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Analyses et critiques du système actuel

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La chasse aux Dogmes. Avant de proposer des réformes de l’Euro et de sa gouvernance, il importe de bien identifier les erreurs doctrinales qui ont présidé à sa construction et plus généralement à la construction économique européenne actuelle.

La chasse aux Dogmes

Cette analyse peut paraître ambitieuse, tant ces dogmes semblent incontournables car acceptés comme vérités révélées par la majorité des dirigeants de gauche ou de droite. Elle est essentielle pour éviter les risques de retomber dans les mêmes errements. Quant à la toute-puissance des dogmes, l’histoire nous montre qu’elle est heureusement toute-relative. 1 L’efficience des marchés, en particulier des marchés financiers Quant aux marchés financiers, leur efficience, au sens actuel, a été modélisée par Eugène Fama[ii], qui tente de relier la notion économique d’efficience[iii] au sens courant de « bonne » allocation des ressources (capitaux, investissements) de sorte qu’on évite les gaspillages à celle d’information. Comprendre la crise et la dette. Théories et analyses économiques. La monnaie est le code privateur de l'économie.

Imaginez que l’on confie le protocole TCP/IP à Orange et que ce dernier facture chaque octet qui passe sur le réseau. Vous y êtes ? Vous avez maintenant une idée de ce à quoi ressemble le système monétaire : un immense bien commun confié aux intérêts d’une minorité bien organisée. La victoire des activistes de l’internet ouvert contre ACTA au parlement européen montre bien que l’on peut mobiliser des foules lorsqu’il s’agit de protéger un bien commun. Et pour cause, un internet non ouvert n’a aucun sens.

Pour le vérifier, faisons donc l’exercice : imaginez quelques secondes si le minitel 2.0 était la réalité d’aujourd’hui… Que se passerait-il ? J’ai dans ma tête une vision d’horreur où Orange nous facturerait chaque octet transmis au réseau. Personne ne contribuerait sur wikipédia puisque cela lui couterait cher. Les blogueurs, eux aussi, existeraient certes toujours. Quant à Facebook ? Bref, voyez ce que je veux dire ? Comment la monnaie nuit à la coopération (Vous y êtes ? Illustration. La création monétaire. Beaucoup de gens voient la monnaie comme un stock, c'est à dire qu'il existerait une certaine quantité de monnaie qui circulerait.

La création monétaire

Cette monnaie aurait été créée par la Banque Centrale, et, bien souvent, ces gens pensent que c'est en contrepartie des stocks d'or qu'elle détient dans ses réserves. Pour comprendre que ce n'est pas le cas, il suffit de voir que la valeur de cet or est bien inférieure à la valeur de la monnaie qui circule. A l'époque où les billets et pièces de la Banque de France représentaient la plus grosse partie de la monnaie existante, l'idée d'un stock avait encore du sens, mais avec la monnaie dématérialisée les choses sont bien différentes.

La Banque Centrale Aujourd'hui, la Banque Centrale crée la "monnaie centrale". Cette monnaie reste sur les comptes des banques commerciales auprès de la Banque Centrale.

Les formes de monnaie

Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. Plus loin que Jorion. Débat sous réserve. Loi Pompidou de 73: les calculs des "experts" étaient faux! Pour en finir avec la loi de 1973. Régulièrement, on voit fleurir, dans les commentaires ici ou ailleurs, une délicieuse référence à la fameuse Loi Giscard-Pompidou de 1973, qui interdirait à l’Etat de se financer sans intérêt, et qui serait directement responsable de son endettement total (ou pas loin).

Pour en finir avec la loi de 1973

Et régulièrement, on indique en support à ces assertions les travaux de doctes économistes improvisés et autres vidéos palpitantes expliquant par le menu pourquoi l’Etat s’est vendu aux marchés et comment tout ceci est très méchant. Et là, je crie « foutaises ! »… Pour le détail sur cette loi et les graphiques fantaisistes représentant la part d’intérêts dans les dettes de l’état français, je vous reporte à l’article du Parisien Libéral (aussi paru sur Contrepoints.org). L’article y décrit la loi, qui dit en substance : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Dans ces vidéos et autres articles, on ne parle du reste jamais de l’éléphant dans le salon. Zéro.