé sur son blog les pratiques du portail MyScienceWork, dans un billet intitulé "Le libre accès privatisé ?

" . [...] il n’est même pas signalé l’origine des publications : ni source, ni référence d’éditeurs, et donc HAL-SHS n’est même pas mentionné ! Stéphane Pouyllau critique ce procédé qui permet à MyScienceWork d’engranger des données personnelles fournies par ses utilisateurs sans pointer en retour vers la source des ressources moissonnées par le moteur : Sur le fond, je suis d’accord avec l’analyse de Stéphane et il me semble qu’on peut le remercier pour sa vigilance.

Au vol ? 9. Le libre (?) accès en France. Le #MSWgate a commencé à circuler sur Twitter. Il s’agit des critiques et échanges parfois houleux entre personnes impliquées de près ou de loin dans la recherche et la communication scientifique en France. MSW est le sigle que j’utiliserai pour dénommer MyScienceWork, une plate-forme et entreprise dont les activités tournent autour le journalisme scientifique et l’Open Access.

Toutes les mises en exergue ci-bas sont faites par mes soins. Au vu de la tournure des évènements et des prises de positions parfois … étonnantes, je me suis forcée à trouver du temps pour me pencher sur mes propres doutes et poser mes réflexions au clair. Il y a beaucoup de choses que j’aimerais aborder, mais je me concentrerai sur ce qui me turlupine depuis un bon moment : l’éthique d’une entreprise qui fait son business en prenant pour caution morale les principes et idéaux d’accès universel à la connaissance. Ce que je ne comprends pas vraiment, c’est ce que cette entreprise essaie de faire à l’avenir.

P.S. Publication, centralisation, hiérarchisation. [Réaction à chaud suite à ce débat] Un peu comme pour la phrase de Rocard sur « la misère du monde », on oublie souvent la deuxième partie du célèbre techno-adage « Information wants to be free »: Information Wants To Be Free. Information also wants to be expensive. …That tension will not go away. La publication scientifique est un bon exemple de cette tension entre gratuité et cherté. Imaginez que vous téléchargiez un de mes articles sur la page web de mon groupe. Ces 50 000 dollars sont directement payés par les contribuables au sens large. Le souci, c’est que la seule diffusion sur le web ne suffit peut-être pas, tant le rapport signal sur bruit est mauvais.

Reste la hiérarchisation. Le sens de l’histoire est clair: l’Open Access est en train de remporter la bataille sur le principe de l’accès libre aux articles. Le point chaud reste la hiérarchisation des papiers. Comment cette hiérarchisation s’intègre-t-elle dans l’Open Access ? Lambo : Both @ResearchGate and... Accès libre, accès ouvert, quelques précisions basiques. Free Child Wal­king on White Round Spheres Balance Crea­tive Com­mons. Par D. Sha­ron Pruitt, licence CC. Il appa­raît que la culture juri­dique rela­tive aux droits d’auteurs n’est pas assez lar­ge­ment dif­fu­sée pour per­mettre un déve­lop­pe­ment serein et pré­cis des usages autour de l’accès ouvert. Je ne suis pas juriste, et je suis sûr que mes amis juristes com­men­te­ront abon­dam­ment chaque vir­gule de ce texte, mais je peux tout de même appor­ter quelques éclai­rages sur l’usage du droit d’auteurs dans le contexte de l’accès ouvert. On dis­tingue le libre open access et le gra­tis open access.

Gra­tis open access C’est ce que j’appelle l’accès ouvert. Libre open access C’est ce que j’appelle l’accès libre. Les men­tions légales Nor­ma­le­ment, les men­tions légales d’un site sont obli­ga­toires. Les men­tions légales per­mettent de savoir les condi­tions juri­diques d’utilisation du site web consulté. Libre ou gra­tis, d’abord, ensuite, après? Une erreur courante ShareThis. Le libre accès privatisé ? | sp.Blog. Posté le 30 octobre 2013 A l’occasion de la semaine du libre accès (open access week, du 21/25 octobre 2013), j’ai découvert un peu plus le projet MyScienceWork (MSW) qui se veut être un projet de réseau social centré sur les sciences. Ces réseaux ne sont pas nouveaux, ils sont assez nombreux : de Researchgate.org à Academia.edu. De façon plus claire, sur la première page de son site web, MSW propose un moteur de recherche assez large et qui affiche au compteur 28 millions de publications, … Certains chercheurs me diront que c’est spectaculaire, merveilleux et qu’il y a tout dans ces moteurs de recherche de réseaux sociaux mais je répondrai qu’il est facile d’afficher 28 millions de publications : il suffit de moissonner soit le web et de trier les sources, soit des entrepôts d’archives ouvertes selon le protocole OAI-PMH et de faire comme OAIster.org il y a quelques années : grossir, grossir, grossir… Ensuite il faut bien sur une interface et des filtres (facettes, etc.).

Pourquoi ? La France a-t-elle eu l’Open Access Week qu’elle mérite ? #OAW #OAW13 | penser. Acte 1. Avant que n’éclate le #MSWgate L’Open Access Week, ou semaine du libre accès, c’est, selon le site OpenAccessWeek.org « A global event, now in its 6th year, promoting Open Access as a new norm in scholarship and research. » On voit dans la page About qu’il est attendu principalement que ce soient des financeurs de la recherche (l’ANR ou le MESR en France ?)

, des chercheurs, des administrateurs de la recherche, des éditeurs, des étudiants et des bibliothécaires/documentalistes qui l’organisent. D’après la page Wikipédia du projet, ce sont 2 associations américaines qui ont lancé le concept en 2007. En France en 2013, l’Open Access Week s’est résumé en 1 événement à la FMSH (Paris), 1 à l’EHESS (Paris), 1 événement à l’UPMC (Paris) et 2 événements hors de France. Au premier abord, j’aurais pensé qu’en France un tel événement devrait être organisé par un collectif d’institutions/labos/unités de recherche, du type de ceux à l’origine de la pétition I Love Open Access. Acte 2. Puis et . ou. Tim Poisot :: The (French) paradox of Closed Open Access.