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Bio-carburant

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11/18 > BE Japon 594 > Le futur du pétrole se trouve dans les algues. IngénierieLe futur du pétrole se trouve dans les algues La compagnie japonaise IHI NeoG Algae LLC [1] souhaite élever le Japon au rang de nation productrice de pétrole, au même titre que l'Arabie Saoudite ou le Vénézuela. Ce rêve pourrait voir le jour grâce à l'accent mis par l'entreprise sur l'extraction de pétrole à partir d'algues. C'est dans le laboratoire de sa société, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, sud de Tokyo) que Mr. Fujita, le président de l'entreprise a présenté l'huile extraite des algues. Celle-ci se présente sous la forme d'un liquide jaune, sans odeur, d'apparence similaire à l'essence utilisée pour propulser les bateaux de pêche.

Jusqu'à présent, 1,5 litres de culture d'algue étaient nécessaires à l'obtention de 2 à 3 ml d'huile. Aujourd'hui, le principal obstacle à la commercialisation de cette huile comme essence demeure son coût. . [1] Coentreprise entre IHI Corp et 2 entreprises de biotechnologies. La NASA planche sur le projet OMEGA > Biocarburants, biomasse. Les services aux collectivités publiques de San Francisco (USA) collaborent actuellement avec la NASA sur un projet intitulé OMEGA**, dans le but de démontrer que les algues peuvent non seulement participer à la dépollution des eaux usées, mais aussi produire dans le même temps des biocarburants.

Les Scientifiques de la NASA ont révélé un procédé ingénieux capable de produire des biocarburants, d'assainir les eaux usées, d'éliminer le dioxyde de carbone de l'air, de retenir d'importants éléments nutritifs, et qui n'entre pas en concurrence avec l'agriculture terrestre ou l'extraction d'eau douce. En utilisant l'énergie du soleil, les algues absorbent à la fois le dioxyde de carbone contenu dans l'atmosphère et les substances nutritives provenant des eaux usées pour produire de la biomasse et de l'oxygène.

"La technologie OMEGA a des capacités de transformation. Les sacs sont prévus pour durer 2 ans, et seront recyclés par la suite. ** Offshore Membrane Enclosure for Growing Algae (OMEGA) Supercalculateur 1,3 pétaflops : Bull fait son show > Technologie. Le CEA, mandaté par F4E, a retenu Bull pour équiper et assurer la maintenance et l’exploitation du futur centre de calcul qui sera installé à Rokkasho (Japon), au sein de l'International Fusion Energy Research Center (IFERC). Destiné à permettre les modélisations/simulations les plus avancées dans le domaine des plasmas et des matériaux pour la fusion contrôlée, cet équipement sera mis à la disposition des chercheurs européens et japonais pour une période de 5 ans, à partir de janvier 2012. Ce centre de calcul est une des composantes (1) de l'Approche Elargie, programme de recherche, complémentaire du programme Iter engagé en novembre 2006 dans le cadre d’une coopération réunissant le Japon et l'Europe.

F4E (2) coordonne la contribution européenne à l'Approche Elargie et JAEA (3) la contribution japonaise. Le supercalculateur installé aura une puissance dépassant le pétaflops (4) et sera la troisième machine conçue et développée par Bull à atteindre ce niveau de performance. Une usine pilote d’éthanol de seconde génération. Procéthol 2G (comme éthanol de seconde génération), la société qui porte le projet Futurol, a inauguré le 11 octobre son usine pilote d’éthanol de seconde génération à Pomacle, près de Reims, dans la Marne. Cette usine en modèle réduit testera les matières premières non comestibles capables de produire de l’éthanol à moindre coût. Elle produira 180 000 litres d’éthanol à partir de la fraction non comestible de plantes à fort rendement de biomasse. Les matières premières végétales employées peuvent être de la paille, du son, de la pulpe de betteraves, du miscanthus, du switchgrass (ndlr : panicum vergatum) ou du taillis à courte rotation, a indiqué Dominique Dutartre, président de Procéthol 2G.

Une sélection des matières premières pendant trois ans Des fioles d’alcool de paille ont été présentées, lors de la visite de l’usine pilote, prouvant que la technologie est connue mais qu’il ne reste plus qu’à la développer. Dans l’ouest / Quelle place pour les agrocombustibles ? Alors que le défi alimentaire mondial monte en puissance, est-il cohérent de réserver une partie de la SAU aux cultures énergétiques ? Ne vont-elles pas générer une intensification des intrants ?

Les agrocombustibles sont-ils compatibles avec la préservation de l’environnement ? Autant de questions qui se posent, alors que d’un autre côté les ressources fossiles ne sont pas inépuisables. Certes, il faut bien manger, mais il faut aussi se chauffer, nuancent aujourd’hui certaines voix.À une échelle plus locale, la dépendance énergétique de la Bretagne fait débat. La région n’est productrice que de 7,4 % de sa consommation.

Le bois et les agrocombustibles peuvent faire partie des réponses multiples à ce déficit. Dans l’Ouest de la France, les productions à fin alimentaire, économiques et structurées, demeurent primordiales. 3 % des surfaces pour l’énergie Mobiliser d’abord le bois Mobiliser en premier lieu la réserve bois fait l’unanimité. Chanvre, résidus de cultures. Projet Shamash : production de biocarburants lipidiques par des microalgues. Les Agrocarburants : fausse bonne idée pour l’environnement. Suite à la publication d’une enquête de Greenpeace qui s’est efforcée de mettre en lumière, dans neuf pays européens, les différents composants des agrocarburants et leurs provenances, le bilan carbone et le bien-fondé de ces derniers est à nouveau remis en cause.

Intitulé « Le biodiesel testé, comment la politique européenne en matière d’agrocarburants menace le climat », le nouveau rapport de Greenpeace, dont les résultats sont tirés d’une étude d’un laboratoire spécialisé, menée sur 92 échantillons de biodiesel, recueillis dans les stations essence de neuf pays européens, démontre que les agrocarburants, qui sont présents jusqu’à hauteur de 7% dans le carburant analysé, ont été fabriqués presque exclusivement à partir d’huile de palme, de colza et de soja.

Le hic est que dans un rapport à paraître, européenne établit un lien entre la culture du soja, du colza et de l’huile de palme, et la destruction des forêts, peut on lire dans un communiqué de presse. : Lancement d'un appel à manifestation d'intérêt pour les « biocarburants avancés » 2011. Cet AMI est destiné à contribuer à rendre la production des biocarburants avancés liquides ou gazeux opérationnelle et compétitive commercialement à l’horizon 2020 et à plus long terme. La directive européenne 2009/28/CE de 2009 relative à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables a fixé des objectifs ambitieux en termes d’utilisation de sources renouvelables pour le secteur des transports (10 % de l’énergie consommée) à l’horizon 2020.

Elle a également introduit des critères de durabilité pour la production des biocarburants qui devraient contribuer significativement à l’atteinte de cet objectif. Les biocarburants avancés englobent notamment les biocarburants issus de la biomasse lignocellulosique, des algues et de manière plus générale du vivant. Dans ce contexte, il apparaît nécessaire de compléter et faire évoluer l’offre technologique française. Biocarburants : le gouvernement veut promouvoir les deuxième et troisième générations - Actualités - La France Agricole, toute l agriculture et l information agricole. Dans le cadre du programme d'investissements d'avenir (grand emprunt), l'Etat a lancé lundi un nouvel appel à manifestations d'intérêt (AMI) piloté par l'Ademe et consacré aux biocarburants avancés, c'est-à-dire de deuxième et troisième générations. Cet AMI porte sur la recherche et concerne les biocarburants valorisant des déchets organiques, résidus agricoles et produits connexes de l'industrie du bois, utilisant la capacité de certains micro-organismes à produire de la matière organique, ou possédant une plus forte valeur énergétique (alcools supérieurs par exemple), ou mieux adaptés à certaines applications (transport aérien...). « Seuls les biocarburants pouvant justifier d'une réduction élevée d'émission de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles pourront être comptabilisés », explique le ministère de l'Ecologie dans un communiqué.

Seront donc exclus ceux produits sur des terres de haute valeur environnementale ou présentant un important stock de carbone. Energie - Les biocarburants avancés soutenus par les investissements d'avenir. Energie Les biocarburants avancés soutenus par les investissements d'avenir Version imprimable 7 mars 2011 Dans le cadre du programme d'investissements d'avenir, les ministères de l'écologie et de l'économie ont annoncé le lancement d'un appel à manifestations d'intérêt (AMI) « biocarburants avancés » piloté par l'Ademe. Ce nouvel AMI est inclus dans le programme démonstrateur et plateformes technologiques en énergies renouvelables et chimie verte dont l'Ademe est l'opérateur au sein des investissements d'avenir. Il a pour objectif de rendre opérationnellle et compétitive commercialement à l'horizon 2020 la production de biocarburants liquides ou gazeux selon trois grands axes : la valorisation des déchets et résidus, l'utilisation des propriétés autotrophes de certains micro-organismes et la production de nouveaux vecteurs énergétiques possédant une plus forte valeur énergétique (ex. alcools supérieurs) ou mieux adaptés à certaines applications (ex. carburéacteurs).

Pour en savoir plus : Un livre sur les filières Algues en France. Les acteurs académiques et industriels des filières Algues mettent à disposition des publics concernés un rapport sur l'activité des filières micro et macro-algues en France. L'ouvrage présente un état des lieux et des propositions sur ces filières, les aspects scientifiques et techniques, les marchés et applications… Il est téléchargeable gratuitement sur le site internet du pôle de compétitivité Trimatec. Ce dernier est le financeur et coordonnateur de la rédaction du livre. Note Téléchargez le Livre Turquoise de la filière Algues en France Plus d'infos. Maïs OGM pour l’éthanol.

Vous ne connaissez pas le maïs OGM 3272 de Syngenta? Il est pourtant autorisé depuis mars 2008 au Canada. Il s’agit d’un maïs OGM dans lequel la multinationale Syngenta y a incorporé un gène d’un microorganisme provenant des mers chaudes. Ceci permet à ce maïs OGM de produir de « l’alpha-amylase thermostable ». En gros, il s’agit d’une enzyme digestive qui permet de transformer plus facilement le sucre du maïs en éthanol et d’augmenter le rendement en éthanol de 8%.

Ce maïs OGM se retrouvera aussi peut-être dans l’alimentation animale et humaine puisqu’il est aussi autorisé pour la consommation. Selon un article publié dans La Terre de chez nous (24 février 2011, p. 19), les minotiers américains ne sont pas très heureux de ce maïs qui aurait un impact sur les produits transformés comme l’amidon. 40% du maïs américain dans l’éthanol L’usine d’éthanol de Varennes, ici au Québec, contribue aussi à ces problèmes.

USA : Les biocarburants, responsables de la crise alimentaire mondiale? USA / / Amérique du nord Cette année, les récoltes ne produiront pas les céréales dont le monde a besoin. Les prix augmentent, les mal-nourris sont de plus en plus nombreux et les biocarburants semblent être l’un des facteurs principaux. Explications… En 2008, presque toutes les évaluations de la crise alimentaire mondiale dénonçaient le rôle significatif des biocarburants, mais les médias préféraient parler d’une ‘tempête parfaite’ de causes. Trois ans plus tard, la tempête est de retour et force à la réflexion. Depuis 2004, pour chaque tonne de céréales requise pour nourrir le monde, il est en général exigé la production d’une tonne d’éthanol issue des céréales, doublant le défi de la production alimentaire mondiale.

Actuellement, on s’inquiète essentiellement des besoins grandissants en nourriture dans le monde, entre sécheresses et inondations qui se multiplient.