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Paul ARIES

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Usages, mésusages. C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage, mais l’économie. Ce n’est pas sauver la planète qui motive les covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l’impact de la crise sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l’étude 2010 de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (.pdf).

Les utilisateurs de ces services sont d’abord à la recherche de revenus complémentaires. La consommation collaborative… c’est encore de la consommation De l’usage au mésusage Hubert Guillaud. Paul Aries Video. Paul Ariès chez Taddeï (2/2) Décroissance et autogestion – Paul Ariès – Foire Autogestion - Montreuil – 24 06 12. Aries. La dangereuse décroissance ou l’inconsistance de Paul Ariès. Comme les décroissants et les partisans de la simplicité volontaire, je pense que le consumérisme est un des maux qui ronge nôtre société. En revanche, je pense qu’on ne combat pas un mal par la première stratégie venue, celle qui nous vient immédiatement à l’esprit : ne plus consommer. C’est le sujet de L’alternative nomade (version 1.1 maintenant disponible). Comme un livre édité numériquement n’est jamais fermé, je continue de le travailler, notamment en essayant de clarifier ma position par rapport aux décroissants. Bien à propos, Stan Jourdan vient de retranscrire une interview de Paul Ariès qui peut me servir de matière première.

Pour Ariès, l’abondance est un mythe. Les bonobos baisent à longueur de journée. Que font les moines ? Je renvoie à la courbe de Teilhard de Chardin, tracée dès les années 1940. Nous avons longtemps privilégié la complexité matérielle, nous devons un temps réduire cette dernière, sans pour autant renoncer à la complexité en général. J’approuve bien sûr. Paul Ariès : "Les décroissants ne sont pas des talibans verts" Paul Ariès : « en finir avec la société du toujours plus » Je connaissais finalement assez peu le concept de décroissance. Il faut dire que lors de mes cours d’économie de terminale, la théorie de la décroissance avait été balayée en environ 3 minutes, tout juste le temps de montrer l’absurdité du truc… J’ai été donc plutôt agréablement surpris d’entendre dans propos de Paul Ariès une vision plus positif de la décroissance que ne le laisse entendre le terme de prime abord.

Je les ai jugé suffisamment pertinents et intétressants que l’idée m’a pris d’en faire la retranscription (avec Carole et d’autres anonymes que je remercie au passage pour le coup de main ). L’idée était bien sur de partager ce texte avec mes lecteurs, mais aussi pour moi de me « forcer » à en digérer le contenu plus que par une simple écoute. J’aime beaucoup le début de l’interview, la seconde partie dérive un peu de sujet initial. Et vous, qu’en pensez-vous ? Quoi qu’il en soit, vous souhaite bonne lecture, et on se retrouve en dessous pour en discuter Bien sûr que non. Paul Aries - Europe1.fr - Regarde les hommes changer.