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Consentement

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Inceste, pédocriminalité : de l’enfant coupable à l’enfant victime, la lente reconnaissance du non-consentement. Ce sont des photos de petites filles joyeuses et confiantes – certaines font des bulles de savon dans un jardin, d’autres s’endorment avec une peluche dans les bras.

Inceste, pédocriminalité : de l’enfant coupable à l’enfant victime, la lente reconnaissance du non-consentement

En diffusant sur les réseaux sociaux ces images puisées dans leurs archives familiales, de nombreuses personnalités de la culture et des médias les ont accompagnées d’une question : « J’ai une tête à consentir à une relation sexuelle ? ! » Une manière de proclamer haut et fort une conviction inscrite en lettres majuscules sur les affiches du collectif féministe #NousToutes : « Un-e enfant n’est jamais consentant-e à un acte sexuel avec un adulte. « Défendre l’intérêt de l’enfant victime de violences sexuelles relève d’un engagement de toute la société » Tribune.

« Défendre l’intérêt de l’enfant victime de violences sexuelles relève d’un engagement de toute la société »

Le bouchon a sauté : l’innommable est sur la place publique. On ne découvre pas les violences sexuelles sur enfants et l’inceste, mais on ose enfin en parler publiquement et sans complaisance. Leurs victimes sont enfin légitimes pour interpeller leurs agresseurs, quels que soient la période ou le lieu de l’agression. La loi sur les crimes sexuels sur mineurs est "une révolution dans le Code pénal", selon sa rapporteure. Selon la proposition de loi sur les crimes sexuels sur mineurs, tout acte sexuel commis par un majeur sur un jeune de moins de 15 ans sera automatiquement considéré comme un viol, sans notion possible de consentement.

La loi sur les crimes sexuels sur mineurs est "une révolution dans le Code pénal", selon sa rapporteure

Une "révolution majeure", a estimé ce lundi sur franceinfo sa propre rapporteure Alexandra Louis. Article rédigé par Publié le 15/03/2021 17:46 Temps de lecture : 1 min. "C'est une évolution majeure. Violences sexuelles et inceste : l’Assemblée nationale renforce la protection des mineurs. « On ne touche pas aux enfants. » Les députés ont suivi à l’unanimité cette injonction formulée pendant les débats par le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti.

Violences sexuelles et inceste : l’Assemblée nationale renforce la protection des mineurs

L’Assemblée nationale a voté en première lecture, dans la nuit de lundi 15 à mardi 16 mars, un texte renforçant la protection des mineurs contre les violences sexuelles. Elle a notamment fixé à 15 ans l’âge en dessous duquel un enfant est considéré non consentant pour un acte sexuel avec un adulte, un seuil porté à 18 ans en cas d’inceste. #NousToutes : un manuel d’action pour devenir des «super-activistes» contre les violences sexuelles – Libération. Violences sexuelles sur mineurs : pourquoi la question d’un âge légal de consentement fait débat ? Le Sénat vient d’adopter à l’unanimité en première lecture une proposition de loi fixant un âge de non-consentement du mineur à 13 ans pour les infractions sexuelles les plus graves (viol, agression sexuelle).

Violences sexuelles sur mineurs : pourquoi la question d’un âge légal de consentement fait débat ?

Cette volonté de poser un interdit sociétal clair est une réponse au « rendez-vous manqué » de la loi du 3 août 2018, dite loi Schiappa, qui ne posait pas clairement la question. Elle revient en force, relancée par l’affaire Duhamel et le mouvement #MeetooInceste sur les réseaux sociaux. Néanmoins cette proposition de loi sur le consentement continue de susciter le débat comme l’illustre la campagne #Avant15anscestnon. Non, la majorité sexuelle n’a pas été abaissée à 13 ans! Pourquoi de nombreux internautes font-ils part de leur indignation ?

Non, la majorité sexuelle n’a pas été abaissée à 13 ans!

Sous le hashtag #avant15anscestNON, de nombreux internautes et lecteurs de La Voix du Nord s’indignent ces dernières semaines sur les réseaux sociaux de « l’abaissement de la majorité sexuelle de 15 à 13 ans » et de la « légalisation des actes sexuels avec les enfants de 13 ans et plus ». Et ce, alors que la parole s’est libérée ces dernières semaines notamment autour de l’inceste avec la sortie du livre La Familia Grande et la vague de témoignages sur l’inceste et les agressions sexuelles de mineurs qui s’en est suivie, notamment sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MeTooInceste. Consentement : 'Avant 15 ans, c'est non' dit la délégation aux droits des femmes.

Jeudi, les députés de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale ont adopté un rapport d’information sur la proposition de loi "renforçant la protection des mineurs victimes de violences sexuelles".

Consentement : 'Avant 15 ans, c'est non' dit la délégation aux droits des femmes

Si les co-rapporteurs Marie Noëlle Battistel (PS) et Erwan Balanant (MoDem) félicitent la socialiste Isabelle Santiago pour son travail, ils proposent aussi quelques modifications au texte. "En deçà de 15 ans, un enfant ne saurait consentir à un rapport sexuel avec une personne majeure. Le consentement chez les jeunes enfants et les ados. Viol sur mineure : la question du consentement sous l’œil de la Cour de cassation. C’est une affaire terriblement douloureuse sur laquelle va se pencher la Cour de cassation, ce mercredi 10 février.

Viol sur mineure : la question du consentement sous l’œil de la Cour de cassation

L’histoire de Julie (1) qui affirme s’être vue imposer, à partir de 2009, des relations sexuelles par vingt pompiers sur une période de deux ans, alors qu’elle était âgée de 13 à 15 ans. « Nous ne pouvons accepter que la justice dise que ma fille, qui était encore une enfant, était consentante. Comment voulez-vous qu’elle se reconstruise dans ces conditions ? », s’indigne Corinne Leriche, la mère de Julie, aujourd’hui âgée de 25 ans. → ANALYSE. Violences sexuelles : le Sénat veut fixer le consentement sexuel des mineurs à 13 ans. Le seuil d’âge : qu’est ce que c’est ? Pourquoi c’est important ? – Osez le feminisme ! Que signifie fixer un seuil d’âge ?

Le seuil d’âge : qu’est ce que c’est ? Pourquoi c’est important ? – Osez le feminisme !

Il s’agit d’un seuil d’âge en dessous duquel tout acte sexuel avec pénétration par un majeur est automatiquement considéré comme un viol. Pourquoi c’est important ? Malgré la vulnérabilité des enfants face aux adultes, la justice continue à s’interroger sur leur consentement ! Encore récemment lors du procès de Pontoise, le parquet a considéré que le fait pour un homme de 28 ans d’avoir imposé un rapport sexuel à une enfant de 11 ans ne constituait pas un viol car ce fut « sans violence, ni contrainte, ni menace, ni surprise ». La Justice refuse de prendre en compte le développement physique, mental et affectif des enfants qui devrait suffire à prouver la contrainte.

En cas d’inceste, Eric Dupond-Moretti veut un seuil de non-consentement à 18 ans. Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a annoncé, dimanche 15 février, souhaiter fixer un seuil de non-consentement pour l’inceste. « Nous souhaitons le seuil de 18 ans.

En cas d’inceste, Eric Dupond-Moretti veut un seuil de non-consentement à 18 ans

Personne ne pourra dire : si la victime a 17 ans, elle était ou il était d’accord », a déclaré le ministre de la justice au « Grand Jury » – LCI – RTL – Le Figaro. Le ministre de la justice réagissait à une tribune parue vendredi dans Le Parisien week-end, dans laquelle 164 personnalités du monde artistique appellent à protéger les enfants des crimes sexuels, les qualifiant de « crime de masse ». « Nous qui voulons que des lois fermes dissuadent ces actes inacceptables, nous tous, qui signons aujourd’hui cette pétition, vous demandons que ce seuil de non-consentement soit fixé à 15 ans, 18 en cas d’inceste », déclare le texte, écrit par Tristane Banon et signé notamment par Juliette Binoche, Isabelle Carré, Guillaume Gallienne ou Patrice Leconte.

Lire l’éditorial : Inceste, la force de la parole libérée. Street Art : une sculpture installée devant le Sénat pour interpeller sur l'âge du consentement sexuel. Le Street Artiste James Colomina a installé vendredi 12 février une sculpture symbolisant « l'enfance volée » devant le Sénat. Représentant un enfant qui barre le chiffre 13 en tenant dans sa main gauche un ourson en peluche, l'œuvre répond au texte adopté par le Sénat sur la nouvelle infraction qui punit spécifiquement les relations sexuelles avec un enfant de moins de 13 ans. « J’aurais bien aimé que quelques sénateurs puissent la voir », nous confie James Colomina.

Vendredi 12 février, vers 6 heures du matin, le Street Artiste toulousain a installé aux portes du Sénat (Paris, VIe arrondissement) une nouvelle sculpture symbolisant « l’enfance volée ». Faite en résine rouge vif, l’œuvre représente un enfant au visage masqué tenant dans sa main gauche un ours en peluche et dessinant avec l’autre un 13 barré sur le Palais du Luxembourg. Violences sexuelles sur mineurs : « On envoie un message clair sur le non-consentement des enfants » - Le Parisien. Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes en nous basant sur votre consentement et/ou notre intérêt légitime: Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal, Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit, Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal.

Sarthe : le consentement et la vie sexuelle et affective abordés sous le prisme de l'art. Par Olivier JaunayPublié le 4 Fév 21 à 7:34 Au gymnase du lycée Racan de Montval-sur-Loir, les élèves de 4e ont pu voir leur travail sur les fortes thématiques du consentement et de la vie sexuelle et affective aboutir grâce à la maison de santé et aux Compagnies Zutano BaZar et La Morsure. Partenariat Estelle Parrot, coordinatrice de la maison médicale, expliquait : « Depuis 3 ans, on a un fort partenariat avec les 2 collèges de Montval-sur-Loir sur l’alimentation et l’activité physique sur des ateliers avec les élèves de 5e. Cette année, on a recommencé avec les 160 élèves de 4e sur la vie affective et sexuelle et le consentement ». Grâce au financement de l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire, ce projet a pu se mettre en place et se concrétiser.

Violences sexuelles sur mineur : les sénateurs veulent rendre "l'interdit plus clair" en fixant un seuil d'âge de non-consentement. Le Sénat examine jeudi 21 janvier une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de 13 ans, en parallèle de la libération de la parole des victimes d'inceste après l'affaire Olivier Duhamel. L'objectif est notamment de fixer un seuil d'âge de non-consentement. "C'est un interdit plus clair", a expliqué sur franceinfo Marie Mercier, sénatrice Les Républicains de Saône-et-Loire, rapporteure du groupe de travail sur les infractions sexuelles commises à l’encontre des mineurs.