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Distribution de l'eau

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L'eau potable en France. 20 mars 2013.

L'eau potable en France

La gestion de l'eau - Privée ou publique ? XEnvoyer cet article par e-mail La gestion de l'eau - Privée ou publique ?

La gestion de l'eau - Privée ou publique ?

XEnvoyer cet article par e-mailLa gestion de l'eau - Privée ou publique ? Plus qu'une simple question politique ou économique Pour mener à bien la politique de l'eau, les collectivités locales ont le choix entre une gestion en régie publique et une gestion déléguée au privé confiée à Véolia ou GDF Suez. Tarifs jugés trop élevés ou motivations politiques ont conduit Paris et plus récemment la Communauté urbaine de Bordeaux et la Communauté d'Agglomération Evry Centre Essonne à se prononcer, à contre-courant,pour une remunicipalisation de la gestion par le service public.

L’Agglo va devoir décider si l’eau est une affaire privée ou publique… – Un rappel s’impose.

L’Agglo va devoir décider si l’eau est une affaire privée ou publique…

Parmi les 42 communes de l’Agglomération Maubeuge val de Sambre (AMVS), 24 – en majorité rurales – sont alimentées en eau potable par la régie publique Noréade, quand 18 (essentiellement urbaines) sont gérées par l’opérateur privé Eau et Force. Quelle différence ? En régie publique, pour faire simple, les collectivités locales se groupent afin de prendre elles-mêmes en charge le traitement, l’acheminement de l’eau et la gestion du réseau. Un privé (tel qu’Eau et Force) reçoit une délégation de service public de la part de l’intercommunalité, qui l’enjoint, par le biais d’un contrat renouvelable (et d’un cahier des charges strict), de prendre en charge la « compétence eau » dans certaines communes. – Pourquoi parler de l’eau maintenant ? « Les deux modes de gestion ont le mérite d’exister » – Quel est le rôle du collectif du refus de la misère ? – Qu’en pensent les intéressés ? – Quand les usagers seront-ils fixés ? La gestion de l'eau - Le Blogueur. 38 000 litres d’eau perdus chaque seconde en France.

Chaque année, 1,3 milliard de mètres cubes d’eau potable sont gaspillés en France à cause de fuites dans les canalisations collectives. Toutes les cinq secondes, 190 000 litres d’eau sont prélevés dans les rivières ou les nappes phréatiques et traités inutilement, à cause de fuites pourtant évitables. C’est pour lutter contre ce constat « » qu’ont choisi de se mobiliser ensemble 60 millions de consommateurs et la fondation France Libertés, pour sensibiliser le public et les collectivités. Ce gaspillage représente une aberration tant écologique qu’économique.

Car l’Institut national de la consommation souligne que ces millions de mètres cubes perdus quotidiennement sont également payés par les usagers. Pour 60 millions de consommateurs, ces fuites « » en disent long aussi sur l’état du réseau de canalisations publiques. Parmi les 100 plus grandes villes de France, 20 seulement auraient pris la peine de le faire.

Aucun autre article sur ce thème. Mieux connaître la gestion de l’eau en France. Et si on arrêtait de parler du prix de l’eau ? Sujet récurrent qui fait les gros ­titres pour dénoncer un prix trop élevé, une augmentation trop forte ou pour se glorifier d’une baisse, ce prix est souvent ­inconnu du citoyen dans son montant et dans sa composition.

Et si on arrêtait de parler du prix de l’eau ?

«26% moins cher que Veolia et 6 fois plus d’investissement qu’avec le privé» » Article » OWNI, Digital Journalism. Gabriel Amard, président de la communauté Lac d'Essonne, a sorti Viry Châtillon de la régie d'eau Sedif déléguée à Veolia.

«26% moins cher que Veolia et 6 fois plus d’investissement qu’avec le privé» » Article » OWNI, Digital Journalism

Il a réduit d'un quart la facture d'eau en créant sa propre régie de distribution. Conseiller municipal à Viry-Châtillon (91) pour le Parti de Gauche et président de la communauté d’agglomération des Lacs d’Essonne, Gabriel Amard a mis en place depuis le 1er janvier 2011 une régie publique de distribution d’eau sur sa commune. Après être sorti du syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), regroupant 144 communes dans la région, il a du créer son propre réseau, embaucher ses experts et organiser la distribution.

Services d'eau : assiste-t-on à une vague de retours en régie. Sans conteste militant, le rapport publié par l’observatoire des multinationales (PDF, traduit en quatre langues), Transnational Institute (TNI) et Public services international research unit (PSIRU) souhaite montrer qu’il existe des alternatives économiques au modèle dominant de privatisation de la gestion de l’eau. « Dans la plupart des cas, la remunicipalisation est une réponse aux fausses promesses des opérateurs privés et à leur incapacité à placer les besoins des gens avant la recherche de profit » souligne-t-il ainsi.

Services d'eau : assiste-t-on à une vague de retours en régie

Exemples de services d’eau retournés en régie publique (données du rapport, rectifiées) Cliquez sur les ronds bleus pour plus d’informations Des données partielles, voire fausses - A travers une multitude de cartes, chiffres et tableaux, ce rapport à dimension internationale souligne que le retour en régie est « un phénomène global en plein essor ». Comment Veolia et Suez se gavent avec l’eau de Lyon. En 2016 prendra définitivement fin la délégation de service public de l’eau de l’agglomération lyonnaise.

Comment Veolia et Suez se gavent avec l’eau de Lyon

Dès 2012, Le Grand Lyon entend rebattre les cartes et n’exclut pas de choisir une régie publique comme mode de gestion, à l’image de Paris ou Grenoble. Pour Veolia et Suez, qui se partage respectivement 85 et 15% de ce juteux marché, l’heure n’est plus à la fête. Les services publics sont-ils en train de gagner la bataille de l’eau face au secteur privé. Plus de 180 villes dans le monde ont choisi de tourner la page de la privatisation de l’eau.

Les services publics sont-ils en train de gagner la bataille de l’eau face au secteur privé

Des métropoles comme Paris, Berlin, Buenos Aires, La Paz, Johannesburg, Atlanta, Kuala Lumpur ou Jakarta ont renoué avec une gestion publique, et souvent plus démocratique, de l’eau. C’est le principal enseignement d’un rapport que notre Observatoire des multinationales publie conjointement avec des partenaires internationaux. Distribution de l’eau potable. Et si on (re)passait à une régie publique de l’eau? Au Parc de la Villette, à Paris, en 1995 (Gilles Coulon/TF) A mesure qu’approche l’échéance des élections municipales, des enjeux majeurs de politique locale refont surface.

Et si on (re)passait à une régie publique de l’eau?

Ainsi en va-t-il de la gestion de l’eau. En France, 60% des municipalités ont choisi de déléguer sa distribution et son assainissement à une entreprise privée. Trois groupes se partagent actuellement ce marché : Veolia (anciennement Vivendi Environnement et Compagnie générale des eaux), Suez (ancienne Lyonnaise des eaux) et la Saur (détenue par la Caisse des Dépôts, Séché Environnement et AXA). Alors que beaucoup des contrats de délégation arrivent à échéance dans les prochaines années, des élus militent pour un retour à un système de régie, soit un système où le service public de l’eau est directement assuré par la collectivité locale. Plus de 150 ans d'histoire dans le traitement de l'eau.

Services d'eau et espérance de vie des femmes Au tournant du 20ème siècle, les nouveaux services d'eau dans les grandes agglomérations contribuent à l'augmentation de l'espérance de vie.

Plus de 150 ans d'histoire dans le traitement de l'eau

Une étude publiée en 1978 par deux chercheurs de Cambridge, S.H. Preston et E.