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Dette publique et déficits

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Les dettes grecques et italiennes menacent l'euro et l'Europe. Alors que de plus en plus ouvertement, des responsables européens admettent que l’Etat grec se dirige soit vers une sortie de l’Euro, soit vers un défaut partiel de sa dette, S&P en abaissant la note de l’Etat Italien vient de rappeler que le cauchemar grec n’est que l’apéritif de ce qui attend l’Europe dans les prochains trimestres.

Les dettes grecques et italiennes menacent l'euro et l'Europe

L’exposition des banques européennes à la dette Italienne est considérable. Un défaut même partiel de la dette de l’Etat grec pourrait déjà les mettre à genoux, avec l’Etat Italien, nous changeons d’ordre de magnitude. Les obligations de l’Etat italien conservées dans les coffres des banques –en particulier françaises- passent le cap de la centaine de milliards d’euros. La suspension de la cotation de Dexia vendredi 27 mai n’est qu’une première vaguelette de ce qui peut se produire. Devant ce scénario catastrophe, nous avons droit à deux types de discours.

La vérité est que la seule chose que nous devons protéger est notre avenir . Réduction de la dette américaine: des soutiens inattendus pour les Républicains « Le Bulletin d'Amérique. Un nombre croissant de démocrates menace la Maison blanche. Ils refusent de voter un relèvement du plafond de dette si cette mesure n’est pas assortie de coupes dans le budget de l’Etat fédéral.

Un revirement qui intervient quelques jours après la dégradation des perspectives d’évolution de la dette par l’agence Standard & Poor’s. Mark Udall (Dém. /Colorado) « Aussi catastrophique que serait le fait de ne pas relever le plafond de la dette, il serait encore plus irresponsable de ne pas saisir cette occasion pour avouer que nos dépenses sont insoutenables ». Cette annonce a provoqué un véritable coup de tonnerre dans les arcanes du pouvoir à Washington. Pas de relèvement du plafond sans réduction des dépenses Un nombre croissant de représentants démocrates semble prêt à défier la Maison blanche : pas question de légiférer sans une réduction drastique des dépenses. Pas d’accord crédible en perspective Benoît Toussaint est journaliste et contributeur au Bulletin d’Amérique. Comment la France escamote 120 milliards d’euros de sa dette. Dette du Jeudi, souci … En parcourant internet, on trouve, parfois, des petites perles.

Dette du Jeudi, souci …

Je ferai comme Cléopâtre et les dissoudrai donc dans un peu de vinaigre pour vous les proposer en met exotique à déguster aujourd’hui… Et pour la première perle, je vous conseillerai la lecture de l’intéressant billet de Chafouin, confrère blogueur de la guilde des Kiwis, qui s’étonne du comportement alambiqué des Socialistes qui, finalement, ne sont jamais contents des décisions sarkoziennes, aussi socialistes soient-elles. Bref : un socialiste à la Cour, c’est tout déroutant, et pas de socialiste à la Cour, c’est de la confiscation. Dilemme. Pourtant, nos deux compères sont, habituellement, plutôt sur la même ligne, mais patatras, ils disent le contraire. Bordel et confusion, ces deux mots semblent résumer de mieux en mieux tout un parti qui n’en finit pas de disparaître mollement dans une vie politique française de plus en plus foutraque, où la droite ressemble de plus en plus à la gauche et la gauche à rien du tout.

Conjoncture : Les dépenses de santé ont encore dérap. Elles ont progressé à fin mars de 4,1 %, soit plus que l'objectif (+3%) .

Conjoncture : Les dépenses de santé ont encore dérap

Cette hausse s'explique essentiellement par la progression des remboursements de soins de ville, mais aussi des indemnités journalières suite à l'épidémie de grippe A. Mauvaise nouvelle pour le gouvernement. Les dépenses d'assurance maladie ont progressé au premier trimestre 2010 de 4,1 % par rapport à la même période en 2009. Ce niveau est très supérieur à l'objectif national (ONDAM) fixé en octobre dernier par le Parlement pour l'ensemble de l'année à 3 %. Pis, le taux de croissance des dépenses de santé atteint 4,7 % sur un an (mars 2009-mars 2010). Cette hausse trimestrielle s'explique essentiellement par la progression des remboursements de soins de ville (+4 %) sur les trois premiers mois de l'année. A l'inverse, les dépenses d'honoraires médicaux et dentaires ont progressé plus modérément au premier trimestre 2010 que sur l'année écoulée: + 0,9 %, contre + 1,8 % en un an.