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Fénelon et le dieu de la première méditation de Descartes. English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Dans Cartésianisme et augustinisme au XVIIe siècle, Gouhier ne range pas Fénelon aux côtés des cartésiens « inconditionnels » et ne le considère pas comme l’auteur d’un système philosophique mais lui accorde un simple éclectisme de concepts et de notions. Ce sont ces deux assertions que nous souhaiterions examiner en montrant que Fénelon est non seulement un interprète pertinent et orthodoxe de la métaphysique des Méditations mais que, dans son entreprise herméneutique, il offre l’exemple d’une philosophie originale et achevée, accomplissant ce que Descartes a laissé inachevé, à savoir un traité des attributs divins. English Fénelon and the God of Descartes’ Meditation IIn Cartésianisme et augustinisme au XVIIe siècle, Gouhier does not rate Fénelon among « unconditional Cartesians » neither does he judge him as the author of a philosophical system but he does grant him mere conceptual eclecticism.

Plan de l'article. Dieu trompeur, mauvais génie et origine de l'erreur selon Descartes et Suarez. La Fonction-Dieu en philosophie. La fonction-Dieu demeure donc, en toute philosophie, cette dernière instance qui parachève l’établissement de l’homme dans la totalité, lui fixant son lieu ontologique parmi l’horizon des valeurs... ... Dieu est pour le philosophe le suprême recours, l’être par-delà l’existence, et qui seul peut donner le sens de l’existence, le foyer imaginaire mais réel, de l’autre côté du miroir, où les intentions se recoupent, où les valeurs se réconcilient, fondement injustifiable de tous les fondements, lieu eschatologique d’une espérance sans laquelle la réalité ne serait qu’une fantasmagorie sans raison et sans but.

L’idée même de cette fonction-Dieu paraîtra sans doute scandaleuse, pour les philosophes, en particulier, dont la pensée prend acte de l’inexistence de la divinité, ou se dresse de toute sa révolte pour chasser du domaine humain tout souvenir des représentations théologiques. La philosophie de la « Cité de Dieu »

Comment Dieu entre-t-il dans la philosophie ? Dieu différent en philosophie. La question « Pourquoi vouloir Dieu ? » oblige donc une théologie philosophique à s’expliquer en regard des pulsions et représentations que lui oppose une critique généalogique. Cette théologie est alors conduite à penser le sujet qui veut Dieu aussi bien que Dieu voulu par le sujet. À celui qui avoue son mensonge et consent à sa mortalité correspond celui qui, inconditionnellement, pardonnerait un désir dévoyé d’autrui et relèverait un désir irrépressible de soi.

Le sujet qui veut Dieu ne se retourne pas contre lui-même ni ne s’échappe à lui-même, alors que ce Dieu-là justifierait absolument le sujet dans son désir d’être, démenti par la mort, ainsi que dans son désir d’autrui, désavoué par le mensonge. Si ce propos reconnaît en Dieu celui qui découvre l’homme à lui-même autant qu’il est découvert par lui, il s’est arrêté simplement à une idée de Dieu. Nul ne cherche à parler de Dieu sans croire déjà en lui. Dieu qui vient à l'homme. Dieu connaissable comme aimable. English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Notre vocabulaire dispose de deux mots : « foi » et « raison ». Et comme le pas est vite fait de l’existence des mots à l’existence des choses, la théorie commune nous dit, d’une part, que nous sommes doués de raison et, d’autre part, que la foi peut être éveillée en nous, et qu’il s’agit là de deux modes de connaissance distincts (mais complémentaires).

Précisons. La théorie commune (qui, comme les théories communes, est une théorie récente…) fait d’abord fonds sur une affirmation aussi vieille que la philosophie, et qui est une affirmation philosophique : l’homme se définit spécifiquement par le logos, lequel se dit ratio en latin ; d’où « raison » et « rationalité ». English Plan de l'article Accéder à cet article ➜ La question de Dieu au cœur de l'humain et la tâche théologique de son élaboration académique et publique.

English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Il n’est pas de théologie, en général, et de théologie chrétienne, singulièrement, sans une option existentielle, sans que soit mis en jeu le sens de l’expression « existence théologique », dans un sens large, distinct de l’usage technique et contextuel que cette manière de parler a pu signifier à l’époque de la théologie dialectique, sous l’impulsion centrale de Karl Barth. « Pourquoi je suis entré en théologie » pourrait conduire à une narration autobiographique.

Toutefois, nous souhaitons donner ici à la question initiale du « pourquoi je suis entré en théologie » un sens davantage logique que chronologique. English Plan de l'article Accéder à cet article ➜ L'impuissance de Dieu (Présentation) Pages 307 - 320 Article suivant English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Les études ici réunies visent à explorer la résurgence, dans la philosophie et la théologie contemporaines, du motif de l’impuissance de Dieu. La question n’est plus seulement celle, comme dans la pensée médiévale, de la limitation de la toute‑puissance divine, mais bien de son complet abandon. Elle est étroitement liée à l’interrogation sur ce que peut être une théologie d’après la Shoah, et elle préside aussi, chez des penseurs comme Hans Jonas, Gianni Vattimo, ou Giorgio Agamben, au redéploiement des problèmes du mal et de la création, des concepts théologiques de kénose et d’incarnation, ou encore des catégories aristotéliciennes de la puissance.

English God’s impotence, a presentationThe contributions assembled here explore the resurgence in contemporary philosophy and theology of the notion of a powerless God. Accéder à cet article ➜ Dieu n'existe pas. DIEUOU LA PEUR DE L'INUTILE «Dieu sait » si le monde fait peur aux athées, disait mon professeur de philosophie. Pour un résumé, lire la version courteEtapes de la réflexion1. Les questions -inévitables- de l'existence et de la mort se trouvent résolues par les prophètes, intermédiaires de Dieu. 2. Dieu est l'incarnation du sens créé par la religion. Les religions, prétextes fédérateurs et civilisateurs. 1. Il se peut donc, et nous le pensons, que les religions soient des prétextes fédérateurs qui ont pour but de fonder un certain nombre de codes et réseaux de règles, d'établir un certain ordre afin de rendre possible la vie en société.

Mais étudions -très rapidement- un cas particulier, afin d'expliciter notre propos. Beaucoup, en effet, ont besoin de croire en Dieu pour ne pas sombrer dans une furie désespérée et sans doute destructrice. De toutes manières, une observation simple s'impose à nous : Dieu n'a plus fait d'apparition publique depuis -au moins- deux mille ans. Dieu est mort. L'éternel retour Le poids le plus lourd — Et si un jour ou une nuit, un démon se glissait furtivement dans ta plus solitaire solitude et te disait : « Cette vie, telle que tu la vis et l'a vécue, il te faudra la vivre encore une fois et encore d'innombrables fois ; et elle ne comportera rien de nouveau, au contraire, chaque douleur et chaque plaisir et chaque pensée et soupir et tout ce qu'il y a dans ta vie d'indiciblement petit et grand doit pour toi revenir, et tout suivant la même succession et le même enchaînement — et également cette araignée et ce clair de lune entre les arbres, et également cet instant et moi-même.

L'éternel sablier de l'existence est sans cesse renversé, et toi avec lui, poussière des poussières ! » — Ne te jetterais-tu pas par terre en grinçant des dents et en maudissant le démon qui parla ainsi ? Ou bien as-tu vécu une fois un instant formidable où tu lui répondrais : « Tu es un dieu et jamais je n'entendis rien de plus divin ! La pensée sélective. Comment vivre sans Dieu ? Quand certains défendent aujourd'hui qu'une société ne peut se passer de religion, des philosophes prennent la plume pour se faire les avocats d'un projet athée. Un projet qui mobiliserait laïcité, morale et spiritualité… et écarterait Dieu Athée est un terme étymologiquement négatif. Il vient du grec, et se divise en a- (sans) et theos (dieu). Un athée est donc un sans-dieu. Un type qui se prive de transcendance divine et de tout ce qui est censé aller avec, compassion, spiritualité… Pour peu que l’on accorde crédit à l’hypothèse qui fait de la religion la source de la morale, du vivre-ensemble.

Une sagesse pour notre temps Appelons le premier avocat de l’athéisme à la barre : A. Déconstruire le religieux Affranchir la raison de la foi Au final, A. Le coup de Jarnac de Darwin La saga est connue. Lire aussi " Existe-t-il des religions athées ? Pierre Bayle (1647-1706) Denis Diderot (1713-1784) Ses Pensées philosophiques, publiées en 1746, défraient la chronique. Karl Marx (1818-1883) La Notion de substance et la notion de Dieu dans la philosophie de Spinoza.

[783] Est-ce, comme on l'a souvent prétendu, la définition de la substance, originairement admise par Spinoza, qui a engendré dans le système spinoziste la thèse de l'unité de substance ? Il peut sembler au contraire, après examen, que cette définition, avec les caractères qui en déterminent le sens, aboutirait logiquement à une conception « pluraliste » plutôt que « moniste », et que c'est la définition de Dieu, non celle de la substance, qui va droit à la négation de toute autre substance que Dieu.

Pour expliquer la façon dont s'est constituée chez Spinoza la notion de substance, il ne faut pas perdre de vue la relation d'identité qu'elle a eue de bonne heure et que même elle a conservée chez lui avec celle d'attribut. Il y a eu là sans doute une influence de Descartes. Le développement des premières propositions de l'Éthique ne saurait, semble-t-il, se bien suivre que selon le sens de ces propositions du Court Traité. Le malentendu de la philosophie occidentale sur la critique de Dieu ou de la religion. Il reste un grand malentendu, lorsque dans mes discussions philosophiques, je fais référence à la religion ou à ce qu'on appelle communément Dieu.

Très souvent, mes interlocuteurs font référence au Dieu chrétien ou à la figure du christ sur la croix à l'instar de Michel Onfray avec son livre "traité d'athéologie", renvoyant à la fameuse citation de Nietzsche "Dieu est mort". En effet, Nietzsche oppose la figure de l'antéchrist, ou celle de Dionysos, le dieu Grec, à celle du Dieu chrétien incarné par la figure du Christ sur la croix. Pour ce qui est de la définition de Dieu chez les juifs et selon le Talmud, elle est plus proche, voire similaire à la non représentation qu'en donne l'Islam: déterminé par son Existence ou sa Proximité, son Unité, son Immatérialité, son Omniprésence, son Omnipotence, son Omniscience, son Éternité, sa Justice et sa Miséricorde, sa Paternité, sa Perfection, son nom ineffable (JHVH chez les juifs ou le centième nom chez les mystiques musulmans: Allah).