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Gunthert

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Qu’est-ce que la prosécogénie? J’ai proposé le terme “prosécogénie” en séminaire le 10 juin 2010, défini comme “qualité de ce qui suscite l’attention”. Ce néologisme a depuis été réemployé à plusieurs reprises sur la plate-forme Culture Visuelle (par Ksenija Skacan, Patrick Peccatte, Olivier Beuvelet et Thierry Dehesdin) et au-delà, au gré des reprises ou des citations des articles publiés.

Cet usage semble confirmer l’utilité du terme, et m’encourage à en préciser le sens. Construit sur le modèle de “photogénie” ou de “cinégénie” à partir de la racine grecque “προσέχω/προσοχή”, qui signifie “attention”, “prosécogénie” (qu’on peut également écrire: “proséchogénie”) veut dire mot à mot: ce qui produit l’attention. La formation de ce néologisme s’inscrit dans le contexte d’une approche des pratiques cognitives comme économie de l’attention.

A l’ère de Justin Bieber, roi du dislike, nous savons que la consommation ou l’appréciation d’un bien immatériel ne suit pas forcément la pente de l’adhésion ou de l’affection. [halshs-00004607, version 1] La Conquête de l'instantanéArchéologie de l'imaginaire photographique en France, 1841-1895. André Gunthert. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. André Gunthert au colloque L'histoire de l'art depuis Walter Benjamin Biographie[modifier | modifier le code] De 1989 à 2001, il donne des cours sur l’histoire de la photographie dans les universités de Paris VIII, Paris III, à l’École nationale de la photographie d’Arles et à l’université de Mannheim. Il est élu en 2001 maître de conférences à l’EHESS. Il travaille aussi sur la révolution numérique, qu'il étudie à partir de ses précédentes recherches en histoire de la photographie, et essentiellement sur les nouveaux usages de l’image numérique.

Il participe à la création du Laboratoire d'histoire visuelle contemporaine (Lhivic)[4] et crée son premier blog consacré aux études visuelles, intitulé Actualités de la recherche en histoire visuelle[5]. Il participe aussi à l'agrégation de blogs et blogs associés tels que le permettent Planète Histoire visuelle[6], Rezo.net... par exemple. Notes et références[modifier | modifier le code] André Gunthert. Son blog L'atelier des icônes.

Les usages ordinaires des images L’histoire de l’art comme les visual studies privilégient une approche autonomiste des images, bien loin de leurs usages réels. Utilisées comme supports de récit ou espaces de projection, les images interviennent dans la culture ordinaire de façon décorative ou utilitaire, à des fins principalement référentielles, comme des outils de transaction ou de naturalisation des formes culturelles. Seule la prise en compte de la globalité des dispositifs, des circulations intermédiales et de l’interaction avec la réception permet de comprendre les particularités et les forces des ressources visuelles.

A travers une série d’études de cas, le séminaire se donne pour objectif de dégager les conditions théoriques d’une analyse du rôle du visuel dans la culture. Blog: Initiation à l’étude de la culture visuelle. Critique de la télé-réalité ou télé-réalité de la critique? | L' Faire un film de l’expérience de Milgram pour critiquer la télévision, tel était le projet de Christophe Nick avec Le Jeu de la Mort (France Télévisions, 2010). Un film étrange, qui met face à face deux fictions: LA télévision, représentée par la figure caricaturale du jeu télévisé (assimilé, on ne sait pourquoi, à la télé-réalité, alors qu’il s’agit d’un programme d’un tout autre genre), vs LA science, incarnée par un professeur à barbe blanche, le psychologue Jean-Léon Beauvois, appuyée sur le rappel insistant de l’archive et sur une batterie de graphiques superbement designés.

Que la télévision ait une influence sur les représentations et les comportements est a priori peu douteux, et la critique de l’obéissance aveugle, qui est au fondement de l’expérience de Milgram, apparaît comme une cause sympathique. D’où vient alors le sentiment permanent de malaise distillé par le film? L’expérience de Milgram portait sur l’autorité. L’obéissance fait partie de la vie sociale, soit. France Culture.