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Contrepoints: faut pas pleurer comme ça...

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Frigide Barjot expulsée de son logement social : analyse. Par le Parisien Libéral. Frigide Barjot expulsée de son duplex du Champ-de-Mars, loué 2 800 €/mois pour 173m² ? Triste affaire. Cela montre à quel point on se trompe quand on pense que les pouvoirs publics peuvent exercer une neutralité bienveillante. On n’a rien sans rien, et il n’y a rien de gratuit. C’est donc une très bonne nouvelle, que Frigide Barjot soit virée, n’en déplaise aux copines de Frigide Barjot qui la défendent. C’est un scandale, non pas que de tels appartements se louent, mais que de penser qu’un appartement puisse se louer à un prix autre que son prix de marché.

De plus, on voit clairement que le système HLM est un scandale dans un pays soi-disant fan d’égalité : l’argent que Frigide Barjot n’a pas mis à se ruiner en loyer parisien normal, elle l’aurait investi tranquillement dans des logements à Trouville, à Port Grimaud et dans le Xème. Notez, chacun à sa place aurait fait pareil, et on aurait tort de se priver de tels bons plans.

Lire aussi : —Sur le web. Contrepoints. Le Japon nous donne une leçon de résilience. En 1923, le tremblement de terre de Tokyo fit cent mille morts et la capitale disparut dans les flammes. En 1995, on déplora six mille victimes à Kobe. Et un millier sans doute, à Sendai le 11 mars dernier, pour la plupart noyés par le tsunami qui a balayé la côte à la suite du séisme. Le drame humain est donc considérable mais l’évolution du nombre des victimes au cours du siècle, démontre les progrès accomplis dans la société japonaise pour contenir les pires désastres de la Nature. Depuis le séisme de Kobe en particulier, les codes et techniques de construction au Japon ont considérablement évolué : la plupart des bâtiments de Sendai ont résisté à la secousse la plus grave jamais enregistrée dans l’histoire du Japon. Aux normes techniques s’ajoute la préparation psychologique : dés leur plus jeune âge, les enfants japonais apprennent à se comporter convenablement en cas de catastrophe, à la fois au plan humain et de manière opérationnelle.

« On vous l’avait bien dit ! » Une radicale républicaine, Marine Le Pen. Sous ses airs de pitbull, Marine le Pen a subtilement fait évoluer le discours de son père. S’il séduisait beaucoup de Français (de manière inavouable) par son humour décapant, sa gouaille et son culot, elle est à l’opposé : son nationalisme austère est glaçant. Elle est aussi plus ambitieuse et meilleure stratège que son père. Avec talent, elle applique à la politique les principes de l’aïkido : utiliser la force de l’adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. S’appuyant sur les valeurs républicaines de notre classe politique, sa stratégie est gagnante tant que celle-ci n’évolue pas.

Résultat : elle ne cesse de monter dans les sondages. La classe politique, formatée à l’ENA (ou à l’école RPR) pense toujours qu’il est de son devoir d’imposer aux Français des limites, des normes à leur pensée, à leur parole, à leurs pratiques, à leur foi. Après tout, la république est née autoritaire, arbitraire. Wisconsin, Égypte, France, même combat. Le monde entier a les yeux tournés vers le Moyen Orient où de graves événements sont en train de se passer. Du coup, les autres nouvelles passent un peu à la trappe dans la mesure où les grands média semblent ne pouvoir traiter qu’un sujet à la fois.

Or, il en train de se passer dans l’État du Wisconsin aux États-Unis quelque chose qui va peut-être changer la face de nos démocraties et qui devrait attirer l’attention de tous les commentateurs. Chacun sait qu’un certain nombre d’États aux « États–Unis » sont dans une situation budgétaire très difficile. La Californie par exemple a frôlé la faillite a plusieurs reprises depuis eux ans et est loin d’être tirée d’affaire. Lorsque les nouveaux élus Républicains sont arrivés aux commandes, remplaçant des Démocrates, ils ont constaté que ces déficits trouvaient leurs sources presque toujours dans la même pratique : les élus Démocrates avaient acheté les voix qui les avaient élus aux syndicats de la fonction publique.

Venons-en au Wisconsin. L’État des fonctionnaires. Revue de l’ouvrage d’Agnès Verdier-Moulinié, Les Fonctionnaires contre l’État, Albin Michel, 2011. Par Anton Wagner. « Au-delà de leur remarquable solidarité, les agents du service public ont d’autres qualités : leur force d’inertie, leur réactivité et leur inventivité que la majorité d’entre eux ont choisi de mettre au service d’une grande cause : leur intérêt. » Voilà une description résumant fort bien le propos de l’ouvrage, qui est de dénoncer les travers d’une caste bien de chez nous : les fonctionnaires. L’auteur déboulonne un à un les mythes fumeux qui masquent la réalité peu reluisante de la fonction publique. Il suffit de lire les titres : « Le sabotage de l’intérêt général », « Au service de tout… sauf du public ! Quelques vérités qui fâchent La fonction publique est parée, en France, d’une aura de sacralité : elle serait au service de l’intérêt général, d’un dévouement absolu, d’un désintérêt complet… C’est en tout cas ce que répètent à longueur de temps les syndicats.

Pourquoi je déteste l’État providence. Un article de Marion Messina, repris de Marie-Thérèse Bouchard avec son aimable autorisation. Lorsque la sonnerie de son réveil retentit, les heures passées depuis minuit se comptent sur les doigts d’une main. Elle prend ses fringues, les enfile, boit un verre d’eau, s’étrangle à moitié, sort de chez elle, claque la porte, ne retrouve pas ses clefs, vide son sac, râle, maudit, court dans les escaliers, remonte la rue péniblement, arrive à la gare, valide son pass, court dans un couloir, monte les escaliers, descend en escalator, remonte des marches, revalide son pass, regarde l’écran, fonce sur le quai, bouscule, s’excuse, monte dans le train et s’affale sur son siège, la poitrine douloureuse et le souffle coupé.

Et l’Etat-Providence, ses parents, ils l’aiment puisqu’il leur permet de se faire soigner « gratos » et ça, ça n’a pas de prix. . « Combien en faudrait-il de ces médecins de famille? Cela ne pourrait plus entrer dans notre système de médecine publique, populaire et gratuite. L’État grec fait son inventaire immobilier. Le gouvernement grec va nommer des conseillers chargés de recenser le patrimoine immobilier de l’État susceptible d’être mis en concession, pour éponger la dette du pays.

La Grèce veut réaliser un état des lieux de son patrimoine immobilier «qui pourrait être exploité» ou mis en concession afin de contribuer à la réduction de la dette. Pour ce faire, le gouvernement va nommer avant fin mars des conseillers en charge de réaliser ce recensement. Selon le Ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, « le premier volet de l’immobilier public, qui pourrait être exploité, sera prêt en juin, avant un second volet qui suivra en décembre».

Le ministre a en outre réaffirmé que l’État grec désirait procéder à des privatisations de l’ordre de €15 milliards d’ici 2013, ce qui est prévu dans le plan de redressement de l’économie du pays. Comment passe-t-on de la prédation à l’échange. Qu’est-ce que l’homme ? - Qu’est ce que le Droit naturel ? – La vie en société fonde-t-elle des droits innés ? Par Raoul Audouin L’homme primitif pillait la nature partout où il le pouvait et nous faisons encore de même, là où elle n’est pas propriété de quelqu’un d’autre. Lorsque ses migrations le conduisaient au contact d’un autre clan, il pillait aussi bien la provende que les occupants eux-mêmes. Au siècle dernier, les ethnologues ont remarqué que les peuplades restées à l’âge de la pierre se désignaient partout elles-mêmes par le mot qui, dans chacune de leurs langues, signifie « les hommes ». Les Spartiates se nommaient les « égaux » ; et les Grecs appelaient tous ceux qui ne parlaient pas leur langue, « les barbares ».

Tout change dès lors qu’on sort de l’optique autarcique du petit groupe. (À suivre : Quels sont les principes d’un droit humain ?) Un État peut faire faillite. À l’heure où intellectuels, experts, journalistes, responsables syndicaux ou politiques polémiquent sur la réalité du déclin de l’économie française, je voudrai rappeler quelques enseignements de l’histoire économique particulièrement intéressants. L’histoire nous enseigne beaucoup de choses pour peu que l’on médite ses leçons. Aveuglés par l’idéologie, nombreux sont ceux qui refoulent l’histoire pour la réécrire à leur convenance. Dans cette entreprise, les régimes collectivistes furent les plus doués mais en même temps les plus suicidaires : ils s’approprient l’éducation et l’information pour distiller parmi les esprits une science et une histoire officielles dont le rôle est de glorifier le régime plutôt que de transmettre des connaissances.

A certains égards, l’agonie du système universitaire français ne s’explique pas autrement. Mais quand on trafique un baromètre, ce dernier perd toute son utilité pour le plus grand malheur de celui qui voulait s’en servir. Libérer le logement. Libérer complètement le logement en laissant le marché jouer dans tous les domaines est la seule façon de gérer le problème.

De nouveau, nous devons entendre les pleurnicheries officielles sur le logement. Les statistiques de la fondation de l’Abbé Pierre viennent de compter 2.600.000 Français (sic) qui seraient mécontents de leur logement. Comment se fait-il que, dans ce pays si riche, tant de gens soient mécontents de ce bien essentiel ? Les pouvoirs publics renchérissent alors qu’ils sont totalement responsables de la calamité. Le président de la République « veut » une France avec 70% de propriétaires au lieu de 58% aujourd’hui. De quoi se mêle-t-il ? Le PTZ ou le subprime à la française La contradiction coutumière aux pouvoirs « socialistes » est à l’honneur. Le droit au logement opposable Le droit au logement opposable est entré en vigueur par la loi DALO le 1er janvier 2008. La maison BBC Un exemple de l’orientation « idéologique » du logement est la maison « BBC ».

Faire les choses autrement. François Legault François Legault dévoilera lundi matin son « manifeste » tant attendu. On raconte qu’il pourrait un jour transformer son groupe de réflexion en parti politique. Si c’est le cas, les récents sondages lui donnent déjà 30% des voix — même si ces voix n’ont aucune idée du programme de M. Legault. Ça en dit long sur le vide politique au Québec. Comment un « Parti Legault » pourrait-il prendre le pouvoir ? Un État plus efficace Réduire la taille de l’État ne signifie pas nécessairement couper dans les services. Comment se fait-il que le coût du programme de garderies à $7 ait augmenté presque 7 fois depuis ses débuts en 1997, alors que le nombre de places a seulement augmenté 2,5 fois, selon les données du Conseil du Trésor et du Ministère de la Famille et de l’Emploi ?

Pourquoi, depuis des années, l’État dépense bon an mal an 4-5 milliards supplémentaires dans le réseau de la santé, et que l’attente à l’urgence continue d’augmenter ? Faire les choses autrement.