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Point de vue des philosophes 1 - Dieu

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Saint Thomas d'Aquin et dieu. Thomas d'Aquin 1225-1274. Preuve de Dieu selon Descartes. Descartes admet d'avance la logique, dont selon lui la négation n'appartient pas au scepticisme (sino aucun discours n'est possible et la démarche cartésienne est fausse d'avance) : identité, non-contradiction etc. On considère ici non pas la seconde preuve de l'existence de Dieu dans les Méditations métaphysiques, qui dit que comme la perfection est l'essence de Dieu et que la perfection comprend l'existence, Dieu existe, ce qui, logiquement, ne vaut rien car on part de la conclusion (Descartes en est d'ailleurs conscient, il le dit et il donne donc une autre preuve auparavant) mais prouve, non rigoureusement, que Dieu, s'il existe, est la chose dont l'existence est la plus en cohérence avec elle-même (ce qui est un très bel argument), mais la première preuve, la preuve ontologique, qui dit que les qualités de l'effet doivent être présents en acte dans la cause, d'où l'existence de Dieu puisque le sujet possède en lui l'idée de Dieu, qui doit avoir une cause.

Descartes 1596-1650 (Idéalisme problématique) Blaise Pascal : sa croyance en Dieu et son opposition à l'athéisme - at-tawhid.net. Vendredi 12 mars 2010 5 12 /03 /Mars /2010 19:10 Dans ce premier passage issu de ses pensées, Blaise Pascal fait ici parler la sagesse qui interpelle les êtres humains en général. Blaise Pascal a ainsi écrit : « C'est en vain, ô hommes, que vous cherchez dans vous-mêmes le remède à vos misères.

Toutes vos lumières ne peuvent arriver qu'à connaître que ce n'est point dans vous-mêmes que vous trouverez ni la vérité ni le bien. Les philosophes vont l'ont promis et ils n'ont pu le faire. Ils ne savent ni quel est votre véritable bien ni quel est votre véritable état. Ne cherchez pas de satisfaction dans la terre, n'espérez rien des hommes, votre bien n'est qu'en Allâh, et la souveraine félicité consiste à connaître Allâh, à s'unir à lui pour jamais dans l'éternité. Ce n'est pas là le moyen de vous guérir de vos injustices que ces sages n'ont point connues. Si on vous unit à Dieu, c'est par grâce, non par nature. Si on vous abaisse, c'est par pertinence, non par nature.

Suivez vos mouvements. Blaise Pascal 1623-1662 (Pré existentialisme) Spinoza et l'amour intellectuel de Dieu. La Ve partie de l’Éthique est dominée par une formule, la plus énigmatique sans doute de toute cette œuvre immense : amour intellectuel de Dieu. Comprendre cette formule ou, au moins, essayer d’en souligner toutes les difficultés, c’est avancer sérieusement dans la compréhension de la doctrine de Spinoza tout entière.

Il y a un certain « spinozisme de gauche » ou un «spinozisme pour libre penseur» qui repose sur quelques piliers assez faciles à définir : 1) Dieu chez Spinoza n’a aucune fonction réelle et n’est conservé que pour des raisons tactiques. 2) Il y a une lecture purement matérialiste de Spinoza (par exemple, celle de Diderot) ; 3) Spinoza est le grand émancipateur, celui qui pose la nécessaire séparation de la religion et de l’État (c’est lui le véritable inventeur de la laïcité). Rien de tout cela n’est faux. Nous en connaissons la définition E1D6 : Cette définition prend corps au terme d’une démonstration abstraite qui nous conduit à la E1P11 : P11.

Conséquence en E5P15 : Baruch Spinoza 1632-1677. Preuve par l'exemple - Emmanuel Kant et le concept de Dieu. Emmanuel Kant 1724-1804 (Idéalisme transcendant) Le Dieu de Hegel. Hegel 1770-1831 (Idéalisme absolu) Dieu est mort (Friedrich Nietzsche) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ?

Nietzsche reconnaît la crise que la mort de Dieu représente pour les considérations morales établies (dévalorisation des valeurs supérieures). « En renonçant à la foi chrétienne, on se dépouille du droit à la morale chrétienne. . — Le Crépuscule des idoles, Incursions d'un inactuel, §5. C'est pourquoi dans l'aphorisme 125, l'insensé s'adresse non pas à des croyants mais plutôt à des athées — après la mort de Dieu (un évènement consommé : Dieu est mort) le problème est de contrecarrer le nihilisme, i.e. la perte du sens et des valeurs en l'absence d'un ordre divin. Nietzsche pensait que la majorité des hommes ne voient pas (ou refusent simplement d'admettre) cette « mort de Dieu », et ce à cause de l'anxiété qui en découle.

Tant d'aurores n'ont pas encore lui. — trans. Friedrich Nietzsche 1844-1900. Penser Dieu après Nietzsche à l’exemple de Karl Jaspers et Paul Tillich. 1 . G. Marcel, « Nietzsche : Der Mensch vor dem Tode Gottes », Werkauswahl, hg. P. Grotzer / S. Foelz, (...) 2 . B. Welte, Nietzsche und das Christentum, Darmstadt, 1958, s. 10. 1C’est une erreur de croire que Nietzsche appartient au passé. 3 . 2Sans aucun doute c’est l’expression « Mort de Dieu » 3, ce qui nous occupe aujourd’hui tout comme au temps de Nietzsche. 3Nietzsche a caractérisé son époque avec la mort de Dieu : il s’est identifié à ce thème. 4 . 4La pensée de Nietzsche est si profonde, elle a tellement de strates qu’elle échappe à toute critique superficielle. 5Quand on parle de la mort de Dieu, se pose la question : quel Dieu est mort ?

7 . 6Il ne fait pas de doute que l’affirmation de Nietzsche concerne d’abord le Dieu de la religion. 8 . 7Dans les réflexions qui vont suivre, je ne vais pas entrer dans le champ difficile des interprétations de Nietzsche. 10 . 11 . 10Il est bien connu que Jaspers11 se retourne contre la religion révélée. 13 . 15 . 20 . 22 . 23 . 26 . 27 . Husserl et l'idée de Dieu  La question de Dieu dans la pensée de Husserl fut très tôt un objet d'attention pour la recherche phénoménologique, mais la diversité des textes est telle qu'il était nécessaire d'établir le dossier historique relatif à cette question. Bien évidemment, la mise en lumière de l'unité et de la continuité des analyses de Husserl sur Dieu est animée par une interrogation proprement spéculative : quelle place pour Dieu dans une philosophie descriptive qui se veut méthodologiquement athée ?

À partir du « je » transcendantal, quel est l'accès possible à la pure phénoménalité de Dieu ? Si Husserl décrit la transcendance de Dieu comme celle d'une Idée théorique, éthique et téléologique, il ne s'agit pas pour lui de s'en tenir aux reconstructions abstraites de la métaphysique, mais de revenir à l'expérience originaire de Dieu. Edmund Husserl 1859-1938. L'Évolution créatrice. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : nouveauté, sur le Wiktionnaire L'Évolution créatrice est un ouvrage philosophique rédigé par Henri Bergson en 1907. Dans ce livre, Bergson développe l'idée d'une “création permanente de nouveauté” par la nature. Finalisme et mécanisme[modifier | modifier le code] Bergson montre que ces deux visions, que l'on oppose souvent, reviennent en vérité au même dans le traitement de l'évolution.

Elles consistent à supposer que tout est donné d'emblée, d'avance : soit dans le but que l'on imagine poursuivi, dès le début, "en esprit" par la nature ; soit dans l'ensemble des paramètres matériels de départ ou en présence (à partir desquels on pourrait exactement déduire ce qui n'est pas encore advenu). L'élan vital[modifier | modifier le code] Réception[modifier | modifier le code] Dans Essais sceptiques, Bertrand Russell juge ainsi de l'œuvre : Liens internes[modifier | modifier le code] Nobel 1927 - Henri Bergson 1859-1941. Dieu est-il transcendant ? Notes Théologien thomiste intéressé par les questions philosophiques et littéraires. Il a écrit sur Maurice Blondel, dont il fut un adversaire décidé, ainsi que sur Claudel et Chesterton. Durant plusieurs décennies, il fut l’exorciste officiel de l’archevêché de Paris. Il a également écrit sur la question des miracles.

Cet article a paru initialement dans la revue Études (5 mars 1908). Publié une première fois dans la revue Études (20 février 1912), il sera republié, avec le premier article, dans une brochure intitulée Dieu dans L’évolution créatrice. Une petite polémique, à laquelle prennent part Maritain, Chevalier et Johannet, s’ouvrira dans la revue Lettres, dirigée par G. Les articles paraissent à nouveau dans Études, puis sont réunis avec les articles sur L’évolution créatrice dans un volume intitulé Sur la philosophie bergsonienne (Paris, Beauchesne, 1936,241 p.).

Xe Congrès des Sociétés de philosophie de langue française, tenu à Paris en 1959. L’évolution créatrice, p. 249/706. « M.