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L'euthanasie en 2012

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Cinéma : Quelques heures de printemps met en scène l'euthanasie. DÉCRYPTAGE- Dans Quelques heures de printemps, Vincent Lindon se retrouve face à la question du suicide assisté de sa mère, atteinte d'un cancer incurable. L'accompagnement vers la fin de vie, un sujet de société qu'ont également abordé Michael Haneke et Marco Bellochio. Quelques heures de printemps est le premier film à sortir sur la brûlante question de l'euthanasie qui devrait faire prochainement l'objet d'une nouvelle loi.

Suivront Amour de Michael Haneke , palme d'or à Cannes (le 24 octobre), plus tard Belle au bois dormant de Marco Bellocchio, vu à la Mostra de Venise. Rien que des titres enchanteurs, on le notera, pour un sujet ingrat et redoutable. Est-ce à dire qu'on assiste à une espèce d'offensive militante du cinéma en faveur de l'euthanasie ? Ce n'est pas aussi simple, même si la récupération médiatique est facile. L'horizon de la conscience » François Hollande rouvre le débat sur l'euthanasie » «Le débat sur l'euthanasie devrait être public» Euthanasie. Pardon, mardi dernier, il y a huit jours, j’ai parlé trop vite.

Sur la foi d’articles lus dans les journaux et de belles images reprises par les chaînes de télévision, j’ai cru que le film Amour, du cinéaste autrichien Michael Haneke ne faisait que l’éloge d’une vieillesse partagée, dans le secours mutuel à ses faiblesse et à ses risques de déchéance. Je ne savais pas, parce que les documents que j’avais consultés n’en parlaient pas, que le film se terminait par un acte d’euthanasie, le mari donnant la mort à sa femme. Je ne l’ai su qu’avec l’obtention de la Palme d’or à Amour et la déclaration faite par Haneke en recevant sa récompense. J’ai appris aussi que c’est cette scène finale qui avait privé ce même film du Prix du jury œcuménique qui est revenu au Danois Thomas Vintenberg pour La chasse, distingué aussi pour des qualités remarquables de sensibilité et d’humanité. Chronique lue sur Radio Notre-Dame le 29 mi 2012. «Amour» de Michael Haneke : «Mal ! Mal ! Mal !» - Cinéma. Publié le : 23/10/2012 - 16:07Modifié le : 23/10/2012 - 16:31 Le coup de grâce après la descente en enfer, certains le nomment meurtre ou euthanasie, le réalisateur Michael Haneke lui donne le titre Amour.

Un essai cinématographique sur l’évanescence de la vie. Un chef d’œuvre qui sort ce mercredi 24 octobre sur les écrans. A Cannes, la Palme d’or pour le meilleur film a été exceptionnellement aussi attribuée aux deux comédiens, parce que Amour, ce sont surtout eux : Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant. Amour, un film qui nous épargne toute chose superficielle et c’est presque naturel que Haneke ait pensé à Jean-Louis Trintignant qui a dit lui-même « faire semblant de vivre » après la mort dramatique de sa fille, Marie, en 2003. Dans Amour, Haneke se contente de trois phrases quand d’autres réalisateurs ont besoin de dix pages pour expliquer leur approche.

La vie vaut la peine d’être vécue Toute leur vie, le couple était d’accord : la vie vaut la peine d’être vécue. Lettre ouverte à mes confrères de l'Ordre des médecins. Chers confrères, C’est avec consternation que je prends connaissance de l’avis du Conseil National de l’Ordre des Médecins, sur l’évolution de la législation sur la fin de vie souhaitée par le gouvernement. Comment, sur une matière aussi grave que l’ouverture à l’euthanasie, l’assemblée des présidents et secrétaires des conseils départementaux et régionaux du 9 février 2013, s’est-elle crue légitime pour adopter une position officielle de l’Ordre ?

Pourquoi a-t-elle cru bon d’appuyer sa décision sur un sondage téléphonique (Ipsos) auprès de 605 médecins, qui n’a aucune valeur juridique au sein de l’Ordre des médecins ? Enfin, pourquoi ces délégués de l’ordre ont-ils voulu, au mépris de leur liberté déontologique, s’aligner sur la position de campagne du Président de la République, citée dans le texte adopté ? Pourquoi ne pas prioritairement, annoncer un plan national de la médecine et de la recherche sur la douleur et la souffrance. Oui ! Confraternellement et provisoirement vôtre, Euthanasie: "Le Conseil de l'Ordre ouvre à nouveau la confusion" Informé par L'Express de la position de l'Ordre des Médecins sur la question de l'euthanasie rendue publique le 14 février, le Pr Denys Pellerin s'avoue "surpris" par cette évolution.

Président honoraire de l'Académie de médecine, le Pr Pellerin avait été le rapporteur pour l'Académie d'une "contribution" rédigée en décembre dernier à la mission Sicard. Dans cette contribution, il récusait très clairement l'idée même d'euthanasie. Dans son dernier avis, le Conseil de l'Ordre invoque un "devoir d'humanité". Partagez-vous cette préoccupation ? Bien entendu! Notre contribution rédigée en décembre dernier dénonçait déjà l'idée d' "obstination de soins". Pour autant, la loi Léonetti votée par le Parlement en 2005 se suffit largement à elle-même, car elle prévoit clairement que, dans une situation de fin de vie, le médecin ne doit pas faire preuve d'un "acharnement déraisonnable". Quels sont, alors, vos points de désaccord avec le Conseil de l'Ordre? Au fond c'est une querelle de mots... Fin de vie : l'Ordre des médecins envisage l'euthanasie dans des cas 'exceptionnels'

Belgique: record d'euthanasies. La Belgique a enregistré en 2012 un nombre record d'euthanasies, a indiqué jeudi la commission chargée de contrôler cette pratique légale depuis 10 ans, alors que le Sénat entame un débat sur son extension aux mineurs et aux malades d'Alzheimer. La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie a reçu l'an dernier 1432 déclarations d'euthanasie, en hausse de 25% par rapport aux 1133 cas enregistrés en 2011.

Elles représentent toutefois moins de 2% de l'ensemble des quelque 100.000 décès enregistrés chaque année en Belgique. Pour des raisons culturelles et de proximité avec les Pays-Bas, premier pays à avoir légalisé l'euthanasie, 81% des euthanasiés déclarés étaient flamands (1156 cas), pour 19% de francophones (276), une proportion qui n'a pas évolué en un an.

Mais, ces dernières années, le monde médical belge a été confronté à des cas d'adolescents, parfois très médiatisés, et à des personnes souffrant de maladies neurologiques comme celle d'Alzheimer. L'urgentiste de Bayonne radié de l'ordre des médecins. BORDEAUX (AFP) - Le médecin urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, mis en examen pour sept cas d'euthanasie sur des patients âgés, a été radié jeudi de l'ordre des médecins par la chambre disciplinaire de 1ère instance de l'Ordre des médecins d'Aquitaine, a appris l'AFP auprès de celle-ci. Le Dr Bonnemaison, joint par l'AFP, a indiqué qu'il ne souhaitait pas réagir à la décision, rendue publique par voie d'affichage dans le hall de l'ordre régional. Son avocat, Me Arnaud Dupin, a indiqué qu'il allait faire appel de cette décision. En cette matière, a précisé la chambre disciplinaire de l'ordre régional qui avait entendu le médecin le 15 décembre, l'appel doit être formé dans les trente jours après la réception de la décision, devant la chambre disciplinaire nationale de l'ordre des médecins, à Paris.

L'appel est suspensif, a indiqué Me Dupin. Il lui est reproché d'avoir enfreint plusieurs préconisations du code de déontologie médicale ou du code de la santé publique.

Rapport Sicard

Projet et proposition de lois. Débat 2012-2013. “Débattre”, pour quoi faire? Sur le "débat" que promet François Hollande sur l’euthanasie les "cas exceptionnels où l’abstention thérapeutique ne suffit pas" pour traiter une "douleur irréversible" et qui pourrait nécessiter un "acte médical, assumé, au terme d’une décision partagée et réfléchie", que dire de plus après Natalia? A mon avis, rien du tout. Citons simplement un extrait savoureux : Le "débat citoyen" est une arnaque. Vous ne me croyez pas ? Une fois qu’on a lu ça, on a tout compris.

Mais comme on est bavard, et qu’on peut pas s’empêcher de poker parler après Natalia. François Hollande s’est sans doute attiré la sympathie de nombreux opposants à l’euthanasie en annonçant le renforcement des structures de soins palliatifs, ce qui est une excellente chose au demeurant. Pourtant, comme dit l’ancien ministre socialiste de la Santé, Claude Evin, "nommons les choses par leur nom. Mais ce n’est pas ce que dit Hollande. Partagez sur les internets Like this: J'aime chargement… Quelques remarques à propos du débat sur l’euthanasie. Pour des raisons que je ne comprends pas moi-même, je me retrouve à suivre, sur Twitter, une assez grande quantité de catholiques.

C’est un formidable entraînement, pour moi qui suis d’une nature si intolérante, à un peu plus d’ouverture d’esprit – jusque dans les limites du raisonnable. Si, d’un côté, la conception ostentatoire, voire prosélyte, de la religion chez beaucoup, catholiques ou non, est quelque chose que je supporte difficilement, cela me donne un poste d’observation assez intéressant sur ce milieu, ou plutôt faudrait-il dire, ces milieux. Dans l’introduction de son oeuvre exceptionnelle, Les guerriers de Dieu, l’historien Denis Crouzet estime, par une formule choc, qu’il faut aborder les guerres de religion en partant de ce simple constat : « la Réforme est un échec ».

Il a tout à fait raison : l’ambition de la Réforme, comme son nom l’indique, était de modifier profondément « la » seule religion possible pour les esprits de l’époque. Je hais les débats (1) Mercredi 18 juillet 2012 3 18 /07 /Juil /2012 10:44 François Hollande l'a dit hier : il y aura « concertation » et « débat » en ce qui concerne l'euthanasie. Je cite La Croix : « Faut-il aller plus loin, notamment dans les « cas exceptionnels où l’abstention thérapeutique ne suffit pas » à soulager un patient aux prises avec une « douleur irréversible » ?

Faut-il dans ce cas avoir recours à un « acte médical, assumé, au terme d’une décision partagée et réfléchie » ? « Poser cette question, c’est ouvrir une perspective qui, en elle-même, entraîne un débat. Et les questions sont multiples : à quel moment l’issue peut-être considérée comme fatale ? Comment évaluer le caractère insupportable d’une douleur ? Certains, comme l'estimable René Poujol, à qui l'on doit une remarquable lettre sur le sujet, y voient une évolution positive du discours présidentiel, et l'assurance que toute loi établissant la pratique de l'euthanasie en France sera précédée d'un consensus. Qu'implique un débat ? Pourquoi le débat sur l'euthanasie est en partie vicié par des questions idiotes. Atlantico : En centrant leurs questions sur la douleur et la dignité, les sondages visant à mesurer l'état de l'opinion sur l'euthanasie n'orientent-ils pas le débat en occultant la problématique du rapport à la mort ?

Ne sommes-nous pas en train de construire une opinion pro-euthanasie ? Eric Deschavanne : Je ne crois pas une seconde que les sondages "construisent" l'opinion. Ils demandent bien entendu à être interprétés mais ils traduisent à l'évidence une adhésion massive à l'idée d'euthanasie active, ou plus exactement à celle du suicide assistée. La question qui est en substance posée est à peu près toujours la suivante : "Vous êtes à l'article de la mort, votre mal est incurable, vous souffrez terriblement, souhaitez-vous avoir la liberté de demander que l'on abrège vos souffrances ? " Peut-on parler d’une instrumentalisation de la peur de la souffrance, pourtant déjà largement encadrée par la loi Léonetti, par les pro-euthanasie ? Il importe en effet d'approfondir la réflexion. Euthanasie : ouvrons le débat.

Parmi les réformes au programme du gouvernement figure celle de la loi fin de vie de 2005, dite loi Leonetti. C’est une loi équilibrée, votée à la suite d’un travail approfondi. Elle donne un cadre légal et suffisamment souple à l’accompagnement des personnes en fin de vie aussi bien pour les personnels de santé que pour les patients et leurs familles. Il est absurde de la modifier. Mais une majorité de français se sont donnés un gouvernement qui ne l’entend pas ainsi. Comme un grand nombre de nos contemporains ils ne croient plus qu’il existe des normes universelles, éternelles, indépendantes des calculs et des volontés individuelles.

Ils veulent une loi où chacun puisse choisir, comme tout le reste, le moment de sa mort, au nom d’une conception des droits de l’homme qui n’est au bout du compte qu’une aptitude à se passer de Dieu et être à soi-même sa propre fin. En préambule de son analyse, nous pensons que quelques rappels notamment sémantiques peuvent être utiles. Thierry Boutet. Brain damaged patient uses mind to tell neurologists he's not in pain. A man thought to be in a permanent vegetative state for the past 12 years has communicated that he is not in any pain using only his brain, causing his neurologist to say the medical textbooks need to be rewritten. Thirty-nine-year-old Canadian Scott Routley had been completely unresponsive following a car accident and, despite his parents insisting he communicated with them by lifting his thumb or moving his eyes, neurologists said routine physical assessments demonstrated he had a total lack of awareness. However, using a functional magnetic resonance imaging (fMRI) technique developed in 2010 by the University of Cambridge's Medical Research Council, the Wolfson Brain Imaging Centre at Addenbrooke's hospital in Cambridge and the University of Liege, a team of neuroscientists was able to ask Routley a series of questions with yes or no answers, and receive reliable and accurate responses.

"Asking a patient something important to them has been our aim for many years," commented Owen.

Euthanasie dans la campagne présidentielle française

Euthanasie à l'étranger et en Europe. Euthanasie : une affaire exhumée. Connue des observateurs du débat sur la fin de vie, l’affaire Eddy de Somer est « réactivée » aujourd’hui à l’occasion de la sortie d’un livre attribué à la mère de ce jeune homme très dépendant, accidenté en 2001. Michèle de Somer est décédée d’un cancer en juillet 2011. Son livre posthume (Donnez à mon fils le droit de mourir, par Michèle de Somer avec Frédéric Veille, Editions City) est cosigné par le journaliste auquel on doit également l’ouvrage attribué à Vincent Humbert (Je vous demande le droit de mourir*) paru le lendemain du passage à l’acte de sa mère.

C’est aujourd’hui une sœur d’Eddy de Somer qui prend le relais de la revendication euthanasique dans les médias. Elle tente de mettre Nicolas Sarkozy en porte-à-faux, en lui reprochant de ne pas avoir rendu visite à son frère, contrairement à sa promesse, alors que le président de la République avait accéléré la recherche d’une solution d’accueil pour le jeune homme au décès de sa mère. Euthanasie, de la compassion au génocide des vieux ! | René Poujol : journaliste, citoyen et « catho en liberté. En relisant les articles postés sur ce blog depuis bientôt trois ans, je réalise combien j’oscille en permanence, entre la pédagogie du journaliste et les coups de gueule du polémiste. L’une et l’autre forme d’écriture portant une commune exigence de respecter la raison et la vérité. Ainsi donc François Hollande persiste à vouloir faire d’une forme «d’exception d’euthanasie» l’une des avancées sociétales de sa présidence, si les Français l’élisent le 6 mai prochain.

Hier, dans l’émission de France 2 «Des paroles et des actes», le parallèle a été esquissé entre l’engagement de campagne de François Mitterrand, en 1981 – s’il était élu – d’abroger la peine de mort, et celui de Français Hollande de permettre à chacun de rester maître de son destin. De l’abrogation de la peine capitale à l’instauration d’une peine de mort consentie pour soi-même, contre soi-même. Redoutable retournement symbolique qui interpelle l’électeur de gauche que j’ai toujours été. Ne pas toucher à l’interdit de tuer. Plus digne la vie. "Avec l'euthanasie, les soignants deviennent des bourreaux" Euthanasie : faut-il aller plus loin? Euthanasie : les professionnels montent au créneau (mise à jour le 13/6)

Le premier rapport de l'Observatoire de la fin de vie suscite la polémique - Société. Le rapport sur la fin de vie est-il un flop? Les deux voies.