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Yanis Varoufakis

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Juncker - Varoufakis : cherchez l'erreur. Germany won’t spare Greek pain – it has an interest in breaking us | Yanis Varoufakis. Greece’s financial drama has dominated the headlines for five years for one reason: the stubborn refusal of our creditors to offer essential debt relief. Why, against common sense, against the IMF’s verdict and against the everyday practices of bankers facing stressed debtors, do they resist a debt restructure? The answer cannot be found in economics because it resides deep in Europe’s labyrinthine politics. In 2010, the Greek state became insolvent.

Two options consistent with continuing membership of the eurozone presented themselves: the sensible one, that any decent banker would recommend – restructuring the debt and reforming the economy; and the toxic option – extending new loans to a bankrupt entity while pretending that it remains solvent. Official Europe chose the second option, putting the bailing out of French and German banks exposed to Greek public debt above Greece’s socioeconomic viability. The threat of Grexit has had a brief rollercoaster of a history.

V pour Varoufakis: parce qu'une autre spéculation est possible. Quelle que soit l’issue de la confrontation entre le gouvernement grec et les institutions européennes, elle aura au moins permis de dessiner le profil d’une gauche adéquate aux enjeux du capitalisme financiarisé. En la personne de Yanis Varoufakis, le ministre des finances du gouvernement d’Alexis Tsipras, ce profil a même trouvé son premier nom propre. Car jusqu’ici, l’électorat de gauche n’a eu le choix qu’entre deux options : des partis socialistes qui, pour paraître modernes, épousent, plus ou moins hardiment, tous les mots d’ordres néolibéraux, et des formations demeurées fidèles à leurs idéaux d’antan, mais qui, pour leur redonner vie, attendent, plus ou moins patiemment, l’improbable retour du monde fordiste.

Sans doute les représentants de la gauche authentique ne gardent-ils pas que des bons souvenirs de la période du capitalisme industriel – y compris dans les trente glorieuses années qui l’ont achevée. Et, par conséquent, Varoufakis, la sortie d’un appeau à trolls. Aux créanciers défaits, le premier geste de Tsipras vainqueur a donc été d'accorder la tête de Varoufakis. C'est le ministre sortant qui l'annonce ce matin sur son blog, dans un texte élégant et sans bavure, reconnaissant que son départ était demandé "par certains membres de l'eurogroupe". Il n'est pas certain que le sacrifice suffise à amener les créanciers à concéder demain ce qu'ils refusaient hier : une claire reconnaissance, noir sur blanc, que la dette grecque ne sera jamais payée. Mais le contraire n'est pas certain non plus, tant la fierté, l'orgueil, l'ego, sont depuis six mois les passagers clandestins du feuilleton.

Varoufakis était ce qu'on appelle sur les forums Internet un appeau à trolls. ...le même Leparmentier qui, dans un tweet de la semaine dernière (effacé depuis) faisait preuve d'une rare clairvoyance. A croire que le feuilleton a rendu fous tous ceux qui l'approchent de trop près. Sur le fond, bien malin qui peut dire ce que produira le referendum. Abonnez-vous ! Grèce. Yanis Varoufakis : "Je porterai le dégoût des créanciers avec fierté" Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a annoncé lundi sa démission au lendemain de la victoire du non au référendum sur les propositions des créanciers d'Athènes.

"Peu de temps après l'annonce des résultats du référendum, on m'a informé d'une certaine préférence de certains membres de l'Eurogroupe, et de "partenaires" associés, (...) pour mon "absence" des réunions; une idée que le Premier ministre a jugé potentiellement utile à l'obtention d'un accord. Pour cette raison je quitte le ministère des Finances aujourd'hui", explique Yanis Varoufakis sur son blog. Selon lui, "la valeur" du résultat du référendum, qui a vu le non l'emporter à 61,31%, est "importante", "comme (celle de) tous les combats pour les droits démocratiques". Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, démissionne. Yanis Varoufakis: some of his best quotes. Pourquoi Valve avait recruté Yanis Varoufakis pour Steam. Personnage central et iconoclaste du gouvernement Tsipras, Yanis Varoufakis a présenté lundi matin sa démission-surprise, après la victoire du "non" au référendum organisé en Grèce.

Détesté par l'Eurogroupe qu'il accuse de "terrorisme",, il se met en retrait de la scène public pour faciliter la reprise des négociations. Mais avant de devenir un ministre des finances redouté, Varoufakis avait été recruté par Valve, séduit par la pensée et la rigueur de cet adversaire de l'austérité. "Varoufakis, la seule revue [de sciences économiques] dans laquelle il ait publié, c'est Paris Match, non ?

". Il est toutefois une entreprise, et non des moindres, qui a pris Yanis Varoufakis très au sérieux : Valve. L'entreprise fondée par Gabe Newell a recruté l'économiste fin 2011 pour devenir son "économiste maison", alors que celui-ci ne connaissait strictement rien aux jeux vidéo. Jusqu'à sa démission de ce lundi matin. Yanis Varoufakis sur l'Eurogroupe et sur sa démission. Interview de Yanis Varoufakis (traduit par mes soins) accordée à la revue Newstatesman avant que Tsakalotos et Tsipras ne partent à Bruxelles négocier avec les créanciers de la Grèce. Cette interview est édifiante et instructive à plusieurs égards. Elle montre le fonctionnement proprement insupportable de l'UE et de la Zone Euro, et elle révèle que Varoufakis avait un autre plan que la majorité du gouvernement pour affronter l'Hydre, ce qui l'a conduit à démissionner après le référendum.

Harry Lambert: Alors comment vous sentez-vous? Yanis Varoufakis: Je me sens au dessus du monde - Je n'ai plus à vivre à travers un agenda de folie, qui est absolument inhumain, juste incroyable. HL: A quoi cela ressemblait-il? YV: Oh oui beaucoup de choses. HL: De quoi parlez-vous? YV: L'absence complète de tous scrupules démocratiques, de la part des supposés défenseurs de la démocratie européenne. HL: Quand vous êtes arrivé, début février, il n'a pas pu y avoir une position commune? HL: Et Merkel? HL. Grèce : Yanis Varoufakis publie sa version annotée et corrosive du nouvel accord avec la troïka. ECONOMIE - L'ex ministre des finances grec Yanis Varoufakis, démis de ses fonctions au lendemain du référendum du 5 juillet, ne s'est pas résigné à prendre une retraite discrète. Au contraire. Après plusieurs interventions musclées et à quelques heures du vote du Parlement sur l'accord du 13 juillet, il a publié une version intégrale du texte, avec ses remarques et annotations corrosives.

Voici ses dix remarques les plus cinglantes à propos de cet accord qu'il a comparé au Traité de Versailles, symbole de l'humiliation de l'Allemagne à l'issue de la Première guerre mondiale, en 1919: Et aussi: La version intégrale de l'accord annoté par Varoufakis 1. Berlin ne fait confiance qu'au FMI "Il est attendu d'un État membre de la zone euro demandant l'assistance financière du MES qu'il adresse, lorsque cela est possible, une demande similaire au FMI. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

"De sérieux doutes planent sur le caractère soutenable de la dette grecque. « Leur seul objectif était de nous humilier », par Yanis Varoufakis (Le Monde diplomatique, août 2015) En 2010, l’Etat grec a perdu la capacité d’assurer le service de sa dette. En d’autres termes, il est devenu insolvable et s’est vu privé d’accès aux marchés de capitaux. Soucieuse d’éviter le défaut de banques françaises et allemandes déjà fragiles, qui avaient prêté des milliards à des gouvernements grecs aussi irresponsables qu’elles, l’Europe a décidé d’accorder à Athènes le plus important plan d’aide de l’histoire. A une condition : que le pays procède à une consolidation budgétaire (phénomène plus connu sous le nom d’austérité) d’une ampleur jamais imaginée auparavant. Sans surprise, l’opération a provoqué une chute du revenu national sans précédent depuis la Grande Dépression.

C’est la raison pour laquelle notre parti, Syriza, a remporté les élections législatives de janvier dernier. Notre mandat était clair : en finir avec la stratégie du « comme si » et avec l’austérité qui l’accompagne, un cocktail qui avait déjà fait mordre la poussière au secteur privé grec ; (...) Le plan B de Varoufakis est édifiant, mais celui de Schäuble est terrifiant. Un escroc de haut vol manigançant un plan rocambolesque pour pirater sa propre administration fiscale et mettre en place un système bancaire parallèle en Grèce… Si vous pensiez que Yanis Varoufakis avait été ministre des Finances jusqu’à sa démission le 6 juillet dernier au lendemain de la victoire retentissante du « non » au référendum et qu’à ce titre il avait cherché à déjouer le coup d’État financier visant à contraindre la Grèce à avaler une nouvelle potion austéritaire, la presse « de référence » va vous ouvrir les yeux !

Au cours de cette téléconférence dont l’intégralité a été mise en ligne avec son autorisation, après sa divulgation partielle et partiale, l’ex-ministre des Finances raconte comment, après avoir reçu le feu vert d’Alexis Tsipras avant même la victoire de Syriza aux législatives du 25 janvier, il a constitué un petit groupe de travail très discret chargé d’imaginer un plan B en cas d’échec des négociations avec la troïka. Varoufakis, accusé de trahison, répond oeil pour oeil. Yanis Varoufakis n'a pas l'intention de se taire. Accusé de trahison par deux plaintes déposées en début de semaine au Parlement grec, l'ex-ministre des Finances grec répond sans tabou, jeudi 30 juillet, sur son blog (en anglais). Cela reflète la détermination qu'il y a à vouloir décrédibiliser notre négociation de cinq longs mois (25 janvier au 5 juillet 2015) avec la troïka irritée par le fait que nous avons eu l'audace de mettre un doute sur la véritable sagesse et efficacité du programme qui a échoué en Grèce.

" Selon lui, le but de ses accusateurs est de démontrer que la position du gouvernement est "une aberration", "une erreur" voire "un crime". Avoir tenu tête aux dirigeants de l'Eurogroupe en tant qu'égal qui a le droit de dire "non" et d'avoir présenté de puissants arguments pour repousser le manque de logique catastrophique de vouloir donner d'énormes prêts à un Etat insolvable et à condition d'appliquer une austérité auto-destructrice.