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Chroniques du pied de biche (quelques éclats de vie par effraction) Pour des milliers de personnes en France, précaires ou sans-papiers, squatter est un moyen de se loger et d’affirmer une "propriété d’usage" face à ceux qui spéculent et accumulent richesses et biens immobiliers. Au-delà de l’habitat, depuis des siècles, des gens se sont servis d’espaces autonomes ou de squats, urbains ou ruraux, pour reprendre le contrôle de leur vies. Ces espaces se font outils, pratiques et moyens pour mener des luttes. Depuis des décennies, les mouvements squats, en Europe et au-delà, ont contribué à des luttes locales, fourni des alternatives aux cultures de profits et de consommation. Ils ont montré la possibilité de s’organiser sans hiérarchies, de créer des réseaux internationaux d’échange et de solidarité.

Dans la logique sécuritaire actuelle et la criminalisation accrue des mouvements de contestation, partout en Europe, ces lieux, cruciaux dans une dynamique de résistance globale, sont menacés. Squatter m’a appris diverses manières d’attendre ou de provoquer. Colocation Intergénérationnelle. Les étapes de la cohabitation : 1- Sélection des candidatures. 2- Mise en relation et contractualisation : - Après un temps de réflexion et acception mutuelle du binôme à vivre ensemble, prise de rendez-vousau domicile du senior en présence de l'association. Leur accord est alors formalisé à l’aide de deux documents à signer, et réalisent l'état des lieux d'entrée. : Une charte de convivialité qui rappelle les valeurs du projet et définit les engagements (droits et devoirs) de chacun. Une convention d’occupation détermine les conditions d’utilisation du logement, notamment, la durée, l’aide apportée, le matériel mis à disposition, ect... 3- Suivi et médiation : - L’action de l’association ne se limite pas à une simple mise en relation, elle se prolonge tout au long de l’année en restant un interlocuteur actif et présent auprès de ses adhérents. - Contact régulier avec les adhérents. - Médiation et arbitrage si nécessaire. - Animation d'activités conviviales rassemblant les adhérents.

La Maison du Val, un habitat autogéré. Alain His © Olivier Ratouis Dossier : Effervescences de l’habitat alternatif La Maison du Val a ouvert à Meudon en 1980, portée par les principes de l’habitat autogéré. Dix familles se sont rassemblées ici, représentant au départ 18 adultes et 27 enfants. L’espace conçu prend la forme d’un immeuble en U faisant de trois à six étages.

Alain His, né en 1937, est marié, ingénieur et père de quatre enfants. Question 1 Quelle est la philosophie qui a présidé à la création de la Maison du Val à Meudon ? Question 2 Quel a été le processus de conception ? Quelles ont été les relations avec l’architecte ? Question 3 Comment la vie a-t-elle évolué au cours des années ? Question 4 En quoi habiter dans de l’autogéré est-il différent de l’habitat standard ? Eco Habitat Groupé. « La maison des Babayagas » à Montreuil ou l'histoire d'une vieillesse solidaire. Les actifs que nous sommes (j’ai bientôt 55 ans) ne pourront se satisfaire des solutions actuelles proposées aux personnes en fin de vie, mais encore consciente et moyennement handicapées. Et surtout ils sont à la recherche d’un lieu de retraite qui soit conforme à leur mode de vie et aux valeurs qui les ont animés tout au long de leur existence. Ils éprouvent une peur fondée, malheureusement sur l’expérience, d’une vieillesse assistée et sur lequel ils ne garderont aucun contrôle C’est de Montreuil, banlieue dynamique et expérimentale par excellence que nous vient l’esquisse d’une solution... à débattre.

Je voulais signaler une initiative qui a vu le jour à Montreuil, dans le 93 : la "Maison des Babayagas" ("la babayaga, sorcière des légendes russes, habite une maison montée sur des pattes de poulet et dont les murs sont en pain d’épice et le toit en pâte d’amande ») portée par trois copines décidées et organisées. L’intention première de leur projet est le suivant : L’habitat participatif, qu’est-ce que c’est ? L’Habitat Groupé | Réseau Habitat Groupé ( Qu’est-ce que c’est ? Quelques exemples réalisés ou qui sortent de terre. L’Habitat Groupé, qu’est-ce que c’est ? L’Habitat Groupé rassemble les personnes qui veulent sortir des solutions individuelles de logement et concevoir collectivement des habitats groupés préfigurant des éco quartiers. Animées par des valeurs humaines et écologiques, ces personnes développent dans ce cadre un nouvel art de vivre ensemble. L’Habitat Groupé se veut restaurateur du lien et du tissu social.

Extrait d’un article rédigé par les animateurs du réseau régional Habitat Groupé Sud-Est, et paru dans la revue SilenceLe numéro 358 de la revue est consacré au Thème Vivre en habitat Collectif écologique. Charte du RÉSEAU INTER-RÉGIONAL de L’HABITAT GROUPÉ L’habitat groupé, c’est une relation de groupe qui nécessite l’écoute, le partage, la créativité en allant dans le sens du respect de la vie.

L’Habitat Groupé tend à : promouvoir des solutions d’éco-habitat, une simplicité, Projets d’écovillages. L’HABITAT GROUPE en campagne proche de Toulouse vous intéresse ? Comme mode de vie respectueux de ses voisins et comme attitude respectueuse de son environnement ? A 6 km de Lavaur (Tarn, 8500 hbts, capitale du pays de Cocagne, gare Sncf) , à 35 minutes du Centre Toulouse Capitole et à 7 minutes de la sortie n°7 de l’autoroute Toulouse Albi.

Le propriétaire vendeur de ce chateau sur 1,5 ha de parc confie à AES, (les Auto Eco Constructeurs de l’économie solidaire) le soin de constituer un groupe projet de 6 à 8 ménages ou personnes intéressées. Tout se prête à une conception-réalisation rapide. Le projet d’Habitat Groupé Nous vous proposons en pleine campagne de construire à 6 ou 8 familles ou ménages les plans de votre futur logement dans le volume ou loft constitué par un ancien château sur 1,5 ha de terrain (parc : prairies, bois, rivière). Appel à candidatures et règle du jeu : mois de mars 2009 : Notre souhait est la mixité des ages. Mois d’avril 2009 : EcoHameau de Verfeil (AutoConstruct. La séparation entre les moments de la journée où l’on dort (quartier résidentiel), ceux où l’on travaille (bureaux et quartiers d’affaires), où l’on consomme (grandes surfaces) est l’héritage de notre société industrielle.

Cette séparation des temps de vie a fait la ville que nous habitons, avec le casse tête de ses transports, de ses embouteillages contre productifs. La crise du logement de ces dernières années (il manque deux millions de logements) tel une nouvelle vague vient exacerber deux situations : celle du logement social en HLM pour les bas revenus, avec de moins en moins de rotation et des files d’attente de plus en plus longues. Le rapport de la fondation Abbé Pierre a montré du doigt la région Midi Pyrénées, lanterne rouge du logement social en France. Cette dualisation conduit au grand danger d’appauvrissement de la mixité sociale dans les quartiers. Écovillages, plus que des maisons vertes, un mode de vie. Argentine / / Amérique du sud Au-delà du confort et des bénéfices environnementaux offerts par les constructions écologiques, les quartiers durables séduisent aussi grâce à leur caractère communautaire.

De Buenos Aires aux confins de la Patagonie, les écovillages fleurissent à travers tout le pays, attirant un nombre croissant de citadins tentés par une vie plus proche de la nature. Soulèvement d’une maison dans le village i-Tekoa.Crédit: Cortesia i-Tekoa. Une ambition commune : intégrer l’habitat dans l’environnement Véritables laboratoires de modes de vie alternatifs, les éco-hameaux naissent un peu partout dans le pays, depuis les régions tropicales de la province septentrionale de Misiones, jusqu’aux contreforts des Andes en Patagonie. Certains projets démarrent parfois autour d’une expérience familiale qui sert de noyau au développement d’un hameau, tandis que d’autres communautés prennent forme grâce à un groupe d’amis partageant la même vision du monde. Le hameau des buis / La Ferme des Enfants - Un lieu de vie. Des relations intergénérationnelles au quotidien en toute simplicité. © Patrick Lazic La relation au coeur du Hameau Vivre ensemble constitue, pour les partenaires du Hameau des Buis, à la fois une forte motivation et un défi dont les écueils possibles sont observés avec le plus grand sérieux.. .

A l'origine, le Hameau des Buis avait pour objet de réunir sur un même lieu une école et des personnes âgées. Tandis que, dans les sociétés traditionnelles, les anciens bénéficient des égards et enrichissent la communauté humaine. Une place pour chacun Comme dans tout organisme vivant, le Hameau des Buis est peuplé d'intentions convergentes qui se rallient pour former un tout cohérent. Les modes décisionnels au Hameau des Buis L'assemblée des futurs résidants du Hameau des Buis se réunit une fois par mois pour échanger sur les grandes orientations à prendre.

Lorsqu'un sujet touche la réflexion de chacun et mérite une mise en commun, le collectif des futurs résidants organise un cercle de parole. Longo Maï. C’est au hasard de la dégustation des superbes confits de légumes concoctés par le Mas de Granier que nous avons découvert Longo Maï et sa formidable aventure humaine, entre anarchie et utopie. Le mas de Granier est l’une des coopératives du réseau Longo Maï qui, depuis 1973, expérimente l’autogestion et la vie communautaire, sans hiérarchie et sans salaire, tout en restant ouvert sur le monde et profondément militant et actif dès lors qu’il s’agit d’être solidaire, ici et ailleurs.

Stimulant en ces temps de déliquescence sociale. Longo Maï signifie “longtemps encore” en occitan. Longo Maï, c’est « Du temps et des moyens pour les solidarités et les résistances d’aujourd’hui et de demain ; la joie de vivre, l’expérimentation, l’utopie comme outils pour bricoler un futur plus harmonieux. » La Scop, statut qui assure le partage du pouvoir entre les salariés, ne remet pas pour autant en cause la logique du salariat. Or, chez Longo Maï, il n’y a ni chef, ni salaire. L’habitat groupé ou comment repenser le logement. Création : lundi 6 juin 2011 07:11 Habitat groupé, habitat participatif en autopromotion ou encore habitat coopératif, nombreuses sont les dénominations qui réfèrent à un même concept de base : se réunir à plusieurs familles pour acheter, concevoir, construire ou réhabiliter et habiter de manière collective un groupe de logements, un immeuble, en y partageant souvent des espaces communs.

Très en vogue dans les années 70, l’habitat groupé a été délaissé dans les années 80 qui marquèrent l’avènement du logement individuel. Il revient aujourd’hui en force dans un contexte de crise du logement et de recherche d’une société moins individuelle et plus soucieuse de l’environnement. Un projet d’habitat groupé en France réunit en général cinq à dix familles, montées en association, en société coopérative ou en société immobilière (SCI, SCIA).

Aujourd’hui une enquête réalisée par Harris Interactive révèle que 32% des français sont intéressés par le concept d’habitat groupé.