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Articles contrepoint vrac

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« Comment dire non » de William Ury. Par Michel Ghazal. Les récentes polémiques autour de l’affaire Léonarda qui ont précédé et suivi la décision du Président Hollande de proposer une solution « coupant la poire en deux« , a été le révélateur d’une de ses difficultés majeures: l’incapacité à dire non. Cette question qui concerne, non seulement les politiques, les dirigeants et managers mais tout un chacun, me fournit l’occasion de présenter le meilleur ouvrage y apportant de manière pratique et pragmatique une réponse : Comment dire Non de William Ury. Face à des demandes excessives et même abusives qui remettent en cause nos intérêts, qui n’a pas le souvenir d’avoir au moins une fois dans sa vie dit oui alors que, dans son moi profond, tout disait non… et que de regrets après !

La peur de blesser, de vexer, de perdre l’amitié, de perturber la relation sont à l’origine de ces comportements. Alors, comment dire non sans se sentir mal à l’aise, avoir mauvaise conscience ou craindre des représailles ? La crise de la dette est devant nous. Par Jean-Yves Naudet.Un article de l’aleps. L’étendard de la révolte fiscale est levé. Depuis des années nous protestons contre l’overdose d’impôts qui frappe les Français, mais surtout nous en prévoyons les dramatiques conséquences : baisse de l’activité, chômage et paradoxalement assèchement des finances publiques – l’effet Laffer entre en jeu quand un niveau de ponction fiscale est dépassé.

Or le gouvernement actuel en a rajouté une couche au prétexte de limiter les déficits. Le résultat inéluctable à nos yeux s’est produit : loin de rétablir l’équilibre budgétaire, la nouvelle vague fiscale a accentué la crise de la dette publique. Le mur des 2000 milliards va être franchi Chez nous, la dette publique contribue à croître, en dépit de la réduction, dans de nombreux pays, des déficits budgétaires.

Cette dette publique, mesurée au deuxième trimestre de chaque année, continue sa course : 87,2% en 2011, 89,2% en 2012 et 93,4% en 2013. L’État fait de la cavalerie —Sur le web.

Vincent Bénard

Le combat pour la liberté scolaire est un combat pour la démocratie. Par Anne Coffinier. La liberté d’enseignement – comprise comme la liberté des parents de choisir l’école de leurs enfants ainsi que la liberté des professeurs d’enseigner aux enfants selon leur conscience – est cruciale pour l’avenir de notre société. Plus qu’on ne le croit souvent. Sans elle, les libertés politiques fondamentales – à commencer par les libertés d’opinion, d’expression, de conscience, de religion, d’association, d’initiative – demeurent tristement formelles : en effet, à quoi bon être libres par exemple de se forger et d’exprimer ses propres idées politiques, de choisir son parti ou son journal, si l’on n’est pas libres d’éduquer ses enfants selon sa conscience, de les rendre héritiers de ce que l’on tient pour vrai et qui nous fait vivre, bref de « rendre témoignage à la vérité » ?

De même, si les esprits sont formés « dans le même moule de l’école unique », sur quelle pluralité d’idées et de convictions la vie démocratique pourrait-elle bien se fonder ? Hauts-de-Seine : La chambre régionale des comptes s’intéresse à la gestion Sarkozy.

MonsieurZ

Baptiste Creteur. Argentine : les faillites économiques ne se font pas en un jour. Par Nicolás Cachanosky (*). Un article du Mises Institute, traduction Vladimir Vodarevski/Institut Coppet. Cristina Fernandez de Kirchner, présidente de l’Argentine Le dimanche 6 octobre 2013, La Nación, le principal quotidien conservateur argentin, a publié un éditorial non signé comparant l’économie argentine à celle du Venezuela.

La conclusion de l’éditorial est que, en même temps que la liberté économique décline en Argentine, et que le pays adopte beaucoup de ce que Chavez appelait ”le socialisme du vingt-et-unième siècle“, l’Argentine ressemble incroyablement de plus en plus au Venezuela. En fait, les points communs dans les politiques de régulation et les problèmes économiques auxquels les deux pays font face sont frappants, même s’il y a d’évidentes différences. Cependant, les changements institutionnels définissent le destin à long terme d’un pays, et non sa prospérité à court terme. (*) Nicolás Cachanosky prépare un doctorat en économie à Suffolk University.

Women2Drive

Réconcilier catholicisme et libéralisme. Otages : la subtile ruse de Marine Le Pen. Par Michel Desgranges. Puis-je révéler un petit secret afin de mieux faire comprendre le ressort profond d’une affaire qui occupa tous les médias, parlés ou écrits ? Le voici. Madame Bête immonde est une avide fan de la série américaine (inspirée d’une série israélienne de plus faible diffusion) intitulée Homeland, dont elle ne raterait aucun épisode, même pas pour protester contre le bannissement des sandwiches au jambon en banlieues sensibles (et diverses).

Nicholas Brody, le héros de Homeland est un marine (ô manes de Freud !) Fait prisonnier par des djihadistes en Afghanistan (ou un pays de ce genre). Durant les huit années de sa captivité, il se convertit à l’Islam, noue des liens d’amitié avec le chef de ses ravisseurs (syndrome de Stockholm, me souffle-t-on) et accepte de le seconder dans ses noirs et terroristes desseins. Mme Bête immonde, me fut-il expliqué en cette belle langue pratiquée à Sciences-Po, est dans une stratégie de normalisation. —Sur le web. Le monopole de la sécurité sociale a-t-il vraiment sauté ? Selon Claude Reichman et son Mouvement pour la liberté de la protection sociale, le monopole de la sécurité sociale a déjà sauté, légalement parlant, via la transposition dans le droit français des directives européennes sur la concurrence. A-t-il raison ?

Par Xavier Méra. Depuis une vingtaine d’années, Claude Reichman et son Mouvement pour la liberté de la protection sociale combattent le monopole de la Sécurité sociale. Plus précisément, Reichman explique depuis longtemps que, légalement parlant, le monopole a déjà sauté via la transposition dans le droit français des directives européennes sur la concurrence, et se veut donc un défenseur de la loi contre des pouvoirs publics réticents à la faire appliquer.

Ces derniers temps, le mouvement semble prendre de l’ampleur avec divers passages médias. De plus, Reichman a présenté une nouvelle pièce au dossier confirmant selon lui son verdict de manière définitive. L’avis motivé de la Commission L’arrêt Podesta et l’arrêt Garcia. Guérir le journalisme. Par Alex Korbel. Nous avons tous un ami qui ne suit plus que la météo tant il ou elle est dégoutée par le traitement médiatique de la politique. Un sondage Ifop du 7 octobre 2013 indiquait que seuls 26% des Français faisaient confiance aux journalistes. Pourquoi les médias ont-ils à ce point perdu notre respect ? Nous pourrions lister trois raisons principales à ce mépris. La dispute-éclair continuelle Vous êtes devant la télévision. La montée en puissance de chaines de télévision émettant 24h/24 a créé ces spectacles télévisuels dans lesquels le vrai débat est absent au profit d’un duel entre plusieurs personnes connues où les passes d’armes ne durent que quelques secondes.

Ce spectacle peut être amusant, mais cela n’aide guère le spectateur à comprendre les enjeux de ce qui est discuté. Le monde comme tribune journalistique Vous lisez un magazine. Certains journalistes sont devenus des célébrités. Pire, de journalistes, ils deviennent commentateurs. L’actualité comme jeu à points. Vers une nouvelle révolution chinoise ? Le 15 novembre dernier, le monde a peut-être été témoin d’une de ces révolutions silencieuses qui marquent l’histoire de l’Humanité pour plusieurs décennies. La presse internationale, prudente peut-être, n’en a fait qu’un modeste écho. En France, bien sûr, elle est consciencieusement passée à côté pour s’attarder sur des histoires de bananes. Et comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, ce discret chambardement vient de Chine. Comme nous l’apprend une brève de Contrepoints, à l’issue d’une réunion du comité central du Parti communiste chinois, une liste de réformes a été livrée par l’agence officielle Chine nouvelle.

Ici, on comprendra qu’un pays qui concentre près de 20% de la population terrestre compte forcément un peu dans le concert des monnaies. Si j’évoque cette question du Yuan, c’est parce que cette monnaie figure dans les sujets couverts par les réformes évoquées à la fin du dernier Plenum chinois. La Chine, tous les jours, sort un peu plus du communisme. Suppression du jour de carence des fonctionnaires : l’équivalent du produit attendu de l’écotaxe ! Le nationalisme, une insulte à la raison. Le patriotisme est le dernier refuge d’une canaille. (Samuel Johnson) L’homme qui préfère son pays avant toute autre autre chose présente le même état d’esprit que celui qui délègue tous ses droits à l’État. (Lord Acton) Pourquoi les gens parlent de grands hommes en termes de nationalité ? Grands Allemands, grands Anglais.

Goethe protesta toujours contre le fait d’être appelé un poète allemand. En contrepoint de l’article d’Alexis Vintray : Immigration : l’opinion française se durcit par la droite. Il n’y a pas pire insulte faite à la raison que tous ces postulats et propositions qui forment ce courant de pensée multiforme que l’on connaît sous le nom de nationalisme.

C’est pourquoi faire référence à la « culture nationale » ou à l’« identité nationale » est aussi absurde que de parler de mathématiques françaises ou de physique allemande. Car le nationalisme est imbu de relativisme éthique, de relativisme juridique et, en dernière instance, de relativisme épistémologique.