Anne Fagot-Largeault, philosophe et psychiatre (Résumé des points de vue scientifiques, moraux et ontologiques) « Les droits de l’embryon (fœtus) humain et la notion de personne humaine potentielle » Anne Fagot-Largeault et Geneviève Delaisi de Parseval Résumé de : « Les droits de l’embryon (fœtus) humain et la notion de personne humaine potentielle », Anne Fagot-Largeault et Geneviève Delaisi de Parseval, Revue de métaphysique et de Morale, 1987, n°3.
La question du statut de l’embryon humain a été débattue dans les années 1970 (libéralisation de l’avortement) en termes de liberté individuelles (droit des femmes à disposer d’elles-mêmes vs. « droit à la vie » du fœtus caché dans le corps de sa mère), et dans les années 1980 (application des techniques de procréation « artificielle »), en termes de responsabilité collective à l’égard de l’embryon séparé, conçu en éprouvette, mis au congélateur et convoité par la recherche lorsqu’il n’est pas rendu à un utérus maternel. Il n’existe pas de consensus philosophique sur les fondements d’une protection de l’embryon. Geneviève Delaisi. Chaire de Philosophie des sciences biologiques et médicales (2001-2009) - Anne Fagot-Largeault. Antonio Campos. Mouvement "Pro-vie" "Bioéthique" : le retour du cannibalisme Le gouvernement français a présenté en juin 2001 son nouveau projet de loi dit de "bioéthique" pour 2002.
Les grands médias, toujours du côté du pouvoir, se sont félicités du fait que ce projet de loi ne vise plus à légaliser le "clonage thérapeutique", comme le voulait initialement l'ex-trotskiste Jospin. Cependant cette pseudo-victoire de la vie n'est qu'une tartufferie. La tactique de l'épouvantail : Parce que le clonage effraie encore la population, on présente ce projet de loi comme respectant l'éthique car il le rejette le clonage dit "thérapeutique" ; ce dernier consiste à fabriquer un jumeau par clonage pour le dépecer à fins de greffes.