background preloader

Contrepoints

Facebook Twitter

Exemples

Les implications profondes de la loi des rendements décroissants. La loi des rendements marginaux décroissants, fondamentale en économie, ne semble pas comprise des socialistes et protectionnistes de tout poil, qui provoquent une sous-exploitation des ressources. Par Jean-Louis Caccomo. Il existe en microéconomie une loi fondamentale qui a des implications macroéconomiques considérables à la fois sur le plan de l’économie nationale qu’au niveau de l’économie mondiale. Au-delà de son expression mathématique qui – mal comprise – risque de nous faire passer à côté de l’essentiel du message économique, il convient d’en bien saisir toute sa signification [].

Cette loi est connue sur le nom de loi des rendements marginaux décroissants qui est, pour un économiste, quasiment une loi naturelle []. Ainsi, je dis à mes étudiants qu’il est plus facile de passer d’une note de 5/20 à 10/20 en se mettant sérieusement au travail, ce qui nous fait une progression de 100 %. Mais examinons justement les conséquences d’une telle proposition dans une économie ouverte.

Emploi

Les mauvais calculs du multiplicateur keynesien. Les dépenses publiques ne sont pas la solution, elles sont le problème. Par Pierre Chappaz. John Maynard Keynes À tout propos on entend parler d’un étrange phénomène : le multiplicateur keynésien. Un phénomène bien utile pour les gouvernements dépensiers, car il s’agit ici de justifier l’accroissement (ou la non-réduction) des dépenses publiques et de la dette. La multiplication des pains par 5 Voici comment wikipedia démontre que quand l’État dépense 100 euros, cela accroit le revenu national de… 500 euros. 100 euros dépensés par l’État donnent lieu à une commande du même montant, qui va accroître le revenu du bénéficiaire.

Après ça, on se demande bien pourquoi il faudrait réduire les dépenses publiques… n’est-ce pas ? Le miracle de Keynes En 1936, l’économiste anglais John Maynard Keynes publie sa Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la Monnaie. Calculer le miracle D’où vient l’argent ? Augmenter les dépenses publiques = Réduire la croissance ! Le diviseur keynésien —Sur le web. Nouvel an : 14 bonnes résolutions pour un libéral. 14 bonnes résolutions pour promouvoir efficacement les idées libérales. Par Harry Browne (*). Texte traduit et adapté pour un public français par le Parti libertarien. 1.

Je m’engage à promouvoir la liberté en faisant appel à l’intérêt personnel de chaque personne, plutôt qu’en essayant de convaincre des personnes d’adopter ma conception du bien et du mal. 2. Je m’engage à éviter d’entrer dans des polémiques. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. (*) Feu Harry Browne a été le candidat du Parti Libertarien à la présidence des États-Unis en 1996 et en 2000. Traduction : Philippe Lognoul pour le Parti Libertarien / Adaptation : Alexis Vintray. Économistes, changez de partition ! Les mathématiques pures ne sont pas la garantie de la vérité économique.

Car la liberté ne se met pas en équation et n’est pas quantifiable. Par Jean-Louis Caccomo. Les économistes utilisent beaucoup d’équations pour leur démonstration. Mais les mathématiques sont à l’économie (et à la science en général) ce que le solfège est à la musique : pour jouer de la musique et progresser, il est bon de savoir lire la musique mais encore faut-il avoir la sensibilité du musicien pour bien interpréter sa partition. Et combien d’enfants ont été dégoûté de la pratique de la musique à cause d’un enseignement rigide du solfège ? De la même manière, combien d’élèves se détournent des formations scientifiques, et notamment de la science économique, parce qu’ils ont été écœuré par l’enseignement des mathématiques ?

En effet, on peut faire dire tout ce que l’on veut à une équation si on n’a pas une grille de lecture théorique et des concepts pour leur donner un sens économique. —-Sur le web. Qu'est-ce qu'être pauvre aux États-Unis? Les lieux communs de l’antiaméricanisme sont nombreux mais l’un des plus récurrents est celui sur la situation des pauvres aux États-Unis. Vivant dans la misère la plus noire, sans assurance maladie, obligés de vivre de trois petits boulots, ils seraient les nouveaux prolétaires. Selon les chiffres du recensement américain, il y aurait ainsi 30 millions de « pauvres ». Un terme qui évoquera au lecteur l’impossibilité de se loger, de se nourrir, d’avoir l’eau ou l’électricité, etc. Pourtant, quand on regarde les faits, la réalité est bien différente. Prenons les derniers chiffres disponibles (une étude de 2005 de l’US Department of Energy) sur l’équipement des foyers pauvres, cités par la Heritage Foundation. Comme le dit l’universitaire américain James Q.

Des chiffres qui devraient amener à sérieusement réviser certains lieux communs. Lire aussi : La pauvreté aux États-Unis. Oui, le libéralisme est social ! Dans l’esprit de la majorité, les libéraux sont des égoïstes ne pensant qu’à eux. Au-delà des préjugés, est-ce vraiment le cas ? Par Jacques de Guénin. Conférence délivrée aux Assises Libérales de Bretagne, en 2005.

De l’extrême gauche à une grande partie de la droite, les Français se disent « sociaux », et anti-libéraux. Ils veulent dire par là qu’ils s’intéressent au sort des plus défavorisés, alors que nous, les libéraux, qui défendons l’individu et l’économie de marché – rebaptisée loi de la jungle pour la circonstance – sommes des égoïstes, avides de profit. Or il se trouve que c’est exactement le contraire : c’est nous les généreux, et eux les prédateurs ! Mais il nous acculent toujours à la défensive en se plaçant sur le terrain de la morale. C’est l’objet de cet exposé. Vous pourrez ensuite terrasser votre adversaire tout à loisir avec les armes que je vais maintenant vous donner. Le libéralisme repose sur deux principes moraux : La liberté et la responsabilité individuelles.

Crise

La peur de rappeler les racines socialistes du fascisme. L’ascendant culturel de la gauche est si fort que plus personne n’ose rappeler les racines socialistes du fascisme.Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume Uni. Un indice se cache dans cette affiche. « Je suis Socialiste, et un Socialiste plus authentique que votre riche ami le Comte Reventlow », disait Hitler en 1930 à Otto Strasser. À l’époque, personne n’aurait considéré cette phrase comme controversée. Les nazis auraient difficilement pu afficher plus ouvertement leur socialisme, ils se définissaient avec la même terminologie que notre SWP [Socialist Workers Party, le plus grand parti d’extrême gauche anglais, NDT] : Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands. Il était évident pour tous que le fascisme est une émanation de la gauche révolutionnaire. Une des réussites les plus impressionnantes de la gauche moderne est d’avoir imposé un climat culturel qui refuse d’entendre ces simples faits.

Comme l’écrit le New Statesmen : —Sur le web. Lire aussi : Gauche, droite : de quoi il s’agit vraiment, et pourquoi les libéraux gagneraient à le comprendre. Droite et gauche sont des réalités sociologiques, voire anthropologiques, mais certainement pas rationnelles. Quelle peut-être la place du libéralisme dans ce jeu politique ? Par Philippe Fabry Souvent les libéraux en France critiquent indifféremment « les socialistes » et « la Gauche », tout en déplorant simultanément l’étatisme également présent dans le discours de la droite. Ces confusions ne seraient pas gênantes si par l’assimilation de la gauche au socialisme le libéralisme n’était pas associé à la droite, ce qui n’est pas le meilleur moyen de faire bonne presse pour nos idées ; et ce d’autant moins que la droite, en France, n’est pas une mauvaise défenderesse du libéralisme, elle ne le défend pas du tout.

Mais en réalité, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que gauche et droite d’une part, libéralisme et socialisme d’autre part désignent des choses qui n’appartiennent pas du tout au même domaine. Libéralisme et socialisme appartiennent au domaine des idées politiques. Ca ressemble à quoi un ascenseur social ? Certaines rencontres en disent plus long sur notre société que n’importe quel rapport ou discours politique. C’est le cas de ma rencontre avec Paul, un garçon de 22 ans avec qui j’ai petit-déjeuné ce matin. Par Martin Mignot. Certaines rencontres en disent plus long sur notre société que n’importe quel rapport ou discours politique. C’est le cas de ma rencontre avec Paul, un garçon de 22 ans avec qui j’ai petit-déjeuné ce matin. Le fils du forgeron Originaire d’une famille modeste, père forgeron et mère au foyer, il ne brille pas par ses résultats scolaires.

Et pourtant, ce matin, trois ans après l’arrêt de ses études, ce n’est pas dans la file d’attente du Job Center que j’ai rencontré Paul, mais bien à la table d’un des cafés branchés de Shoreditch à Londres. Chômage? Quel est donc le secret de Paul? Le secteur dans lequel je travaille, les startups Internet, ne connait pas le chômage: il connait la pénurie de talents. L’ascenseur social est en panne…: J’ai pris mon clavier! Sur le web. Pauvreté et comparaisons grossières : le cas France/États-Unis. La comparaison des taux de pauvreté entre nations ne rime à rien, vu que le seuil de pauvreté varie d’un pays à l’autre. La France n’a un taux de pauvreté deux fois inférieur à celui des États-Unis que grâce à l’écrasement des classes moyennes et au différentiel migratoire.

Par Acrithène. En temps de crise, la pauvreté est un sujet omniprésent, en particulier lorsque les inégalités de revenu s’accroissent. Les opportunités de citer les statistiques de la pauvreté, et en particulier le taux de pauvreté, ne manquent pas. Hélas, le taux de pauvreté est souvent utilisé à tort et à travers, notamment par le biais de comparaisons entre deux années, ou entre deux pays. Je ne suis pas un amateur de la théorie du complot qui prétend que les statistiques sont truquées, mais simplement que les commentateurs qui les utilisent le font en méprisant leur définition, ce qui leur permet de faire croire aux gens l’inverse de ce que disent effectivement les données.

D’où cette différence vient-elle ? Le chèque éducation bientôt au programme de l'UMP ? La Droite forte, premier courant de l’UMP, vient d’adopter le chèque éducation dans son programme. Bientôt la même chose à l’UMP ? Par Jean-Baptiste Noé. Le mouvement de la Droite forte est le premier mouvement de l’UMP, sa motion ayant obtenu le plus de voix lors des dernières élections, il est vrai occultée par le duel Copé / Fillon. Le mouvement a tenu mardi 2 avril 2013 sa première réunion thématique, consacrée à l’éducation. Parmi les deux pistes envisagées pour sauver l’école et mettre un terme à sa destruction figure l’autonomie des établissements et le libre choix des parents, c’est-à-dire l’instauration du chèque éducation.

C’est la première fois qu’un courant dominant d’un parti politique de gouvernement inscrit le chèque éducation à son programme. Le chèque éducation est la seule façon de bâtir une école respectueuse de chacun, peu coûteuse, et efficace. Extraits du projet éducatif de la Droite forte : « Arrêtons l’hypocrisie. Pour en savoir plus sur le chèque éducation : Alain Lambert : "La dépense publique est un véritable cancer" Ancien Ministre délégué au budget, Alain Lambert a été Maire UDF d’Alençon de 1989 à 2002 et Sénateur de l’Orne. Avec Didier Migaud, il est l’un des pères de la LOLF, nouveau dispositif budgétaire qui a pour but de fixer des objectifs à l’action de l’État. Sympathisant libéral, Alain Lambert a participé à l’Université libérale d’automne organisée par le PLD. Contrepoints l’a rencontré pour lui demander ses impressions quant à l’état actuel de la politique et, surtout, de nos finances publiques.

Entretien réalisé par Yann Henry le 27 novembre 2012. Alain Lambert Contrepoints (CP) : Diriez-vous que le quinquennat de Sarkozy a été libéral ? Alain Lambert (AL) : Même s’il a souvent été qualifié de libéral, il me semble que son quinquennat ne l’a pas été. CP : Vous faites allusion au sauvetage des banques ? AL : Oui, tout à fait. CP : Les libéraux étaient en général plutôt hostiles à ces actions. CP : François Hollande a été élu il y a maintenant 6 mois.

AL : Un peu aux deux. CP : De candeur ?