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Dette

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La dette gouvernementale: un nouveau stade dans la crise financi. Les soubresauts qui se sont manifestés sur les marchés financiers au cours de cette dernière semaine indiquent un nouveau stade de la crise financière mondiale fondé sur la crainte des cercles dirigeants que commencent de vastes luttes sociales au moment où les gouvernements tentent de payer le coût des renflouements de banques massifs par des coupes sans précédent dans l’emploi, les salaires et les services sociaux. Dans son ouvrage Les luttes de classe en France, Karl Marx avait noté que « le crédit public repose sur la croyance que l’Etat se laisse exploiter par les loups-cerviers de la finance. » Au cours de ces 18 derniers mois, les loups-cerviers se sont gavés au fur et à mesure que des plans de sauvetage, octroyés par les gouvernements des principaux Etats capitalistes et s’élevant à quelque 30 pour cent de leur produit intérieur brut combiné, ont sauvé les banques, augmentant leurs profits et stimulant les marchés financiers.

Article original, WSWS,l paru le 9 février 2010. Comment la France escamote 120 milliards d’euros de sa dette | R. Sarkozy pas prêt à interdire le déficit dans la Constitution | E. Interdire dans la Constitution le déficit public : les Allemands vont le faire, pourquoi pas nous ? L'idée vient d'être relancée par Thierry Breton, l'ancien ministre de l'Economie. Elle n'enchante pas vraiment Nicolas Sarkozy. Le Président devra pourtant se prononcer rapidement, puisque le gouvernement doit organiser une conférence sur les finances publiques ce mois-ci. L'exemple allemand devrait alimenter les débats. En juin, les députés allemands ont introduit dans la Constitution une règle stricte : à partir de 2016, le déficit ne pourra pas représenter plus de 0,35% du PIB . Le gouvernement devra se débrouiller pour présenter un budget quasi-équilibré. Cette solution radicale séduit Thierry Breton, successeur de Nicolas Sarkozy à Bercy en 2005.

L'idée n'est pas nouvelle. De l'inscrire dans la Constitution. . « Bon » et « mauvais » déficit Nicolas Sarkozy refuse lui aussi l'interdiction pure et simple, difficilement compatible avec son refus d'augmenter les impôts. LA GRANDE CRISE : NOUS SOMMES TOUS DES GRECS ISLANDAIS ! - Chron. Quelques 93 % d’Islandais viennent de moucher d’un coup de référendum tous les importants qui prétendaient les faire rentrer dans le rang d’un système moribond. La claque faite au FMI et consorts ! Manque nos amis grecs pour compléter le tableau. Et bientôt nous ! Essayons de faire un nouveau point sur la situation internationale à la lumière de ces derniers évènements capitaux. Une situation internationale pire qu’au début 2009 La Grande Crise — appelons-la désormais ainsi à l’instar de l’analyste financier François Leclerc, tant ses répercussions vont être tragiques et bien au-delà de ce que l’humanité a connu depuis le début de l’ère moderne — la Grande Crise, donc, continue imperturbablement à développer ses métastases meurtrières.

Désormais totalement déconnecté des réalités économiques, le monde financier brasse à plus soif des milliards qui n’ont plus aucun sens. Une conjonction de plusieurs crises qui s’alimentent les unes les autres L’impuissance des sociétés humaines à réagir.