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Agences de notation

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Le gouvernement prépare la France à la perte du triple A. Le gouvernement français semble désormais préparer les esprits à la perte de la note "triple A" de la dette souveraine du pays en multipliant les annonces visant à minimiser l'importance d'une hypothèse naguère présentée comme catastrophique.

Après Nicolas Sarkozy en début de semaine, c'est au tour du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé d'envisager la dégradation de la signature française qui permet à Paris d'emprunter à des taux avantageux sur les marchés financiers. "Ce ne serait pas une bonne nouvelle, bien sûr, mais ce ne serait pas non plus un cataclysme", dit Alain Juppé dans un entretien publié sur le site des Échos. "Ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'on fait retomber la fièvre", ajoute-t-il, avant de critiquer la subjectivité des agences de notation.

"Elles sont parfois dans l'appréciation subjective et politique. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a assuré mercredi que la France restait une "valeur sûre". Des critiques balayées par Alain Juppé. Flash Eco : Moody's: les 17 toujours sous surveillance. Moody's maintient les pays de l'UE sous surveillance. Menaces sur le "triple A": le gouvernement français occupe le terrain médiatique.

Le triple A français miné par une gestion trop laxiste. Par Jean-Baptiste Vey PARIS (Reuters) - La France est le seul des six pays notés AAA avertis par Standard & Poor's dont l'état des finances publiques sera un critère explicitement déterminant pour la perte ou le maintien de sa précieuse note. L'avenir du AAA français se décidera sur quatre fronts, dit l'agence de notation : la réponse européenne à la crise - jusqu'ici laborieuse - des promesses de baisse du déficit probablement trop belles, des banques sous pression et une BCE qui n'aidera peut-être pas la France autant qu'elle pourrait en avoir besoin. Les cinq autres pays AAA de la zone euro ont eux aussi été placés sous surveillance avec implication négative par S&P.

Mais le critère strictement budgétaire n'est pas retenu dans leur cas. Surtout, la note de la France pourrait être dégradée de deux crans alors que celles des cinq autres AAA pourraient ne l'être que d'un seul. S&P n'est pas seule à montrer la France du doigt. Les déficits, eux, sont systématiques. Edité par Patrick Vignal. Le Triple A, alpha et oméga de la campagne de Nicolas Sarkozy. L'obsession du Triple A empêche toute réflexion sur l'avenir de l'Europe. Nicolas Sarkozy participe à une table ronde avec des agriculteurs le 29 novembre 2011 à Gimont (LIONEL BONAVENTURE/AFP). Quel point commun entre le RER et les marchés financiers ?

Aucun en apparence, si ce n'est que certains traders doivent emprunter ce transport en commun pour rejoindre leurs bureaux de la Défense. Une lettre, le A, deux branches, et un sommet. Comme les aime Nicolas Sarkozy, qui ne redoute aucun grand écart. Lundi, dans la même journée, le président s'est baladé dans les souterrains franciliens pour inaugurer de nouvelles rames sur la ligne A du RER, comme les vrais gens qui vont travailler tous les matins. Cap ensuite sur le "Triple A", dans un genre plus virtuel, en compagnie de la chancelière allemande, Angela Merkel.

Dans la langue des marchés, un B plonge n'importe quel pays dans les abysses de l'économie mondiale pour des décennies. Surtout que Nicolas Sarkozy est pressé. FRANCE • Paris a déjà perdu son "AAA" Standard et Poor's ou Moody's s'apprêteraient à dégrader la note de la France. Pour le quotidien suisse, la réputation de l'Hexagone est ternie depuis belle lurette : cela fait trente ans que les réformes auraient dû être entreprises. 29 novembre 2011 | Partager : La France doit procéder à une triple réforme, de son marché du travail, de la création d'entreprise et de ses finances publiques.

Identifiés depuis des décennies, les problèmes n'ont jamais été traités. L'heure des comptes tombe à un moment délicat Pour ceux qui continuent à lui prêter des fonds, la France n'a déjà plus son "AAA". Car les maux sont connus depuis des années, des décennies. Vient ensuite la faiblesse du tissu des PME. Enfin, comme le rappelait encore le 28 novembre l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les dépenses publiques ne cessent de déraper, quand bien même les recettes ont plutôt résisté à la crise. Flash Eco : La France dégradée par une petite agence. L'agence de notation américaine Egan-Jones a abaissé aujourd'hui la note attribuée à la dette de la France à "A", cinq crans en dessous du "triple A" des trois grandes du secteur, Standard and Poor's, Moody's et Fitch.

La note, qui était jusque-là de "AA-", a été abaissée de deux crans au vu des perspectives pour la croissance économique, les finances publiques et le secteur bancaire du pays. La France avait perdu son "AAA" chez cette agence en juillet. Pour la dette publique, Egan-Jones a constaté une "tendance désastreuse et le pire est encore à venir". Elle table sur une dette publique à 108,6% du produit intérieur brut en juin 2012, et 117,1% en juin 2013, contre 100% en juin 2011. "A mesure que la croissance de l'UE ralentira et que le chômage en France montera, les pressions budgétaires augmenteront", a estimé Egan-Jones.

L'agence parie sur une intervention du gouvernement pour renflouer une ou plusieurs banques du pays d'ici à la fin de l'année. Triple A : la démagogie de la droite. Contrainte par les mauvais sondages à passer à l’attaque, la majorité présidentielle sous la houlette des communicants de l’Elysée se livre à un dénigrement systématique de François Hollande accusé de façon récurrente de ne pas avoir la stature d’un homme d’Etat.

Surtout lorsque celui-ci remet en cause l’hypocrisie qui entoure la notation financière de la France. Pas d’armistice. Ca pilonne sec du côté de la droite avec pour objectif de faire douter les français sur l’épaisseur du candidat socialiste. Les propos tenus par François Hollande le 11 novembre dans la Meuse ont ainsi entrainé de vives réactions à droite. Interrogé sur l'annonce erronée, faite jeudi par l'agence Standard and Poor's, d'une perte par la France de son triple A, le député de Corrèze a formulé tout haut ce que les économistes constatent tout bas à savoir, "Nous payons nos emprunts d'Etat avec un taux d'intérêt supérieur aux Allemands. Sauf que les choses vont vite, très vite et que les faits sont têtus. Doutes sur le Aaa français en pleine crise européenne.

PARIS (Reuters) - L'agence de notation Moody's a la première égratigné le "triple A" français, en se donnant trois mois pour évaluer sa perspective stable, sur fond de ralentissement de la croissance, de crise de la zone euro et d'appels à une recapitalisation des banques. A près de six mois de l'élection présidentielle, les autorités françaises ont une nouvelle fois assuré mardi qu'elles feraient tout pour conserver cette note maximale, qui permet au pays de se financer à des coûts avantageux, et ont promis de nouvelles mesures, si besoin. Mais leur marge de manoeuvre semble limitée car la croissance comme la confiance sont affectées au niveau mondial dans un contexte d'anxiété sur les marchés financiers. Moody's n'évoque pas expressément l'éventualité d'une perspective "négative" sur le Aaa français, mais, si elle venait à abaisser la perspective, un déclassement pourrait intervenir au cours des deux prochaines années.

Service France, édité par Jean-Baptiste Vey. Conjoncture : Moody's jette une ombre sur la note AAA de la France. L'agence de notation craint un futur dérapage budgétaire et se donne trois mois pour statuer sur la perspective «stable» de cette note. Le ministre de l'Economie entend «mettre tout en oeuvre» pour la garder. Moody's brandit l'épée de Damoclès. L'agence de notation, qui la semaine dernière encore confirmait la note AAA de la dette française, envisage désormais de réviser sa position sur la perspective «stable» de cette note. «Au cours des trois prochains mois, Moody's va surveiller et évaluer cette perspective, au regard des progrès effectués par le gouvernement pour mettre en oeuvre les mesures annoncées de réduction du déficit budgétaire», souligne-t-elle dans un communiqué. Si la perspective devait être revue à «négative», cela impliquerait que Moody's serait susceptible d'abaisser la note à moyen terme, le plus souvent à une échéance de trois à douze mois.

Un budget sous surveillance La France «mettra tout en oeuvre» pour garder le AAA » La France expose son budget de rigueur.