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Taxation des transactions financières

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A Financial Transaction Tax Could Weed Out All The Pointless Trading. « La taxe Tobin fera fuir les traders ? Tant mieux ! » - Marchés européens. La Commission européenne a proposé une taxe sur les transactions financières, assez proche de la « taxe Tobin », défendue depuis dix ans par Attac.

« La taxe Tobin fera fuir les traders ? Tant mieux ! » - Marchés européens

Pour Dominique Plihon, économiste et président du conseil scientifique de l’association altermondialiste, cette décision est une première avancée intéressante, malgré ses limites. Il reste encore à convaincre de nombreux États européens de la nécessité d’une telle mesure. Basta ! : La taxe sur les transactions financières proposée par la Commission européenne est-elle la même que la « taxe Tobin » défendue par Attac depuis plus de dix ans ? Dominique Plihon : La Commission européenne a toujours considéré la taxe Tobin [1] comme irréalisable, dangereuse et même contraire aux traités européens et à la libre circulation des capitaux. La taxe proposée va-t-elle permettre une réelle limitation de la spéculation et une régulation des échanges financiers ?

Tax policy: Skinning the fat cats. Taxe Tobin : la désastreuse expérience suédoise. Alors que la crise des dettes souveraines continue et que les marchés ne montrent aucune stabilité à la suite des propos volontaristes de Sarkozy et Merkel, l’idée de l’introduction d’une taxe sur les transactions financières fait son chemin.

Taxe Tobin : la désastreuse expérience suédoise

Cette taxe a été au début proposée par le prix Nobel d’Économie James Tobin avant qu’il n’exprime des réticences claires devant l’utilisation qui était faite de son nom et des différents projets de taxation plus ou moins réalistes imaginés par les politiciens et des associations altermondialistes. Cependant, peu de gens se souviennent qu’une expérience d’une telle taxe fut tentée, en grandeur réelle.

En janvier 1984, c’est la Suède qui implanta la taxe Tobin sous la forme d’une taxe générale sur les transactions financières, à hauteur de 0,5% sur toute vente ou achat de valeurs boursières. Un aller-retour (achat puis vente) se voyait ainsi taxé de 1%. En Juillet 1986, le taux fut doublé. L’expérience fut un échec. Reviens Tobin, ils sont devenus fous! La taxe sur les transactions financières, dite « Taxe Tobin », est inutile, dangereuse et ne ferait qu’aggraver la situation, comme Tobin lui-même l’a dit !

Reviens Tobin, ils sont devenus fous!

Par Jean-Yves NaudetPublié en collaboration avec l’ALEPS(*) Nous revenons dans cet article sur un serpent de mer, potion magique pour les hommes politiques français de tous bords : la taxe sur les transactions financières. La « taxe Tobin » figure en bonne place dans l’accord Merkel-Sarkozy, et la référence à un prix Nobel suggère qu’elle aurait une base scientifique. Il n’en est rien : cette taxe est inutile, dangereuse et ne ferait qu’aggraver la situation…comme Tobin lui-même l’a dit ! Un keynésien bon teint, dont l’idée est récupérée par les altermondialistes James Tobin est un économiste américain mort en 2002, représentatif du « main stream » keynésien, dominant chez les économistes politiquement corrects. La classe politique française en pointe Impôt nouveau ou grain de sable ?

L’État première cause de spéculation Sur le web. Taxe sur les transactions financières : avantages et désavantages. La Commission européenne a présenté le 28 septembre son projet de taxe sur les transactions financières.

Taxe sur les transactions financières : avantages et désavantages

Une mesure utile et nécessaire mais qui ne comporte pas que des avantages. Le principe La Commission souhaite mettre en œuvre une taxe de 0,1 % sur les transactions d’actions et d’obligations (sur le marché secondaire, quand elles sont échangées, pas sur le marché primaire quand les entreprises ou les Etats les émettent pour se financer), de 0,01 % sur les produits dérivés, tandis que les transactions sur le marché des change ne sont pas taxées. Les transactions destinées à servir les besoins des entreprises ou des particuliers ne sont pas taxées, seuls les échanges entre établissements financiers sont concernés, soit 85 % des transactions indique la Commission, pour un coût sur le long terme de 0,5 % de PIB, soit des mini dixièmes de PIB par an.

Les avantages Il y en a quatre.