Biocarburant, algocarburant, microalgue, éthanol, biodiesel. I - Introduction Dans un souci permanent de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation de l'environnement, se tourner vers les bioénergies semble incontournable.
De plus, les pressions économiques liées à l'instabilité politique des régions d'extraction pétrolière ou à l'augmentation des coûts du pétrole jouent également un rôle dans le développement des biocarburants qui apparaît comme l'une des réponses à ces difficultés [Figure 1]. Dans son Discours sur l'état de l'Union en janvier 2006, le président George W. Bush déclarait : "Pour que l’Amérique soit compétitive, il faut de l’énergie à un coût acceptable. Et c’est là que nous avons un sérieux problème : l’Amérique est dépendante du pétrole, qui provient souvent de régions du monde instables.
La matière première utilisée pour la fabrication d'un biocarburant définit sa génération. Il ne faut pas perdre de vue que les biocarburants se situent à la frontière entre l’environnement, l’agriculture et l’énergie.
Ll) Avantages. Lll) Effets néfastes et solutions possibles. Liens potentiellements utiles. AGRO. bio carburant. Bio énergie. Algocarburant. Les micros algues, énergie du futur? Microalgues. Du biodiesel bactérien. Pour éviter le dilemme « manger ou conduire », c'est-à-dire la concurrence entre usages alimentaires et non alimentaires des ressources agricoles, soulevé par la première génération de biocarburants (éthanol et biodiesel), la deuxième génération vise à exploiter des résidus agricoles et forestiers : feuilles, paille, écorce, copeaux de bois, etc.
C’est ce que l’on appelle la biomasse lignocellulosique, car ces matières végétales sont constituées de trois polymères : la lignine, la cellulose et l’hémicellulose. L’équipe de Jay Keasling, du Joint BioEnergy Institute, à l’Université de Berkeley, et celle de Stephen del Cardayre, vice-président R&D de la société LS9, à South San Francisco, ont créé une bactérie génétiquement modifiée capable de produire du biodiesel – constitué d’esters d’éthyle d’acides gras – directement à partir d’hémicellulose et sans additifs chimiques, à la différence des méthodes précédentes.
Microalgues : les carburants du futur ? La bioprospection consiste à rechercher des algues naturelles aux caractéristiques intéressantes.
Quatre espèces, prélevées dans le Sud-Ouest des États-Unis et vues au microscope, sont présentées ici. Les cellules ont été colorées avec du dipyrrométhène de bore (BODIPY), qui émet une fluorescence verte au contact de gouttelettes lipidiques. Il renseigne donc sur la teneur en lipides des cellules d’algues. La fluorescence rouge provient de la chlorophylle. © Lee Elliott, Colorado School of Mines/Dennis Schroeder/ National Renewable Energy Laboratory Dans ce numéro L'essentiel - Les microalgues abondent dans les eaux douces et salées. . - Toutefois, les carburants qu’elles fournissent sont trop chers par rapport à ceux dérivés du pétrole. L'auteur Philip PIENKOS est biologiste moléculaire au Laboratoire américain des énergies renouvelables (NREL). Lieve LAURENS est biochimiste au NREL. Algocarburant. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. schéma de production d'algocarburant Un algocarburant est un carburant à base de lipides extraits des micro-algues.
Les algocarburants sont des biocarburants de « troisième génération » potentiellement capables de remplacer les controversés biodiesels de « première génération », obtenus à partir d'huile végétale de plantes terrestres. Histoire[modifier | modifier le code] Le précurseur de l'utilisation des algues à l'échelle industrielle est Alexandre Saint-Yves d'Alveydre à la fin du XIXe siècle. Principales caractéristiques[modifier | modifier le code] Les algues sont le premier composant du kérogène, duquel est issu le pétrole[1]. Photosynthèse des microalgues[modifier | modifier le code] Les titres, On prend quoi? Idée problématique : Introduction. Acta Alga révolutionne le biocarburant de microalgues. Les microalgues de Fermentalg séduisent Sofiprotéol (Lesieur) Ennesys, cultiver des micro-algues pour produire de l’énergie. Interview de Christine GRIMAULT, Directrice du développement chez Ennesys, publiée dans le Lettre du pôle de compétitivité Trimatec n°17 de Juin 2013 Quelle est l’activité d’Ennesys ?
Notre métier est de cultiver des micro-algues pour produire de l’énergie en dépolluant les eaux usées, grâce à des éco-systèmes que nous installons sur les bâtiments ou industries rejetant des eaux polluées. Quand la société a t-elle été créée et quel est son effectif ? Ennesys a été créée en septembre 2010. Après avoir été incubée sur le plateau de Saclay, nous avons installé la société à Nanterre dans un bâtiment mis à disposition par l’EPADESA (Etablissement Public d’Aménagement de La Défense Seine Arche) où nous développons un premier démonstrateur de notre technologie à échelle d’un bâtiment et en conditions climatiques réelles. Quels principaux marchés sont adressés par Ennesys ? Acta Alga révolutionne le biocarburant de microalgues. Acta Alga est une jeune société française qui a frappé un grand coup : elle a réussi à mettre au point brevet de production de carburants à l’aide de microalgues deux fois plus efficace que les méthodes existant jusqu’alors.
Elle est peut-être un futur géant du secteur ? Le rendement qu’a réussi à atteindre Acta Alga dans la production de biocarburant à base d’algues est inégalé dans le monde : 20 000 litres de carburant par hectare pour une hauteur d’eau de 1 mètre. Ce résultat est loin d’être le fruit du hasard. Un projet d’avenir qui concrétise la vision et l’acharnement d’un entrepreneur aguerri, Michel Conin.
Un brevet qui concrétise une recherche pointue Michel Conin, homme d’affaires aux multiples expériences, a créé Acta Alga dès 2008, persuadé de l’immense potentiel des microalgues tant sur le terrain énergétique qu’alimentaire.